La billetterie restait le pilier de la profession, nonobstant l’irrésistible ascension de la Toile... /photo dr
Le 1er avril 2005 a été la date choisie par Air France pour faire une très mauvaise farce aux agences de voyages : le passage officiel à la Commission zéro.
Las, ce n’était pas un poisson d’avril, mais bien du “béton gravé dans le marbre”, comme aurait dit César Balderacchi, ancien président du Snav qui avait profité de la torpeur de l’été 2004 pour signer officiellement (et un à peu à la sauvette) avec Air France la fin des commissions versées aux agences mandataires.
Lorsque TourMaG.com balance le scoop, c’est la stupeur. Richard Vainopoulos, étranglé, enrage : “Cette signature n'a aucune valeur ! "
Las, à la stupeur succède la consternation. A fin mars 2005, le réseau de distribution représentait environ 78 % du chiffre d’affaires de la billetterie.
Il fallait oser ! Mais Air France qui à l’époque était sur un petit nuage, n’en a cure. Sa fusion avec KLM et la montée en charge des ventes en ligne, lui donne des ailes.
Peut-être voit-elle déjà un jour la fin de la dépendance à ce réseau d’empêcheurs d’encaisser des ronds.
Las, ce n’était pas un poisson d’avril, mais bien du “béton gravé dans le marbre”, comme aurait dit César Balderacchi, ancien président du Snav qui avait profité de la torpeur de l’été 2004 pour signer officiellement (et un à peu à la sauvette) avec Air France la fin des commissions versées aux agences mandataires.
Lorsque TourMaG.com balance le scoop, c’est la stupeur. Richard Vainopoulos, étranglé, enrage : “Cette signature n'a aucune valeur ! "
Las, à la stupeur succède la consternation. A fin mars 2005, le réseau de distribution représentait environ 78 % du chiffre d’affaires de la billetterie.
Il fallait oser ! Mais Air France qui à l’époque était sur un petit nuage, n’en a cure. Sa fusion avec KLM et la montée en charge des ventes en ligne, lui donne des ailes.
Peut-être voit-elle déjà un jour la fin de la dépendance à ce réseau d’empêcheurs d’encaisser des ronds.
La billetterie reste le pilier de la profession
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Allez savoir. Toujours est-il que les réseaux craignent le pire, même s’ils se sont bien préparés.
La billetterie reste le pilier de la profession, nonobstant l’irrésistible ascension de la Toile qui n‘échappe pas aux professionnels
Mais dans l’immédiat, et de gré ou de force il va falloir en faire son deuil.
La profession fait contre mauvaise fortune bon cœur et ce qui devait arriver arriva : la billetterie loisirs, les agences en ont fait leur deuil.
Avec le recul, certains patrons de réseaux s’en félicitent. Pour eux, la Commission zéro remplacée par les frais de dossier, a permis aux distributeurs de mieux gagner leur vie.
Tout le monde n’est pas d’accord avec cette thèse.
La billetterie reste le pilier de la profession, nonobstant l’irrésistible ascension de la Toile qui n‘échappe pas aux professionnels
Mais dans l’immédiat, et de gré ou de force il va falloir en faire son deuil.
La profession fait contre mauvaise fortune bon cœur et ce qui devait arriver arriva : la billetterie loisirs, les agences en ont fait leur deuil.
Avec le recul, certains patrons de réseaux s’en félicitent. Pour eux, la Commission zéro remplacée par les frais de dossier, a permis aux distributeurs de mieux gagner leur vie.
Tout le monde n’est pas d’accord avec cette thèse.
"La commission zéro a pénalisé beaucoup d'agences de voyages..."
Christian Boireau (AF) et César Balderacchi (Snav) lors de la signature en juillet 2004
En 2009, Michel Messager, secrétaire général de l’APST, déclarait lors d’une convention : "Avec le recul nous observons que la commission zéro, comme vous dites, a pénalisé beaucoup d'agences de voyages.
Certes, elles prennent des frais d'interventions et de services mais, il faut le souligner, un certain nombre le faisait déjà à l'époque des commissions versées par les compagnies aériennes...”
Malgré le rude combat des uns et la farouche opposition des autres (Cediv), Air France n’en démordra pas. On connaît la suite...
Dopée par les ventes en ligne et l’insolence de ses résultats sous la houlette du président Spinetta, Air France va mettre une détermination brutale à détricoter ses relations avec les agences de voyages.
Ces dernières se sentent disqualifiées aux yeux de la compagnie et un grand nombre en conçoit une rancune tenace, après en avoir été les vaillants fantassins.
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sur les tarmacs : les low cost se sont (im)posées et les compagnies émirati ont surgi du désert, avec du pétrole, des idées et des arguments sonnants et trébuchants.
Malheureusement pour Air France, on ne refait pas l’histoire. Si certains ont pardonné à la compagnie son inconstance, d’autres lui en veulent encore beaucoup de son infidélité et de son arrogance.
Voilà qui explique sans doute les réactions virulentes à notre l’article de ce lundi car comme disait mon oncle Gaspard, " Quand on sème le vent... on récolte la tempête !"
Certes, elles prennent des frais d'interventions et de services mais, il faut le souligner, un certain nombre le faisait déjà à l'époque des commissions versées par les compagnies aériennes...”
Malgré le rude combat des uns et la farouche opposition des autres (Cediv), Air France n’en démordra pas. On connaît la suite...
Dopée par les ventes en ligne et l’insolence de ses résultats sous la houlette du président Spinetta, Air France va mettre une détermination brutale à détricoter ses relations avec les agences de voyages.
Ces dernières se sentent disqualifiées aux yeux de la compagnie et un grand nombre en conçoit une rancune tenace, après en avoir été les vaillants fantassins.
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sur les tarmacs : les low cost se sont (im)posées et les compagnies émirati ont surgi du désert, avec du pétrole, des idées et des arguments sonnants et trébuchants.
Malheureusement pour Air France, on ne refait pas l’histoire. Si certains ont pardonné à la compagnie son inconstance, d’autres lui en veulent encore beaucoup de son infidélité et de son arrogance.
Voilà qui explique sans doute les réactions virulentes à notre l’article de ce lundi car comme disait mon oncle Gaspard, " Quand on sème le vent... on récolte la tempête !"