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Retards, annulations dans l'aérien : quels sont les bons et mauvais élèves ?

Palmarès Flightright des aéroports et compagnies aériennes


Flightright spécialiste des droits des passagers vient de faire paraître son bilan 2019 des retards et annulations dans le transport aérien. Aéroports, compagnies aériennes, quels sont les bons et mauvais élèves.


Rédigé par le Mercredi 18 Décembre 2019

Après un bilan lourd en 2017 (553 millions) et une année particulièrement rude pour les passagers en 2018 (562 millions), rythmée par de nombreuses grèves, le premier semestre de l’année 2019 avait plutôt bien commencé en présentant un taux d’incidents beaucoup plus faible et un montant d’indemnités potentiellement dues à la hauteur de 183 millions d’euros. Quelques mois plus tard qu’en est-il ?

La fin d’année 2019 n’a pas été tendre avec les voyageurs. Grève des contrôleurs aériens, de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC), faillites de plusieurs compagnies dont Aigle Azur et XL Airways et de l’illustre entreprise britannique Thomas Cook…

Le bilan s’est alourdi et les indemnités potentiellement dues aux passagers s’élève en décembre à 395 millions d’euros, selon un bilan Flightright. Depuis le début des grèves nationales de décembre près de 1500 vols (13,55%) ont été annulés. En comparaison, moins de 78 vols avaient été annulés à la même période en 2018 (0,66%).

Dans ce contexte quelles sont les compagnies qui affichent des retards et celles qui annulent le plus. Zoom sur les bons et mauvais éléves.

Quid des retards ?

Parmi les compagnies les plus ponctuelles de l’année, Lufthansa et HOP! tirent leur épingle du jeu en remportant la première place ex aequo avec respectivement 0,1% de retards seulement au départ de la France. Elles sont suivies d’Air France, KLM et Volotea (0,2% de retards).

Le bilan est moins clément pour Tunisair et Aigle Azur qui enregistrent chacun 3,9% et 2,4% de retard. Si la première se fait régulièrement épingler, la compagnie Aigle Azur quant à elle, a connu des heures bien sombres puisqu’elle a dû cesser ses activités en septembre 2019. Elles sont suivies de Vueling (0,9%), Ryanair (0,7%) et de la compagnie low cost britannique Flybe (0,6%) qui ferme ce podium.

Quid des annulations ?

Parmi les compagnies ayant enregistré le plus d’annulations au départ de la France, sans grandes surprises British Airways tient la première place de ce classement avec 2,3% de vols annulés.

La compagnie a en effet subi une année forte en déboires puisque que, comme Aigle Azur (2% de vols annulés), elle a fait faillite. Elle est suivie de la compagnie Hop! qui sombre peu à peu depuis l’annonce de la suppression de la marque “Hop” par Air France il y a un peu plus d’un an.

Si cette dernière excelle dans la ponctualité (0,1% de vols retardés), elle obtient un bonnet d’âne pour les annulations (2,1% d’annulations). Ce n’est pas le cas de Volotea (0,3%) et Air France (0,4%) qui obtiennent un sans-faute aux côté des compagnies Turkish Airlines (0,3%), Air Corsica (0,4%) et Wizz Air (0,4%)

Et les aéroports ?

Côté aéroports, Paris Charles de Gaulle donne l’exemple en étant irréprochable tant sur sa ponctualité (0,3% de vols retardés) que son taux d’annulation (0,6% de vols annulés). Ce n’est pas le cas de Paris Beauvais et Bastia qui, s’ils ont assuré la plupart de leurs vols (0,7% et 0,3%), se retrouvent dans le flop des retards (0,4% et 0,8%).

Source : Les chiffres et informations présentées proviennent de la base de données Flightright sur une période allant du 01/01/2019 au 10/12/2019


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