Les professionnels du port craignent de voir Nice perdre des escales au profit de ports plus compétitifs - DepositPhotos.com, alexGukBO
Au cœur du conflit entre la Métropole et les professionnels du port de Nice figure la volonté d’instaurer une taxe environnementale locale dite "pollueurs-payeurs".
Cette nouvelle taxation s’ajouterait à la taxe nationale sur la croisière de 15 euros par passager, récemment votée au Sénat, et provoquerait, selon l’Union Maritime 06, une augmentation brutale des redevances pouvant dépasser les 300%.
Les tensions portent également sur le projet d’installer des terrasses de restaurants sur le quai des Deux-Emmanuels, en plein cœur des opérations portuaires.
Les professionnels estiment que cette implantation empiéterait sur les voies de circulation, compliquerait les embarquements et les débarquements, et introduirait des risques majeurs en matière de sûreté, dans un contexte où les comptes du port ont déjà été lourdement sollicités par l’organisation du Sommet de l’Océan.
À cela s’ajoutent désormais les 29 millions d’euros prévus pour la connexion électrique à quai (CENAQ), un investissement jugé particulièrement élevé au regard du niveau d’activité du port.
Cette nouvelle taxation s’ajouterait à la taxe nationale sur la croisière de 15 euros par passager, récemment votée au Sénat, et provoquerait, selon l’Union Maritime 06, une augmentation brutale des redevances pouvant dépasser les 300%.
Les tensions portent également sur le projet d’installer des terrasses de restaurants sur le quai des Deux-Emmanuels, en plein cœur des opérations portuaires.
Les professionnels estiment que cette implantation empiéterait sur les voies de circulation, compliquerait les embarquements et les débarquements, et introduirait des risques majeurs en matière de sûreté, dans un contexte où les comptes du port ont déjà été lourdement sollicités par l’organisation du Sommet de l’Océan.
À cela s’ajoutent désormais les 29 millions d’euros prévus pour la connexion électrique à quai (CENAQ), un investissement jugé particulièrement élevé au regard du niveau d’activité du port.
Appliquer la Charte Croisière Durable
Autres articles
-
PortMiami et Port Canaveral se disputent le titre de premier port de croisière mondial
-
Taxe croisière : CLIA met en garde contre une fiscalité cumulative
-
Explora Journeys dévoile "Endless Worlds", son premier tour du monde en 2029
-
Croisières : le Sénat rallume le débat avec une taxe de 15 € par escale
-
Sète Cruise Dating : le port mise sur les petites unités pour monter en gamme
À ces inquiétudes s’ajoute un grief plus général : celui d’un dialogue devenu quasi inexistant.
L’Union Maritime 06 affirme que ses alertes répétées n’ont pas été prises en compte, et considère que la convocation en urgence d’un nouveau Conseil portuaire ce jeudi 4 décembre, ne respecte pas les délais réglementaires prévus par le Code des transports.
Les acteurs n’excluent pas de saisir la justice pour contester cette procédure.
Dans un contexte jugé instable, la profession dit avoir, pourtant, transmis plusieurs propositions pour rétablir un cadre clair et prévisible. Elle demande notamment l’application de la Charte Croisière Durable, signée au niveau national pour définir une tarification incitative aux compagnies engagées dans la réduction de leurs impacts.
Elle souhaite également que le futur arrêté préfectoral encadrant les escales dans les Alpes-Maritimes soit intégré à la réflexion stratégique locale, que la taxe environnementale soit clarifiée dans son périmètre réel et son articulation avec les textes nationaux.
En toile de fond, une inquiétude revient chez de nombreux opérateurs : celle de voir Nice, mais aussi Villefranche-sur-Mer, concernés par l'arrêté préfectoral, perdre des escales au profit de ports voisins perçus comme plus lisibles et stables en matière de gouvernance et de tarification.
L’Union Maritime 06 affirme que ses alertes répétées n’ont pas été prises en compte, et considère que la convocation en urgence d’un nouveau Conseil portuaire ce jeudi 4 décembre, ne respecte pas les délais réglementaires prévus par le Code des transports.
Les acteurs n’excluent pas de saisir la justice pour contester cette procédure.
Dans un contexte jugé instable, la profession dit avoir, pourtant, transmis plusieurs propositions pour rétablir un cadre clair et prévisible. Elle demande notamment l’application de la Charte Croisière Durable, signée au niveau national pour définir une tarification incitative aux compagnies engagées dans la réduction de leurs impacts.
Elle souhaite également que le futur arrêté préfectoral encadrant les escales dans les Alpes-Maritimes soit intégré à la réflexion stratégique locale, que la taxe environnementale soit clarifiée dans son périmètre réel et son articulation avec les textes nationaux.
En toile de fond, une inquiétude revient chez de nombreux opérateurs : celle de voir Nice, mais aussi Villefranche-sur-Mer, concernés par l'arrêté préfectoral, perdre des escales au profit de ports voisins perçus comme plus lisibles et stables en matière de gouvernance et de tarification.


















