
Entre crainte de l'avenir, frilosité hivernale et suspicion envers, non seulement les clients mais les distributeurs, on ne peut pas dire que la tendance soit à l'optimisme. /photo LAC
Ceci dit passons à des considérations plus rigoureuses, bien que pour un lundi (ravioli) c'est plutôt craintu.
Avec Fram, qui avait organisé son petit raout pour la presse à Marrakech (je reviendrai un de ces jours sur la RAM qui rame sérieux !) les TO "majors" ont présentés leurs collections printemps-été 2013.
Première considération: on peut pas dire que ce soit la joie.
Entre crainte de l'avenir, frilosité hivernale et suspicion envers, non seulement les clients mais les distributeurs, on ne peut pas dire que la tendance soit à l'optimisme.
Peut-être finalement que c'est le groupe TUI qui a une vision plus pragmatique de ses possibilités. Faut dire que le groupe possède (je ne parle que du marché français) d'une valeur sûre avec Marmara.
Et que, concentré ses objectifs sur un produit entièrement labellisé, c'est effectivement la sagesse. Faudra juste concrétiser, pour arriver, comme l'espèrent ses dirigeants à 100% de vente des produits "maison".
Quant à redorer le blason de Nouvelles Frontières, une marque pourtant prestigieuse, je suis nettement plus inquiet. Perdu dans le mélange des genres depuis quelques années maintenant, je ne suis plus tellement sûr que le client sache encore à quoi correspondent les produits du TO. Là, va falloir faire un sacré effort de communication…
Curieusement d'ailleurs (ou plutôt pas curieusement, mais peut-être un peu tard), la tendance aux produits "personnalisés (ou labellisés) s'étend pour ces nouvelles collections 2013.
C'est un peu la même chose chez Transat aussi, bien que là encore, existe une sacrée pente à remonter. Look peine à se donner une nouvelle vie, malgré les efforts entamés par les marketeux pour donner au produit une nouvelle image.
Avec Fram, qui avait organisé son petit raout pour la presse à Marrakech (je reviendrai un de ces jours sur la RAM qui rame sérieux !) les TO "majors" ont présentés leurs collections printemps-été 2013.
Première considération: on peut pas dire que ce soit la joie.
Entre crainte de l'avenir, frilosité hivernale et suspicion envers, non seulement les clients mais les distributeurs, on ne peut pas dire que la tendance soit à l'optimisme.
Peut-être finalement que c'est le groupe TUI qui a une vision plus pragmatique de ses possibilités. Faut dire que le groupe possède (je ne parle que du marché français) d'une valeur sûre avec Marmara.
Et que, concentré ses objectifs sur un produit entièrement labellisé, c'est effectivement la sagesse. Faudra juste concrétiser, pour arriver, comme l'espèrent ses dirigeants à 100% de vente des produits "maison".
Quant à redorer le blason de Nouvelles Frontières, une marque pourtant prestigieuse, je suis nettement plus inquiet. Perdu dans le mélange des genres depuis quelques années maintenant, je ne suis plus tellement sûr que le client sache encore à quoi correspondent les produits du TO. Là, va falloir faire un sacré effort de communication…
Curieusement d'ailleurs (ou plutôt pas curieusement, mais peut-être un peu tard), la tendance aux produits "personnalisés (ou labellisés) s'étend pour ces nouvelles collections 2013.
C'est un peu la même chose chez Transat aussi, bien que là encore, existe une sacrée pente à remonter. Look peine à se donner une nouvelle vie, malgré les efforts entamés par les marketeux pour donner au produit une nouvelle image.
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Une image que n'aura pas raté ce cher Helmut, de Top of Travel qui, apparemment, semble en passe de réussir la reconversion vers des produits Club" labellisés et nouvelles normes.
Fram aura aussi compris que la dispersion et l'offre pléthorique n'était plus à l'ordre du jour et que surtout, ça coûtait un paquet. Paquet que les TO, grands ou petits, n'ont plus les moyens de dilapider.
Ce qui m'amène à une réflexion, que je suis certain, vous trouverez pleine de bon sens (et sinon, c'est pas grave!).
La mise en vente de ces "produits labellisés", simple (le vol, le séjour et basta) n'est-elle pas propice aux TO qui pourront ainsi développer leurs ventes en direct, sans avoir forcément besoin des distributeurs classiques ?
Auprès des Comités d'entreprise ou des mutuelles, c'est de l'or en barre ! Aujourd'hui, Fram s'en défend, TUI reste ouvert à toute proposition, Transat commence à rechigner en réclamant des contrats plus courts… Et demain ?
Reste la grande inconnue, Thomas Cook. La nébuleuse, devrais-je dire.
Si j'en crois mes oreilles et le poste de TSF que j'écoute à longueur de journée –ah, pardon, la TSF c'est la radio – Thomas Cook donc veux jouer sur les deux tableaux : producteur, distributeur, je ne sais pas trop où se le situer.
Dans sa dernière Pub radio, mister Cook, qui a au passage perdu son accent grand-breton, assure vendre "tous les produits", même ceux de ses concurrents. Ou alors, c'est ce qui s'appelle vouloir le beurre, l'argent du beurre et la culotte de la crémière. C'est craintu, non ?
Fram aura aussi compris que la dispersion et l'offre pléthorique n'était plus à l'ordre du jour et que surtout, ça coûtait un paquet. Paquet que les TO, grands ou petits, n'ont plus les moyens de dilapider.
Ce qui m'amène à une réflexion, que je suis certain, vous trouverez pleine de bon sens (et sinon, c'est pas grave!).
La mise en vente de ces "produits labellisés", simple (le vol, le séjour et basta) n'est-elle pas propice aux TO qui pourront ainsi développer leurs ventes en direct, sans avoir forcément besoin des distributeurs classiques ?
Auprès des Comités d'entreprise ou des mutuelles, c'est de l'or en barre ! Aujourd'hui, Fram s'en défend, TUI reste ouvert à toute proposition, Transat commence à rechigner en réclamant des contrats plus courts… Et demain ?
Reste la grande inconnue, Thomas Cook. La nébuleuse, devrais-je dire.
Si j'en crois mes oreilles et le poste de TSF que j'écoute à longueur de journée –ah, pardon, la TSF c'est la radio – Thomas Cook donc veux jouer sur les deux tableaux : producteur, distributeur, je ne sais pas trop où se le situer.
Dans sa dernière Pub radio, mister Cook, qui a au passage perdu son accent grand-breton, assure vendre "tous les produits", même ceux de ses concurrents. Ou alors, c'est ce qui s'appelle vouloir le beurre, l'argent du beurre et la culotte de la crémière. C'est craintu, non ?