AirHelp livre son bilan de l’été 2023

Entre le 1er juin et le 31 août de cette année, plus de 26 millions de personnes ont pris l'avion depuis les aéroports français.

D'après les chiffres d'AirHelp, une organisation mondiale dédiée à la défense des droits des voyageurs aériens, seulement 58 % de ces passagers ont voyagé à l'heure prévue.

AirHelp a analysé différents paramètres en lien avec le secteur aérien afin de nous permettre de gagner en visibilité.

La ponctualité des vols ne s'est pas améliorée au fil des années. En 2019, seulement 31% des 27,8 millions de passagers avaient rencontré des perturbations. En 2022, ce taux est passé à 40% pour près de 25 millions de voyageurs. Et en 2023, plus de 41% des 26 millions de passagers ont été affectés par des retards ou des perturbations.

En ce qui concerne le trafic aérien mensuel, juillet est le mois le plus populaire parmi les voyageurs, comptant plus de 58 500 vols et dépassant les 9 millions de passagers. Juin le suit de près avec 57 600 vols et un peu plus de 8,8 millions de voyageurs. Enfin, août se positionne en dernier avec 51 600 vols transportant 8 millions de passagers.

Pour les aéroports proposant plus de 200 vols réguliers par mois, Airhelp recense 3 aéroports sur le podium en termes de ponctualité :

• Nantes Atlantique : sur plus de 800 000 passagers, 73% sont partis à l’heure

• Toulouse Blagnac : près de 1 millions de passagers, 71% ont pris leur vol à l’heure

• Bordeaux – Mérignac : 967 000 passagers, et plus de 70% à l’heure

Charles de Gaulle, en plus d'être l'aéroport le plus fréquenté, détient également le record du plus grand nombre de perturbations en matière de ponctualité. Sur plus de 9 millions de passagers cet été, seulement 51% ont décollé à l'heure prévue.

• En cas d'annulation de vol ou de refus d'embarquement au passager, les compagnies aériennes sont tenues d'offrir un vol de remplacement. Toutefois, le passager peut refuser cette option s'il décide de ne pas continuer son voyage, et dans ce scénario, il peut réclamer le remboursement intégral de son billet.

• Lorsque des complications liées au vol entraînent des coûts additionnels (comme la nourriture, l'hébergement ou la perte de bagages), ils doivent être couverts par la compagnie aérienne. Conformément au règlement EC261, qui concerne les vols entrant et sortant de l'UE, les passagers peuvent prétendre à une indemnisation pouvant s'élever jusqu'à 600 euros en cas de retard supérieur à 3 heures à l'arrivée, d'annulation sans notification 14 jours avant le départ, ou de surbooking de la part de la compagnie. Cette réclamation financière peut être effectuée jusqu'à trois ans après la date de vol.

• Néanmoins, le montant de l'indemnisation peut fluctuer selon certaines circonstances, comme des conditions météo adverses ou des situations d'urgence médicale, qui peuvent décharger la compagnie de son obligation d'indemniser.

Même en cas de grève, y compris si elle est préalablement annoncée, les droits des passagers à formuler des réclamations demeurent.