C'est globalement vrai, du moins pour une partie des compagnies mondiales, à l'exception (mais c'est normal), de nos compagnies aériennes européennes.
Et plus particulièrement Air France, laquelle, décidemment, n'arrive pas à écarter les vieux démons qui la hantent quasiment depuis ses débuts.
Air France confond encore transport aérien et aviation.
Quant à ses pilotes, ils en sont quasi au stade de Mermoz, se prenant encore pour des anges volants…
Sauf que tout ceci est largement dépassé et que même nos grands-parents seraient ahuris par ce qui se passe actuellement.
Air France n'est d'ailleurs pas la seule dans ce cas, et pour faire dans le global, malgré l'aura économique dans laquelle baignent nos voisins allemands, Lufthansa est aussi vérolée que notre bonne compagnie.
Et plus particulièrement Air France, laquelle, décidemment, n'arrive pas à écarter les vieux démons qui la hantent quasiment depuis ses débuts.
Air France confond encore transport aérien et aviation.
Quant à ses pilotes, ils en sont quasi au stade de Mermoz, se prenant encore pour des anges volants…
Sauf que tout ceci est largement dépassé et que même nos grands-parents seraient ahuris par ce qui se passe actuellement.
Air France n'est d'ailleurs pas la seule dans ce cas, et pour faire dans le global, malgré l'aura économique dans laquelle baignent nos voisins allemands, Lufthansa est aussi vérolée que notre bonne compagnie.
On a beau citer les grèves à répétition d'Air France, Lufthansa en est quand même à sa 13ème grève en 18 mois, peut-être moins longues en termes de durée, mais battant Air France de quelques points !
Encore que ce ne soit pas fini et que la situation entre les pilotes et la direction, malgré les déclarations des uns et des autres annonçant chacun leurs "bonnes intentions".
Car, faut pas trop se leurrer quand même. Si les compagnies aériennes bien gérées arrivent à s'en sortir (sans pour autant gagner des fortunes), les nôtres sont empêtrées dans leurs contradictions.
Air France, par exemple, exsangue, veut couper une partie de ses routes et "alléger" sa flotte.
Ce qui, implicitement, signifierait le licenciement d'une partie de ses personnels. Encore que, pour faire dans le social correct, on préfère parler de "départs contraints". Question de sémantique sans doute…
En tout état de cause, comme l'augurait mon confrère des Echos, il ne fait pas grand doute que la compagnie nationale (euphémisme, mais bon) envisage bien évidemment de se séparer d'un certain nombre de salariés. 3 000 si j'en crois les prévisions de mon confrère.
Encore que ce ne soit pas fini et que la situation entre les pilotes et la direction, malgré les déclarations des uns et des autres annonçant chacun leurs "bonnes intentions".
Car, faut pas trop se leurrer quand même. Si les compagnies aériennes bien gérées arrivent à s'en sortir (sans pour autant gagner des fortunes), les nôtres sont empêtrées dans leurs contradictions.
Air France, par exemple, exsangue, veut couper une partie de ses routes et "alléger" sa flotte.
Ce qui, implicitement, signifierait le licenciement d'une partie de ses personnels. Encore que, pour faire dans le social correct, on préfère parler de "départs contraints". Question de sémantique sans doute…
En tout état de cause, comme l'augurait mon confrère des Echos, il ne fait pas grand doute que la compagnie nationale (euphémisme, mais bon) envisage bien évidemment de se séparer d'un certain nombre de salariés. 3 000 si j'en crois les prévisions de mon confrère.
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Ce qui, peut-être, pourrait éviter à Air France de jouer en permanence avec la case (oui, c'est comme ça) "dépôt de bilan".
Politiquement et dans la situation actuelle de notre pays, ce ne serait franchement pas correct, bien que et pour rejoindre Jean-Louis Baroux, ce serait surement (et ce sera peut-être) la meilleure solution pour Air France afin de se sortir du guêpier dans lequel elle est fourrée depuis des années maintenant.
Il suffit d'ailleurs de prendre l'exemple de British Airways, laquelle, face au dépôt de bilan imminent, avait réduit son personnel de quelque 5 000 personnes. Et c'était en 2009.
Certes, entre France et Britannie, le droit du travail n'est pas tout à fait le même et les syndicats non plus d'ailleurs…
Depuis, malgré quelques hauts et bas, British Airways, associée à Iberia dans le groupe IAG, se maintient vaille que vaille. Mais continue avec une gestion drastique.
Ne vient-elle pas d'annoncer à une catégorie de personnel navigants, basés à Gatwick (principalement des chefs de cabines navigants) que leur rôle allait être redéfini, avec pour conséquence une réduction fort conséquente de leur salaire annuel…
Et que c'était ça ou bien… viré ! Ils ont jusqu'au 14 septembre prochain, à 17h (c'est précis), pour accepter ou refuser. Et s'en aller !
Bon, faut quand même pas exagérer. En même temps, la direction de la compagnie estime "qu'après 10 mois de négociations sans avancées, on peut plus continuer".
Evidemment, quand on vous braque un flingue en face… j'aimerais pas être à la place des salariés !
Qui vont vraisemblablement plier, parce que tel est le monde du travail et que les avantages ne se conservent pas éternellement.
Juste pour rire, je me demande si de Juniac et Gagey auraient les c… de faire la même chose face à leurs pilotes ?
Et pourtant…
Politiquement et dans la situation actuelle de notre pays, ce ne serait franchement pas correct, bien que et pour rejoindre Jean-Louis Baroux, ce serait surement (et ce sera peut-être) la meilleure solution pour Air France afin de se sortir du guêpier dans lequel elle est fourrée depuis des années maintenant.
Il suffit d'ailleurs de prendre l'exemple de British Airways, laquelle, face au dépôt de bilan imminent, avait réduit son personnel de quelque 5 000 personnes. Et c'était en 2009.
Certes, entre France et Britannie, le droit du travail n'est pas tout à fait le même et les syndicats non plus d'ailleurs…
Depuis, malgré quelques hauts et bas, British Airways, associée à Iberia dans le groupe IAG, se maintient vaille que vaille. Mais continue avec une gestion drastique.
Ne vient-elle pas d'annoncer à une catégorie de personnel navigants, basés à Gatwick (principalement des chefs de cabines navigants) que leur rôle allait être redéfini, avec pour conséquence une réduction fort conséquente de leur salaire annuel…
Et que c'était ça ou bien… viré ! Ils ont jusqu'au 14 septembre prochain, à 17h (c'est précis), pour accepter ou refuser. Et s'en aller !
Bon, faut quand même pas exagérer. En même temps, la direction de la compagnie estime "qu'après 10 mois de négociations sans avancées, on peut plus continuer".
Evidemment, quand on vous braque un flingue en face… j'aimerais pas être à la place des salariés !
Qui vont vraisemblablement plier, parce que tel est le monde du travail et que les avantages ne se conservent pas éternellement.
Juste pour rire, je me demande si de Juniac et Gagey auraient les c… de faire la même chose face à leurs pilotes ?
Et pourtant…