Comment se passe la reprise des agences Univairmer ?
Cette question, beaucoup la pose à François Piot, PDG de Prêt-à-Partir, plus de six mois après avoir repris 17 agences (Univairmer, Itinéa et Ama Tourisme) suite à la liquidation du réseau dirigé à cette époque par Thibaut Aufort et Lucas Gebhard.
Rappelez-vous, le 28 mars 2025, la présidente du tribunal de commerce de Compiègne rendait sa décision et désignait Prêt-à-Partir comme repreneur des agences ex-Univairmer à : Aix-les-Bains, Albertville, Arles, Chambéry, Chantilly, Mâcon, Nîmes, Pontcharra, Roanne, Saint-Jean-de-Maurienne, Thonon-les-Bains, et Voiron ainsi que des ex-Tomorrow à Bourg-en-Bresse, Ambérieu, Grenoble, Seyssins, Châtte-Saint-Marcelin (ces 3 dernières AMA Tourisme).
A lire aussi : Tomorrow Travel acquiert AMA Tourisme de Valéry Muggeo
Cette question, beaucoup la pose à François Piot, PDG de Prêt-à-Partir, plus de six mois après avoir repris 17 agences (Univairmer, Itinéa et Ama Tourisme) suite à la liquidation du réseau dirigé à cette époque par Thibaut Aufort et Lucas Gebhard.
Rappelez-vous, le 28 mars 2025, la présidente du tribunal de commerce de Compiègne rendait sa décision et désignait Prêt-à-Partir comme repreneur des agences ex-Univairmer à : Aix-les-Bains, Albertville, Arles, Chambéry, Chantilly, Mâcon, Nîmes, Pontcharra, Roanne, Saint-Jean-de-Maurienne, Thonon-les-Bains, et Voiron ainsi que des ex-Tomorrow à Bourg-en-Bresse, Ambérieu, Grenoble, Seyssins, Châtte-Saint-Marcelin (ces 3 dernières AMA Tourisme).
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La reprise d'Univairmer : une opportunité stratégique et humaine
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Cette reprise, approuvée par le tribunal, ne s’inscrit pas dans une logique d’expansion à tout prix, rappelle le dirigeant dans son traditionnel post du dimanche partagé sur LinkedIn : « Il ne s’agissait pas d’ajouter des points de vente à notre réseau, mais de répondre à une opportunité stratégique et humaine ».
Dès les premières semaines, la priorité a été donnée à la stabilité des équipes et à la continuité du service client. Les collaborateurs repris, majoritairement inquiets pour leurs clients plus que pour leur propre avenir, ont rapidement été intégrés. Six mois après, seuls deux départs sont à déplorer, ajoute François Piot.
Sur le plan économique, la reprise s’effectue dans un contexte particulier. Le patron de Prêt-à-Partir recontextualise : l’exercice 2024 a démarré sans portefeuille clients et en cours de saison.
« L’essentiel des ventes était déjà passé, ce qui n’a pas empêché certaines équipes de démarrer sur les chapeaux de roues. Ce qui ne nous empêche pas non plus de perdre des sous – ce qui était prévu -, au rythme d’environ six mille euros par agence et par mois. ».
« Certaines agences sont clairement à la peine, en particulier en raison de mouvements de personnel qui les ont affectées dans les mois précédant la faillite. Notre rôle, et notre devoir, c’est de leur laisser du temps et de leur donner une chance de repartir à la conquête des clients perdus ou égarés, qui ne sont jamais très loin. » ajoute François Piot.
Dès les premières semaines, la priorité a été donnée à la stabilité des équipes et à la continuité du service client. Les collaborateurs repris, majoritairement inquiets pour leurs clients plus que pour leur propre avenir, ont rapidement été intégrés. Six mois après, seuls deux départs sont à déplorer, ajoute François Piot.
Sur le plan économique, la reprise s’effectue dans un contexte particulier. Le patron de Prêt-à-Partir recontextualise : l’exercice 2024 a démarré sans portefeuille clients et en cours de saison.
« L’essentiel des ventes était déjà passé, ce qui n’a pas empêché certaines équipes de démarrer sur les chapeaux de roues. Ce qui ne nous empêche pas non plus de perdre des sous – ce qui était prévu -, au rythme d’environ six mille euros par agence et par mois. ».
« Certaines agences sont clairement à la peine, en particulier en raison de mouvements de personnel qui les ont affectées dans les mois précédant la faillite. Notre rôle, et notre devoir, c’est de leur laisser du temps et de leur donner une chance de repartir à la conquête des clients perdus ou égarés, qui ne sont jamais très loin. » ajoute François Piot.
"Le véritable test est attendu pour la saison 2026"
Le véritable test est attendu pour la saison 2026, période qui permettra de mesurer l’efficacité du redémarrage. Cependant, le dirigeant tempère : « l’enlisement politique et dogmatique que nous connaissons en ce moment dans notre pays, prélude à une inéluctable phase d’austérité très impopulaire, (qui) viendra compliquer la lecture des résultats et l’analyse des efforts déployés. »
Au-delà des enjeux financiers, cette reprise a permis à Prêt à Partir d’expérimenter de nouvelles formes de collaboration. Certaines équipes Univairmer, désireuses d’indépendance, ont été accompagnées vers la création de structures mixtes où le groupe reste actionnaire minoritaire.
C’est le cas de Laurence et Anaïs Gutieres. Elles ont repris les deux agences ex-Univairmer d'Arles et Nîmes reprises par Prêt-à-Partir. Cette opération a été réalisée avec le soutien capitalistique et opérationnel du groupe dirigé par François Piot.
Elles reprennent également l'agence d'un adhérent du réseau situé à Martigues.
« Sans ce projet, Laurence Gutieres, qui est la mère d’Anaïs, aurait probablement quitté le métier » ajoute François Piot.
Un modèle similaire est à l’étude à Grenoble avec l’équipe Ama Tourisme.
Au-delà des enjeux financiers, cette reprise a permis à Prêt à Partir d’expérimenter de nouvelles formes de collaboration. Certaines équipes Univairmer, désireuses d’indépendance, ont été accompagnées vers la création de structures mixtes où le groupe reste actionnaire minoritaire.
C’est le cas de Laurence et Anaïs Gutieres. Elles ont repris les deux agences ex-Univairmer d'Arles et Nîmes reprises par Prêt-à-Partir. Cette opération a été réalisée avec le soutien capitalistique et opérationnel du groupe dirigé par François Piot.
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« Sans ce projet, Laurence Gutieres, qui est la mère d’Anaïs, aurait probablement quitté le métier » ajoute François Piot.
Un modèle similaire est à l’étude à Grenoble avec l’équipe Ama Tourisme.
Le modèle n'est pas totalement nouveau. Le groupe a soutenu par le passé l’ouverture ou le rachat d’agences indépendantes notamment "À Chacun son Voyage" (Ingrid Vaudaine), Agis Voyages (François Calvinop) ou encore Privilège Voyages.
« Il y a dix-sept ans, nous avons accompagné Bernard Benhamou dans le rachat de Privilège Voyages » rappelle t-il, « passant de onze à près de cinquante millions de volume d’affaires, notamment grâce à plusieurs rachats. »
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