Cyrielle Bon, directrice pour la France de Destination Canada s’essayant à une danse des Nations premières, hier à Saskatoon (photo PB)
Le Canada attire toujours autant les Français !
À la fin juillet 2023, l’arrivée de plus de 305 000 touristes français a en effet été enregistrée dans ce pays, soit presque autant qu’avant l’épidémie de Covid (précisément 89 % du niveau de 2019).
Autre fait marquant, cette année, ces arrivées françaises ont représenté un tiers des arrivées de visiteurs internationaux et, elles ont même surpassé celles des Américains qui sont habituellement les premiers clients du tourisme canadien.
« Ce que les Français viennent chercher au Canada, explique Cyrielle Bon, directrice pour la France de Destination Canada, c’est d’abord la nature et son corollaire, les randonnées dans la nature. Viennent ensuite les visites historiques, archéologiques et tous les sites patrimoniaux ».
À la fin juillet 2023, l’arrivée de plus de 305 000 touristes français a en effet été enregistrée dans ce pays, soit presque autant qu’avant l’épidémie de Covid (précisément 89 % du niveau de 2019).
Autre fait marquant, cette année, ces arrivées françaises ont représenté un tiers des arrivées de visiteurs internationaux et, elles ont même surpassé celles des Américains qui sont habituellement les premiers clients du tourisme canadien.
« Ce que les Français viennent chercher au Canada, explique Cyrielle Bon, directrice pour la France de Destination Canada, c’est d’abord la nature et son corollaire, les randonnées dans la nature. Viennent ensuite les visites historiques, archéologiques et tous les sites patrimoniaux ».
Canada : neuf marchés prioritaires
Il est donc logique que la France figure en bonne place sur la liste des « neuf marchés prioritaires » ciblés par GO MÉDIA 2023, le grand show organisé cette semaine à Saskatoon, la seconde ville du Saskatchewan, province de l’ouest canadien qui, se distingue par ses grandes plaines et borde, au sud, les États-Unis.
Pour cette opération de promotion, les moyens n’ont pas été ménagés et ont été invités quelque 80 journalistes des pays ciblés : soit, outre la France, Grande-Bretagne, Allemagne, Chine, Japon, Corée du Sud, États-Unis, Mexique et enfin Australie.
Pour cette opération de promotion, les moyens n’ont pas été ménagés et ont été invités quelque 80 journalistes des pays ciblés : soit, outre la France, Grande-Bretagne, Allemagne, Chine, Japon, Corée du Sud, États-Unis, Mexique et enfin Australie.
Se différencier avec des « expériences uniques »
Les voyageurs sont toujours plus en quête d’experiences authentiques. Ici, glamping dans la province del’Alberta (photo PB)
« Après le Covid, nous avons décidé de travailler davantage pour nous différencier en proposant des expériences uniques, plus authentiques, dans un état d’esprit différent », fait valoir Nicolas Sirois, directeur de la communication de Destination Canada.
Nécessité fait loi aussi : dans un Canada qui peine à recruter du personnel, « nous nous sommes rendus compte que notre industrie du tourisme tournait déjà à plein l’été », confie Cyrielle Bon, la directrice France.
« Pour faire vivre l’industrie touristique toute l’année, nous voulons désormais mettre l’accent sur des expériences authentiques tout au long de l’année, c’est à dire pas seulement l’été, mais aussi l’automne et l’hiver », ajoute-t-elle.
La directrice France précise : « pour le marché français, nous concentrerons nos moyens de promotion seulement sur l’hiver et l’art de vivre inspiré par cette saison ». En effet, grâce notamment à la chanson « L’ été indien » de Joe Dassin, les Français sont déjà convaincus de l’intérêt qu’il y a à visiter le Canada à l’automne.
Nécessité fait loi aussi : dans un Canada qui peine à recruter du personnel, « nous nous sommes rendus compte que notre industrie du tourisme tournait déjà à plein l’été », confie Cyrielle Bon, la directrice France.
« Pour faire vivre l’industrie touristique toute l’année, nous voulons désormais mettre l’accent sur des expériences authentiques tout au long de l’année, c’est à dire pas seulement l’été, mais aussi l’automne et l’hiver », ajoute-t-elle.
La directrice France précise : « pour le marché français, nous concentrerons nos moyens de promotion seulement sur l’hiver et l’art de vivre inspiré par cette saison ». En effet, grâce notamment à la chanson « L’ été indien » de Joe Dassin, les Français sont déjà convaincus de l’intérêt qu’il y a à visiter le Canada à l’automne.
Une nature qui s’impose comme une évidence
La force de la nature, un atout essentiel du Canada. Ici, dans la province de l’Alberta (photo PB)
Par hiver, Cyrielle Bon entend la saison touristique qui va de novembre à mars. « Elle commence avec la migration des ours polaires en novembre dans le Manitoba et finit avec le temps des sucres (mise en exploitation des érables. NDLR) qui, en mars, marque la fin de l’hiver au Québec » , explique-t-elle.
« Et puis, » ajoute-t-elle, «on peut faire du ski dès novembre dans les Montagnes rocheuses, un Noël blanc est garanti dans la province de l’Alberta et, partout au Canada, l’hiver, il y a des festivals en tous genres ».
A Saskatoon, chacune des 22 régions touristiques du Canada a en tous cas profité de ce GO MÉDIA 2023 pour présenter le meilleur de son offre -et de ses nouveautés -, avec souvent un accent mis sur la nature qui dans cet immense pays peu peuplé s’impose volontiers comme une évidence.
« Et puis, » ajoute-t-elle, «on peut faire du ski dès novembre dans les Montagnes rocheuses, un Noël blanc est garanti dans la province de l’Alberta et, partout au Canada, l’hiver, il y a des festivals en tous genres ».
A Saskatoon, chacune des 22 régions touristiques du Canada a en tous cas profité de ce GO MÉDIA 2023 pour présenter le meilleur de son offre -et de ses nouveautés -, avec souvent un accent mis sur la nature qui dans cet immense pays peu peuplé s’impose volontiers comme une évidence.
Le dynamisme retrouvé des Nations premières
Toutefois, comme l’événement se déroulait dans la seconde ville du Saskatchewan, dans ces plaines du grand Ouest canadien peuplées depuis des millénaires par des autochtones -aujourd’hui reconnus comme les Nations premières - et par d’innombrables troupeaux de bisons, ils ont occupé une place toute particulière.
Ce GO MÉDIA 2023 s‘est ouvert avec une cérémonie -chants et tambours- proposée par des représentants du groupe Black stone appartenant à la Sweet Grass First Nation. Elle a été suivie par un défilé de représentants de plusieurs groupes autochtones, portant leurs drapeaux.
La première journée s’est conclue par des danses autochtones après que l’apres-midi a été consacré dans le parc du patrimoine Wanuskewin -à une petite demi-heure de route de Saskatoon - a de nombreuses activités.
Parmi celles-ci, une petite randonnée pour découvrir les plantes avec lesquelles se soignaient les autochtones et également une brève marche pour aider à mieux cerner le rôle essentiel des troupeaux de bisons dans la vie des « Premières nations ».
Pendant les deux journées de ce GO MEDIA, l’offre touristique très variée que les Nations premières développent désormais, avec le soutien de l’Indigenous Tourism Association et de Destination Canada, a été largement mise en avant par la plupart des 22 régions touristiques du pays.
Ces propositions reflètent le renouveau culturel et le dynamisme retrouvé par les Nations Premières qui, pendant plusieurs siècles, ont été combattues et tuées par les colons européens puis assignées à résidence et discriminées.
Désormais mieux reconnues, elles entendent dire elles-mêmes, « leur histoire » et « leur vérité » dans un esprit de « réconciliation ». Quant au Canada, même si beaucoup reste à faire, il semble décidé à faire de son multiculturalisme, une force.
A en croire les responsables de Destination Canada, les multiples propositions touristiques des nations autochtones suscitent l’intérêt des voyageurs - Français notamment- toujours plus en quête « d'expériences authentiques ».
Prochainement, TourMaG publiera un reportage sur l’offre touristiques des « nations premières » et des métis dans la province de l’Alberta.
Ce GO MÉDIA 2023 s‘est ouvert avec une cérémonie -chants et tambours- proposée par des représentants du groupe Black stone appartenant à la Sweet Grass First Nation. Elle a été suivie par un défilé de représentants de plusieurs groupes autochtones, portant leurs drapeaux.
La première journée s’est conclue par des danses autochtones après que l’apres-midi a été consacré dans le parc du patrimoine Wanuskewin -à une petite demi-heure de route de Saskatoon - a de nombreuses activités.
Parmi celles-ci, une petite randonnée pour découvrir les plantes avec lesquelles se soignaient les autochtones et également une brève marche pour aider à mieux cerner le rôle essentiel des troupeaux de bisons dans la vie des « Premières nations ».
Pendant les deux journées de ce GO MEDIA, l’offre touristique très variée que les Nations premières développent désormais, avec le soutien de l’Indigenous Tourism Association et de Destination Canada, a été largement mise en avant par la plupart des 22 régions touristiques du pays.
Ces propositions reflètent le renouveau culturel et le dynamisme retrouvé par les Nations Premières qui, pendant plusieurs siècles, ont été combattues et tuées par les colons européens puis assignées à résidence et discriminées.
Désormais mieux reconnues, elles entendent dire elles-mêmes, « leur histoire » et « leur vérité » dans un esprit de « réconciliation ». Quant au Canada, même si beaucoup reste à faire, il semble décidé à faire de son multiculturalisme, une force.
A en croire les responsables de Destination Canada, les multiples propositions touristiques des nations autochtones suscitent l’intérêt des voyageurs - Français notamment- toujours plus en quête « d'expériences authentiques ».
Prochainement, TourMaG publiera un reportage sur l’offre touristiques des « nations premières » et des métis dans la province de l’Alberta.
