A quelques semaines de l'Assemblée générale annuelle du Syndicat, les candidats à la présidence ne se bousculent pas aux portillons.
Une certitude : César Balderacchi qui brigue désormais des responsabilités européennes, ne se représentera pas. Il l'a annoncé dernièrement à Pékin, lors du dernier congrès du Snav.
La voie est donc libre... mais elle est étroite.
En effet, dans le petit microcosme du tourisme, on aime guère dévoiler ses batteries à l'avance. Même si à moins d'un mois de l'échéance, il serait temps que ceux qui veulent représenter la profession se "déboutonnent".
Ne serait-ce que pour présenter (c'est la moindre des choses en démocratie) un programme et un projet en cette année charnière.
Sinon, il y a le risque, dans ces élections indirectes et au gré des alliances constituées, de voir surgir comme un lapin de son chapeau... un candidat-surprise !
Un réel pouvoir mais... davantage de devoirs
Quels que soient les reproches que l'on puisse faire au président sortant, il faut lui reconnaître au moins un mérite : avoir donné au Snav la stature politique et la représentativité qui sont les siennes aujourd'hui.
La réactivité et la gestion exemplaire de la crise par les professionnels, lors du sinistre en Asie du Sud, n'a fait que renforcer cette aura auprès des pouvoirs publics.
Cette nouvelle stature donne au futur président du Snav un réel pouvoir mais... lui impose également davantage de devoirs.
Il faudra une sorte d'homme ou de femme providentiel (le), relativement jeune, rassembleur, compétent, charismatique, habile négociateur, reconnu par ses pairs et ayant fait la preuve de sa réussite professionnelle.
Si quelqu'un se reconnaît dans ce portrait, qu'il se fasse connaître car son élection sera une simple formalité =;O)) Trêve de plaisanteries. La tâche qui attend le nouveau titulaire ne sera pas de tout repos.
"Recoller les morceaux" d'une profession divisée
Il devra notamment "recoller les morceaux" d'une profession divisée par les conflits (larvés ou ouverts) des derniers mois, revoir la représentativité des familles professionnelles, remettre de "l'huile" dans des rouages grippés par des dysfonctionnements et (on a gardé le meilleur pour la fin) faire en sorte que la communication du Snav soit enfin prise au sérieux.
Aujourd'hui, nous avons connaissance de la candidature quasiment déclarée de 3 hommes : Mumtaz Tekker (TO), Philippe Demonchy (Président de Selectour) et Dominique Vaucy (Groupes). Deux autres candidatures restent encore virtuelles : celle de Georges Colson, patron de Fram , que l'on dit également partant et celle d'Adriana Minchella, présidente du CEDIV et représentante des Indépendants au Snav.
Nous allons, au cours de la semaine à venir, essayer de "confesser" ces candidats en essayant, autant que faire se peut d'en décliner les projets et/ou les programmes. Par ailleurs, nous mettrons en place rapidement un sondage qui vous permettra de voter pour votre candidat(e) idéal(e).
Jean DA LUZ - redaction@tourmag.com
Une certitude : César Balderacchi qui brigue désormais des responsabilités européennes, ne se représentera pas. Il l'a annoncé dernièrement à Pékin, lors du dernier congrès du Snav.
La voie est donc libre... mais elle est étroite.
En effet, dans le petit microcosme du tourisme, on aime guère dévoiler ses batteries à l'avance. Même si à moins d'un mois de l'échéance, il serait temps que ceux qui veulent représenter la profession se "déboutonnent".
Ne serait-ce que pour présenter (c'est la moindre des choses en démocratie) un programme et un projet en cette année charnière.
Sinon, il y a le risque, dans ces élections indirectes et au gré des alliances constituées, de voir surgir comme un lapin de son chapeau... un candidat-surprise !
Un réel pouvoir mais... davantage de devoirs
Quels que soient les reproches que l'on puisse faire au président sortant, il faut lui reconnaître au moins un mérite : avoir donné au Snav la stature politique et la représentativité qui sont les siennes aujourd'hui.
La réactivité et la gestion exemplaire de la crise par les professionnels, lors du sinistre en Asie du Sud, n'a fait que renforcer cette aura auprès des pouvoirs publics.
Cette nouvelle stature donne au futur président du Snav un réel pouvoir mais... lui impose également davantage de devoirs.
Il faudra une sorte d'homme ou de femme providentiel (le), relativement jeune, rassembleur, compétent, charismatique, habile négociateur, reconnu par ses pairs et ayant fait la preuve de sa réussite professionnelle.
Si quelqu'un se reconnaît dans ce portrait, qu'il se fasse connaître car son élection sera une simple formalité =;O)) Trêve de plaisanteries. La tâche qui attend le nouveau titulaire ne sera pas de tout repos.
"Recoller les morceaux" d'une profession divisée
Il devra notamment "recoller les morceaux" d'une profession divisée par les conflits (larvés ou ouverts) des derniers mois, revoir la représentativité des familles professionnelles, remettre de "l'huile" dans des rouages grippés par des dysfonctionnements et (on a gardé le meilleur pour la fin) faire en sorte que la communication du Snav soit enfin prise au sérieux.
Aujourd'hui, nous avons connaissance de la candidature quasiment déclarée de 3 hommes : Mumtaz Tekker (TO), Philippe Demonchy (Président de Selectour) et Dominique Vaucy (Groupes). Deux autres candidatures restent encore virtuelles : celle de Georges Colson, patron de Fram , que l'on dit également partant et celle d'Adriana Minchella, présidente du CEDIV et représentante des Indépendants au Snav.
Nous allons, au cours de la semaine à venir, essayer de "confesser" ces candidats en essayant, autant que faire se peut d'en décliner les projets et/ou les programmes. Par ailleurs, nous mettrons en place rapidement un sondage qui vous permettra de voter pour votre candidat(e) idéal(e).
Jean DA LUZ - redaction@tourmag.com