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Le marché de l’etourisme qui se chiffre en milliards et connaît aujourd’hui une croissance exponentielle, attire les convoitises. Pas étonnant donc, dès lors qu’on possède un site en ligne qui s’adresse à une clientèle captive de voyageurs, de vouloir sa part du gâteau.
C’est le calcul (simpliste ?) d’Aéroports de Paris qui a crû qu’il suffisait d’installer sur son site qui déclare mensuellement 800 000 visites, un module de vente de voyage en marque blanche pour toucher le jackpot.
Or, à supposer (ce qui n’est pas démontré) qu’ADP ait juridiquement le droit de proposer aux visiteurs de son site de la vente de forfaits en ligne, en-a-t’il la légitimé ?
Autrement dit, est-il moral pour un établissement public qui fonctionne entre autre grâce à la collecte des taxes des passagers que lui sont adressés par les agents de voyages, d’en profiter pour leur faire de la concurrence déloyale ?
Quelle légitimité pour ADP ?
N’aurait-il pas été davantage politiquement correct (juste retour d’ascenseur) d’en faire profiter ces mêmes professionnels en renvoyant les acheteurs éventuels vers l’agence la plus proche ? C'est d'ailleurs le modèle qu'a adopté Nice-Côte d'Azur avec "Plaisir de Partir" ou encore celui de Marseille avec Cap Evasion.
Si une telle éventualité était validée par les pouvoirs publics (et les tribunaux ?), on peut imaginer que la Poste (qui avait des velléités en la matière) et tout autre service public ou d’intérêt général, puisse aussi proposer demain des voyages en ligne à ses administrés ou usagers. Les solutions techniques existent (la preuve…) et ça se met en place comme une lettre à la poste...
La perspective fait frémir mais n’est pas exclue. Catastrophique ? Pas forcément. Il y a un côté positif dans cette banalisation du voyage sur le web : un retour plus que probable à moyen terme des clients dans les agences plutôt qu'avoir affaire à des robots mails qui se bornent à faire de la mise en boîte (email), dans tous les sens du terme.
C’est le calcul (simpliste ?) d’Aéroports de Paris qui a crû qu’il suffisait d’installer sur son site qui déclare mensuellement 800 000 visites, un module de vente de voyage en marque blanche pour toucher le jackpot.
Or, à supposer (ce qui n’est pas démontré) qu’ADP ait juridiquement le droit de proposer aux visiteurs de son site de la vente de forfaits en ligne, en-a-t’il la légitimé ?
Autrement dit, est-il moral pour un établissement public qui fonctionne entre autre grâce à la collecte des taxes des passagers que lui sont adressés par les agents de voyages, d’en profiter pour leur faire de la concurrence déloyale ?
Quelle légitimité pour ADP ?
N’aurait-il pas été davantage politiquement correct (juste retour d’ascenseur) d’en faire profiter ces mêmes professionnels en renvoyant les acheteurs éventuels vers l’agence la plus proche ? C'est d'ailleurs le modèle qu'a adopté Nice-Côte d'Azur avec "Plaisir de Partir" ou encore celui de Marseille avec Cap Evasion.
Si une telle éventualité était validée par les pouvoirs publics (et les tribunaux ?), on peut imaginer que la Poste (qui avait des velléités en la matière) et tout autre service public ou d’intérêt général, puisse aussi proposer demain des voyages en ligne à ses administrés ou usagers. Les solutions techniques existent (la preuve…) et ça se met en place comme une lettre à la poste...
La perspective fait frémir mais n’est pas exclue. Catastrophique ? Pas forcément. Il y a un côté positif dans cette banalisation du voyage sur le web : un retour plus que probable à moyen terme des clients dans les agences plutôt qu'avoir affaire à des robots mails qui se bornent à faire de la mise en boîte (email), dans tous les sens du terme.