Le Président Juniac se fait de plus en plus discret. Serait-ce à dire que ce dernier préparerait une retraite en bon ordre, comme le bruit en courait en début d'été (enfin d'hiver!) ? /photo DR
En cette semaine de reprise, il est bien évident que rien n'a vraiment changé depuis deux mois.
La saison, si j'en juge par les différents sondages, n'aura pas été brillante, avec une météo quasi hivernale et Air France toujours dans la panade !
Eh oui ! Tandis que depuis des mois, on ne cesse de nous répéter que le "changement, c'est maintenant", phrase d'ailleurs qui finit par ne plus vouloir rien dire du tout, chez Air France, "le changement, c'est surtout pas maintenant" !
Surtout pas, bien au contraire. Sur le plan économique, la compagnie continue d'engloutir des pertes ahurissantes, malgré les plans divers et variés que les dirigeants, avec une grande obstination, tentent de mettre sur rail.
Enfin, sur rail, c'est une manière d'écrire tout en gardant un sourire au coin des lèvres…
Si j'en crois l'excellente analyse de Jean-Louis Baroux, Air France, malgré un taux de remplissage particulièrement fort, perdrait quelque 3 millions d'euros par jour !
Et le changement, c'est aussi et surtout "pas maintenant" de la part des syndicats, de pilotes particulièrement. Là aussi, je crains fort le slogan : "le changement, c'est jamais" !
La saison, si j'en juge par les différents sondages, n'aura pas été brillante, avec une météo quasi hivernale et Air France toujours dans la panade !
Eh oui ! Tandis que depuis des mois, on ne cesse de nous répéter que le "changement, c'est maintenant", phrase d'ailleurs qui finit par ne plus vouloir rien dire du tout, chez Air France, "le changement, c'est surtout pas maintenant" !
Surtout pas, bien au contraire. Sur le plan économique, la compagnie continue d'engloutir des pertes ahurissantes, malgré les plans divers et variés que les dirigeants, avec une grande obstination, tentent de mettre sur rail.
Enfin, sur rail, c'est une manière d'écrire tout en gardant un sourire au coin des lèvres…
Si j'en crois l'excellente analyse de Jean-Louis Baroux, Air France, malgré un taux de remplissage particulièrement fort, perdrait quelque 3 millions d'euros par jour !
Et le changement, c'est aussi et surtout "pas maintenant" de la part des syndicats, de pilotes particulièrement. Là aussi, je crains fort le slogan : "le changement, c'est jamais" !
Pas plus tard que la semaine dernière, le SNPL se fendait d'une conférence de presse, sans grand intérêt d'ailleurs, pour annoncer que le Plan Transform 2015, c'est du caca, que le prochain plan Perform 2020, c'est aussi du caca en branche.
Et que finalement, les seuls qui soient à même de piloter cette compagnie, ce sont eux, les pilotes !
Oui, mesdames et messieurs, les pilotes veulent dorénavant être "intégrés" aux décisions stratégiques prises par les dirigeants de l'entreprise.
En clair, les pilotes veulent piloter leurs aéroplanes, mais également piloter les pertes de la compagnie.
Faut dire que pour cette partie, ils s'y entendent particulièrement bien. Ce sont quasi des experts et la méthode est extrêmement simple. Car, encore une fois, on ne fait pas dans le détail : la grève.
Simple, rapide, efficace : pourquoi tenter de gagner un peu d'argent alors qu'il est si facile d'en perdre ? Et c'est une fois de plus ce qui menace la compagnie pour les prochains jours de septembre.
Parce que, là aussi rien n'a changé… et rien ne pourra changer.
Florence Parly, Directrice générale adjointe en charge des escales chez Air France, quitte la compagnie.
Et que finalement, les seuls qui soient à même de piloter cette compagnie, ce sont eux, les pilotes !
Oui, mesdames et messieurs, les pilotes veulent dorénavant être "intégrés" aux décisions stratégiques prises par les dirigeants de l'entreprise.
En clair, les pilotes veulent piloter leurs aéroplanes, mais également piloter les pertes de la compagnie.
Faut dire que pour cette partie, ils s'y entendent particulièrement bien. Ce sont quasi des experts et la méthode est extrêmement simple. Car, encore une fois, on ne fait pas dans le détail : la grève.
Simple, rapide, efficace : pourquoi tenter de gagner un peu d'argent alors qu'il est si facile d'en perdre ? Et c'est une fois de plus ce qui menace la compagnie pour les prochains jours de septembre.
Parce que, là aussi rien n'a changé… et rien ne pourra changer.
Florence Parly, Directrice générale adjointe en charge des escales chez Air France, quitte la compagnie.
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Officiellement, par choix personnel. Je me demande si surtout elle n'est pas un peu lasse d'avoir tenté, sans grand succès, de mettre un peu d'ordre et de rentabilité dans la gabegie des escales ?
Lionel Guérin, que l'on voit apparaître de plus en plus souvent, sera-t-il à même de rentabiliser une bonne fois pour toute la partie court et moyen-courrier d'Air France ?
Je remarque d'ailleurs que cet homme, qui a manqué de peu la Présidence d'AF, revient de plus en plus sur le devant de la scène, tandis que le Président Juniac se fait de plus en plus discret.
Serait-ce à dire que ce dernier préparerait une retraite en bon ordre, comme le bruit en courait en début d'été (enfin d'hiver !) ?
Il est vrai qu'il n'est jamais plaisant pour un président de décréter un plan social, pourtant absolument indispensable… et d'envergure !
Il faudra pourtant bien se résoudre à entreprendre enfin des soins pour la compagnie, malade de ses syndicats…
Ce qui me fait d'ailleurs penser à cette fable du bon La Fontaine, "Les animaux malades de la peste" : selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir"…
Bin, ça risque d'être gagné très vite !
Lionel Guérin, que l'on voit apparaître de plus en plus souvent, sera-t-il à même de rentabiliser une bonne fois pour toute la partie court et moyen-courrier d'Air France ?
Je remarque d'ailleurs que cet homme, qui a manqué de peu la Présidence d'AF, revient de plus en plus sur le devant de la scène, tandis que le Président Juniac se fait de plus en plus discret.
Serait-ce à dire que ce dernier préparerait une retraite en bon ordre, comme le bruit en courait en début d'été (enfin d'hiver !) ?
Il est vrai qu'il n'est jamais plaisant pour un président de décréter un plan social, pourtant absolument indispensable… et d'envergure !
Il faudra pourtant bien se résoudre à entreprendre enfin des soins pour la compagnie, malade de ses syndicats…
Ce qui me fait d'ailleurs penser à cette fable du bon La Fontaine, "Les animaux malades de la peste" : selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir"…
Bin, ça risque d'être gagné très vite !