Après 12 mois plus que moroses, la Distribution a de nouveau été rudement secouée en début d'année. L'accident du Boeing de Flash Airlines est venu rappeler le caractère ô combien aléatoire de l'industrie touristique où le moindre événement (météo, maladie, terrorisme...) peut avoir des conséquences désastreuses.
Comme si cela ne suffisait pas, la menace longtemps latente d'une baisse significative des commissions aériennes est désormais devenue très concrète. D'ici la fin de l'année, Air France et le Snav devront avoir mis sur pied un système qui permette à l'une de faire des économies et à l'autre de ne pas y laisser des plumes.
Antinomique ? Les spécialistes avec un feutre et un paper board ont tôt fait de vous démontrer que non. Mais faut-il vraiment les croire ? Oui, si le client est effectivement prêt à accepter de payer un service qui était jusqu'ici gratuit.
Non, si ce dernier décide qu'il pourra se débrouiller seul compte tenu des outils internet désormais à sa disposition.
Faut-il broyer du noir pour autant ? Nous ne le pensons pas même si l'optimisme béat affiché par les premiers intéressés (les compagnies) a quelque chose de suspect.
Bien entendu, vous n'empêcherez jamais un client d'aller réserver son billet d'avion sur internet.
Mais la profusion de tarifs, de compagnies et d'aéroports pourraient bien vite le ramener à la raison : internet n'est pas, contrairement aux apparences, un outil gratuit.
Il demande du temps, les changements n'y sont pas toujours possibles, les pièges tarifaires fréquents et les conseils sur le meilleur rapport qualité prix (pour l'instant) impossibles. C'est là, bien entendu, qu'intervient le savoir-faire et l'expertise de l'agent de voyages.
Ce discours, on vous le serine depuis des mois. Il est véridique mais il faut le nuancer. Depuis l'avènement de la Commission zéro aux USA, les agences qui ont vendu, arrêté de vendre de la billetterie (mais est-ce un mal ?) ou revendu leur boutique, sont légion.
Y-a-t'il une vie après la commission zéro ? Certainement. Les pistes ne manquent pas : vendre les low cost en prenant des frais de dossier, privilégier des compagnies étrangères, augmenter sa part de marché tourisme, etc.
Cependant, l'honnêteté commande de dire que les agences indépendantes partent avec un handicap : elles ne bénéficieront pas de l'effet réseau et donc pas des mêmes tarifs en net remit de ces derniers.
C'est un vaste chantier qui s'ouvre pour quelques mois mais il va falloir attendre quelques mois avant de pouvoir dire ce que nous reserve l'avenir...
Comme si cela ne suffisait pas, la menace longtemps latente d'une baisse significative des commissions aériennes est désormais devenue très concrète. D'ici la fin de l'année, Air France et le Snav devront avoir mis sur pied un système qui permette à l'une de faire des économies et à l'autre de ne pas y laisser des plumes.
Antinomique ? Les spécialistes avec un feutre et un paper board ont tôt fait de vous démontrer que non. Mais faut-il vraiment les croire ? Oui, si le client est effectivement prêt à accepter de payer un service qui était jusqu'ici gratuit.
Non, si ce dernier décide qu'il pourra se débrouiller seul compte tenu des outils internet désormais à sa disposition.
Faut-il broyer du noir pour autant ? Nous ne le pensons pas même si l'optimisme béat affiché par les premiers intéressés (les compagnies) a quelque chose de suspect.
Bien entendu, vous n'empêcherez jamais un client d'aller réserver son billet d'avion sur internet.
Mais la profusion de tarifs, de compagnies et d'aéroports pourraient bien vite le ramener à la raison : internet n'est pas, contrairement aux apparences, un outil gratuit.
Il demande du temps, les changements n'y sont pas toujours possibles, les pièges tarifaires fréquents et les conseils sur le meilleur rapport qualité prix (pour l'instant) impossibles. C'est là, bien entendu, qu'intervient le savoir-faire et l'expertise de l'agent de voyages.
Ce discours, on vous le serine depuis des mois. Il est véridique mais il faut le nuancer. Depuis l'avènement de la Commission zéro aux USA, les agences qui ont vendu, arrêté de vendre de la billetterie (mais est-ce un mal ?) ou revendu leur boutique, sont légion.
Y-a-t'il une vie après la commission zéro ? Certainement. Les pistes ne manquent pas : vendre les low cost en prenant des frais de dossier, privilégier des compagnies étrangères, augmenter sa part de marché tourisme, etc.
Cependant, l'honnêteté commande de dire que les agences indépendantes partent avec un handicap : elles ne bénéficieront pas de l'effet réseau et donc pas des mêmes tarifs en net remit de ces derniers.
C'est un vaste chantier qui s'ouvre pour quelques mois mais il va falloir attendre quelques mois avant de pouvoir dire ce que nous reserve l'avenir...