Dans les coulisses du site de Conseils aux Voyageurs du Quai d'Orsay - Photo DR
TourMaG.com - Comment s'élaborent les recommandations du site de conseils aux voyageurs ?
Didier Le Bret : "Je travaille avec une équipe de 50 personnes qui s'occupent de récolter et d'analyser les risques pour nos compatriotes dans le monde entier, qu'ils soient naturels sanitaires ou politiques.
De fait, notre site de conseils aux voyageurs évolue constamment au gré de l'actualité.
Nous opérons environ 1 000 changements par an, soit quasiment trois par jours.
Notre budget de fonctionnement s'élève à 1,8 million d'euros, dont la moitié est envoyé dans nos ambassades pour qu'elles puissent s'équiper en radio, rations de survies…"
Didier Le Bret : "Je travaille avec une équipe de 50 personnes qui s'occupent de récolter et d'analyser les risques pour nos compatriotes dans le monde entier, qu'ils soient naturels sanitaires ou politiques.
De fait, notre site de conseils aux voyageurs évolue constamment au gré de l'actualité.
Nous opérons environ 1 000 changements par an, soit quasiment trois par jours.
Notre budget de fonctionnement s'élève à 1,8 million d'euros, dont la moitié est envoyé dans nos ambassades pour qu'elles puissent s'équiper en radio, rations de survies…"
Un nouveau code couleur plus précis
Didier Le Bret, directeur du centre de crise du ministère - DR Ambassade de France
TourMaG.com - In fine, qui prend la décision de déconseiller un pays ?
Didier Le Bret : "Nous avons un processus normé et intervenons après avoir examiné toute une série de critères. Nous sommes également en contact permanent avec nos ambassades.
Nous tentons d'être le plus neutre possible, afin d'éviter de politiser les choses.
La cartographie n'est qu'un élément d'information. Lorsqu'il faut agir rapidement, nous publions un avis de dernière minute, plus flexible et plus précis qu'une carte.
Prenons par exemple le cas de l'Egypte, dont les couleurs sur la carte n'ont pas changé suite aux derniers évènements du Caire.
En effet, les Français ne constituent pas la cible de ces manifestations. Certes la situation est volatile, mais elle n'est pas menaçante envers nos compatriotes.
Nous échangeons constamment avec les entreprises locales qui ont une bonne perception du terrain. Si la situation devenait plus critique, nous ferions alors évoluer la carte. "
Didier Le Bret : "Nous avons un processus normé et intervenons après avoir examiné toute une série de critères. Nous sommes également en contact permanent avec nos ambassades.
Nous tentons d'être le plus neutre possible, afin d'éviter de politiser les choses.
La cartographie n'est qu'un élément d'information. Lorsqu'il faut agir rapidement, nous publions un avis de dernière minute, plus flexible et plus précis qu'une carte.
Prenons par exemple le cas de l'Egypte, dont les couleurs sur la carte n'ont pas changé suite aux derniers évènements du Caire.
En effet, les Français ne constituent pas la cible de ces manifestations. Certes la situation est volatile, mais elle n'est pas menaçante envers nos compatriotes.
Nous échangeons constamment avec les entreprises locales qui ont une bonne perception du terrain. Si la situation devenait plus critique, nous ferions alors évoluer la carte. "
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TourMaG.com - Certains professionnels déplorent parfois le manque de réactivité ou au contraire le laxisme sur certaines destinations. Que leur répondez-vous ?
Didier Le Bret : "Nous essayons d'être le plus réactif possible. C'est un critère qui nous est imposé depuis notre certification ISO 9001.
Pour affiner nos analyses, nous avons fait évoluer en juin dernier notre code couleur. Auparavant, un pays passait directement du vert à l'orange. Désormais, il existe une couleur intermédiaire, le jaune qui recommande la vigilance.
Viennent ensuite l'orange, déconseillant le pays sauf pour raison impérative et enfin le rouge, la dernière étape. Ces quatre codes couleurs permettent d'évaluer plus graduellement une situation.
Nos conseils restent prescriptifs, ils ont vocation à informer le visiteur sans lui interdire de se déplacer.
Néanmoins, lorsqu'un TO décide de maintenir un circuit alors même que nous avons déconseillé la zone, ses clients pourront certainement se retourner contre lui en cas de problème, en s'appuyant sur notre carte."
Didier Le Bret : "Nous essayons d'être le plus réactif possible. C'est un critère qui nous est imposé depuis notre certification ISO 9001.
Pour affiner nos analyses, nous avons fait évoluer en juin dernier notre code couleur. Auparavant, un pays passait directement du vert à l'orange. Désormais, il existe une couleur intermédiaire, le jaune qui recommande la vigilance.
Viennent ensuite l'orange, déconseillant le pays sauf pour raison impérative et enfin le rouge, la dernière étape. Ces quatre codes couleurs permettent d'évaluer plus graduellement une situation.
Nos conseils restent prescriptifs, ils ont vocation à informer le visiteur sans lui interdire de se déplacer.
Néanmoins, lorsqu'un TO décide de maintenir un circuit alors même que nous avons déconseillé la zone, ses clients pourront certainement se retourner contre lui en cas de problème, en s'appuyant sur notre carte."
