On pensait que les remous avaient cessé au siège du Club Med... il n'en est rien.
Deux mois quasiment jour pour jour après le départ fracassant d'Henri Giscard d'Estaing, son remplaçant a décidé de marquer de son empreinte sa nomination.
Poussé par son actionnaire majoritaire, selon une indiscrétion de La Lettre, Stéphane Maquaire a limogé Sylvie Brisson, l'historique DRH de la marque au trident.
Alors que la quinquagénaire était prête à poursuivre l'aventure, dans le but de protéger les équipes, il en a été décidé autrement.
Entrée dans l'entreprise à la fin des années 1990 en tant que responsable paie, elle a gravi les échelons pour devenir, en 2011, la directrice des ressources humaines du groupe.
Une décision qui marque une nouvelle ère et tourne quasiment définitivement la page d'Henri Giscard d'Estaing.
Rappelons que fin août, Thierry Orsoni, le vice-président en charge de la communication, avait décidé de quitter ses fonctions par loyauté envers son ancien patron.
La reprise en main de Fosun sur la destinée du Club Med est presque totale.
Deux mois quasiment jour pour jour après le départ fracassant d'Henri Giscard d'Estaing, son remplaçant a décidé de marquer de son empreinte sa nomination.
Poussé par son actionnaire majoritaire, selon une indiscrétion de La Lettre, Stéphane Maquaire a limogé Sylvie Brisson, l'historique DRH de la marque au trident.
Alors que la quinquagénaire était prête à poursuivre l'aventure, dans le but de protéger les équipes, il en a été décidé autrement.
Entrée dans l'entreprise à la fin des années 1990 en tant que responsable paie, elle a gravi les échelons pour devenir, en 2011, la directrice des ressources humaines du groupe.
Une décision qui marque une nouvelle ère et tourne quasiment définitivement la page d'Henri Giscard d'Estaing.
Rappelons que fin août, Thierry Orsoni, le vice-président en charge de la communication, avait décidé de quitter ses fonctions par loyauté envers son ancien patron.
La reprise en main de Fosun sur la destinée du Club Med est presque totale.
Club Med : Fosun confirme sa mainmise totale sur l'entreprise
Autres articles
L'opération a débuté à la fin de l’année 2023, lorsque Henri Giscard d'Estaing a décidé de démissionner de ses postes d’administrateur exécutif et de vice-président du conseil d’administration de Fosun Tourism Group.
Si la raison officielle était alors de se soustraire à la "réunionite aiguë propre aux grands groupes", la véritable explication tiendrait plutôt à la détérioration du lien de confiance entre l’actionnariat et son président.
S’en est suivi le départ fracassant de son numéro 2.
Michel Wolfovski avait préféré partir plutôt que de cautionner certains agissements du conglomérat chinois. Dès lors, les tensions n'ont cessé de grandir entre les actionnaires et la direction française.
A lire : Club Med : pourquoi Henri Giscard d'Estaing claque la porte ?
"Ces départs marquent la fin d'une ère.
Ce sont des personnes qui étaient de gros obstacles à la capacité de Fosun de contrôler pleinement l'entreprise.
Aujourd'hui, les responsables des ressources humaines, des finances et le président sont pleinement alignés avec les décisions du conglomérat et seront de bons petits soldats.
Reste à savoir si cela sera suivi d’autres départs et licenciements. L'avenir nous le dira, tout comme il faudra voir si les équipes accepteront les nouvelles orientations et décisions," nous explique un fin observateur de l'entreprise.
Petit à petit, le centre de décision s'est déplacé plus à l'est.
Si la raison officielle était alors de se soustraire à la "réunionite aiguë propre aux grands groupes", la véritable explication tiendrait plutôt à la détérioration du lien de confiance entre l’actionnariat et son président.
S’en est suivi le départ fracassant de son numéro 2.
Michel Wolfovski avait préféré partir plutôt que de cautionner certains agissements du conglomérat chinois. Dès lors, les tensions n'ont cessé de grandir entre les actionnaires et la direction française.
A lire : Club Med : pourquoi Henri Giscard d'Estaing claque la porte ?
"Ces départs marquent la fin d'une ère.
Ce sont des personnes qui étaient de gros obstacles à la capacité de Fosun de contrôler pleinement l'entreprise.
Aujourd'hui, les responsables des ressources humaines, des finances et le président sont pleinement alignés avec les décisions du conglomérat et seront de bons petits soldats.
Reste à savoir si cela sera suivi d’autres départs et licenciements. L'avenir nous le dira, tout comme il faudra voir si les équipes accepteront les nouvelles orientations et décisions," nous explique un fin observateur de l'entreprise.
Petit à petit, le centre de décision s'est déplacé plus à l'est.
Club Med : 3 nouveaux administrateurs dont l'ancien président de la Banque Postale
Bien que figurant dans la shortlist de l'ancien président pour prendre sa succession, Stéphane Maquaire a été choisi pour sa capacité à appliquer les décisions du conglomérat sans les remettre en question.
"Il faut une gouvernance internationale pour le Club Med, respectueuse de ses valeurs et de son ancrage français. Et ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Il n’y a plus d’administrateur indépendant depuis le départ, pour désaccord sur la gouvernance, de Georges Pauget en juillet dernier. La grande majorité des administrateurs sont basés à Shanghai, ont peu d’expérience internationale et ne parlent pas anglais.
Ils ne connaissent pas, ou très peu, le Club Med dans sa dimension mondiale et ses racines françaises," nous expliquait le président démissionnaire.
Avec le départ de Sylvie Brisson, même si d'autres cadres pourraient quitter le navire en raison de la perte d'influence du siège social.
Une chasse aux coûts aurait débuté au siège parisien.
La peur du fils de l'ancien président de la République est que la direction française ne devienne qu'un centre d'exécution et non de décision.
Rappelons que la marque au trident avait annoncé le lancement de son nouveau projet d’entreprise baptisé Forever Young, puis sa réintroduction à la Bourse de Paris.
Deux projets dont l'avenir pourrait être hypothéqué par cette reprise en main du pouvoir par l'actionnaire chinois.
En attendant, au conseil d'administration, le départ d'Henri Giscard d'Estaing a laissé place à différentes nominations, toutes dépendantes de Fosun.
Outre Stéphane Maquaire, deux autres administrateurs ont été nommés, dont Takuya Yamada, le président et Fosun Group Global Partner, puis Philippe Heim.
Le dirigeant français est l'ancien président de la Banque Postale, mais surtout, depuis novembre 2024, le co-responsable financier de... Fosun.
La boucle est donc bouclée... "Les équipes ont toujours su se montrer respectueuses vis-à-vis des actionnaires, tout en tenant compte des sensibilités des marchés français, européens et internationaux.
Si, à l’avenir, la direction ne raisonne qu’à travers le prisme du management chinois, la situation pourrait rapidement se compliquer" se montre perplexe notre observateur.
"Il faut une gouvernance internationale pour le Club Med, respectueuse de ses valeurs et de son ancrage français. Et ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Il n’y a plus d’administrateur indépendant depuis le départ, pour désaccord sur la gouvernance, de Georges Pauget en juillet dernier. La grande majorité des administrateurs sont basés à Shanghai, ont peu d’expérience internationale et ne parlent pas anglais.
Ils ne connaissent pas, ou très peu, le Club Med dans sa dimension mondiale et ses racines françaises," nous expliquait le président démissionnaire.
Avec le départ de Sylvie Brisson, même si d'autres cadres pourraient quitter le navire en raison de la perte d'influence du siège social.
Une chasse aux coûts aurait débuté au siège parisien.
La peur du fils de l'ancien président de la République est que la direction française ne devienne qu'un centre d'exécution et non de décision.
Rappelons que la marque au trident avait annoncé le lancement de son nouveau projet d’entreprise baptisé Forever Young, puis sa réintroduction à la Bourse de Paris.
Deux projets dont l'avenir pourrait être hypothéqué par cette reprise en main du pouvoir par l'actionnaire chinois.
En attendant, au conseil d'administration, le départ d'Henri Giscard d'Estaing a laissé place à différentes nominations, toutes dépendantes de Fosun.
Outre Stéphane Maquaire, deux autres administrateurs ont été nommés, dont Takuya Yamada, le président et Fosun Group Global Partner, puis Philippe Heim.
Le dirigeant français est l'ancien président de la Banque Postale, mais surtout, depuis novembre 2024, le co-responsable financier de... Fosun.
La boucle est donc bouclée... "Les équipes ont toujours su se montrer respectueuses vis-à-vis des actionnaires, tout en tenant compte des sensibilités des marchés français, européens et internationaux.
Si, à l’avenir, la direction ne raisonne qu’à travers le prisme du management chinois, la situation pourrait rapidement se compliquer" se montre perplexe notre observateur.