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Découvrez l’autre rivière d'Ardèche à découvrir en canoë, loin des foules

Chassezac, l’Ardèche en douce…


Au sud du département, Chassezac, ce cours d’eau peu connu s’ouvre aussi à la pratique du canoë, par une agréable navigation entre de hautes falaises. Un antidote bienvenu à la rivière Ardèche, propice à la contemplation et à la baignade… sans la foule de sa célèbre voisine.


Rédigé par Jean-François Rust le Samedi 10 Mai 2025

Chassezac, découvrez l’autre Ardèche à découvrir en canoë, loin de la foule - JFR
Chassezac, découvrez l’autre Ardèche à découvrir en canoë, loin de la foule - JFR
C’est toujours la même histoire avec le canoë. Il faut prévoir son pique-nique et celui des enfants (surtout pas de beurre, de fruits mous ou de gâteaux coulants…).

Mettre un short et un tee-shirt – et non pas torse nu, car le soleil tape sur l’eau. Enfiler un chapeau ou une casquette et des chaussures de sport, même si elles seront mouillées (les cailloux, pieds nus, font mal aux pieds).

Arrimer ses lunettes si l’on en porte avec un cordon passé autour du cou – car une fois tombées dans l’eau, adieu ! Se délester du superflu pour tasser l’essentiel dans le bidon étanche, la nourriture, les clefs de voiture, la serviette de bain, la bouteille d’eau, la crème solaire... Ecouter les conseils du prestataire pour savoir où s’arrêter, quels sont les « rapides » à franchir, les gestes à faire si l’on chavire…

Quand tout ce check-up est achevé, au milieu d’enfants forcément excités, on peut enfin partir, dûment revêtu d’un gilet de sauvetage.

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4 km en aval des Vans, en sud Ardèche en canoë

Comme au départ des 24h du Mans, il faut rejoindre son « véhicule » à pied. Heureusement sans courir ! Installé dans un pré au bord de la rivière, sur la commune de Chassagnes, 4 km en aval des Vans, le parc de canoës du prestataire Ceven’Aventure Passion est conséquent. Bateau trainé jusqu’à l’eau fraîche, il ne reste plus qu’à s’assoir dedans et à glisser dans le – léger – courant.

Partir tôt le matin est un avantage. La plupart des familles ne sont pas encore arrivées et si celles déjà sur place décident de musarder, on se retrouve vite en pôle position sur la rivière, offerte alors en exclusivité.

L’entame du parcours est tranquille. Elle dévoile des berges gentiment boisées, quelques plagettes isolées et surtout, l’absence totale de trafic sur les rives, dépourvues de routes et de sentiers.

Une petite heure s’écoule à ce rythme, loin de l’affluence que connait déjà la rivière Ardèche au même instant, une trentaine de km au nord. Le niveau d’eau n’est pas très élevé, le coup de pagaie devient régulier, adultes et enfants sont prêts à « affronter » les premiers rapides.

« Rapide » de Rouchetou

Ils n’ont rien d’impressionnants – c’est pour cela que le Chassezac convient aux familles avec de jeunes enfants. Mais ils pimentent la descente en offrant de courtes poussées d’adrénaline. Après le passage du rapide de Rouchetou, voici poindre celui des Dalles.

Il faut pagayer plus fort dans le courant quand survient, juste après, le premier temps fort du parcours : l’arrêt au pied d’une falaise en « escaliers », dont les marches sont autant de plongeoirs naturels pour s’élancer dans la rivière.

Les ados en raffolent mais pas trop haut, n’est-ce-pas, car le danger guette. Plus profonde, l’eau est ici propice à la baignade. Un vrai plaisir que de crawler vers l’aval en se laissant porter par le courant… Ce spot est l’un des mieux adaptés pour un pique-nique et parfait pour la sieste sur les dalles en pierre calcaire, chauffées par le soleil.

Parois stratifiées

La suite est plus spectaculaire. Après le rapide de l’Île où un photographe posté sur la rive immortalise ce passage mouvementé, la rivière glisse au pied de hautes falaises qui ferment la rive gauche. Stratifiées en couches superposées, ces parois s’affinent au sommet en pics esseulés. Un vent frais remonte de l’aval, accéléré dans le corridor.

Des oiseaux volent au ras de l’eau (des hirondelles ?) tandis que des buses à l’affût tournoient dans le ciel bleu azur. Pas de cris humains, ni de bruits parasites… : nous sommes quasiment seuls et glissons la tête en l’air, jusqu’à effleurer de la main cette muraille fascinante.

A la sortie d’une boucle, marquée par le rapide de la Truite, la vallée s’élargit. Tout en haut, rive droite, c’est le bois de Païolive, terrain de randonnée. A gauche, d’autres ressauts de falaise et des rochers plantés dans l’eau s’affichent comme autant de plongeoirs naturels.

Une descente de 7 km

Il est encore temps de s’arrêter pour le goûter, patauger ou farnienter. Le franchissement du rapide du Mazet, dernier « obstacle » de la descente, signe l’arrivée imminente au pont de Mazet, terme de la balade.

A droite, un immense bloc rocheux sert de sautoir gigantesque aux ados du coin, en quête de gloire et de sensations. Vu la hauteur, s’élancer du sommet est inconscient. Encore quelques coups de pagaie et il faut accoster rive gauche, remonter son canoë sur une esplanade et se déséquiper.

Rodées, les équipes de Ceven’Aventure Passion ont mis en place des navettes routières pour revenir au point de départ. En pagayant constamment, il faut moins de 2h pour effectuer la descente, estimée à 7 km.

Mais avec le pique-nique, les enfants et les arrêts impromptus, b[mieux vaut compter la journée, histoire d’en profiter pleinement.] Le Chassezac mérite bien ce temps long pour rapporter un vrai souvenir de vacances.

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Tags : ardeche, canoe
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