
La première partie de l’enquête dresse le portrait du voyageur d’affaires d’aujourd’hui. Pour ce « routard » des temps modernes, le voyage d’affaires est moins une question de prestige que de développement professionnel et personnel : c’est par exemple une occasion de découvrir des cultures différentes.
De la même manière, une bonne nuit de sommeil ou la ponctualité des vols lui importent plus que les derniers gadgets à la mode ou que les éléments de confort accessoires.
Ce sont les premiers constats issus d’un sondage effectué par la société d’études indépendante Loudhouse auprès de cinq cents voyageurs d’affaires européens.
Fiabilité, sûreté, sécurité… le prix arrive en 6e position !
Lors de la réservation d’un voyage professionnel, les trois premières préoccupations sont globalement :
• la fiabilité (99 %),
• la sûreté (96 %),
• et la sécurité aérienne (94 %).
De ces premiers chiffres, il ressort clairement que le voyageur du 21e siècle désire avant tout limiter les risques et avoir davantage le sentiment de maîtriser les événements. Comparativement, on constate qu’un facteur tel que le prix n’arrive qu’en sixième position pour les voyageurs européens.
Les Français y sont cependant plus sensibles que leurs homologues européens : ils sont 46 % à le considérer comme « très important » (contre 37 % en moyenne européenne). « Même si les besoins des voyageurs d’affaires peuvent être extrêmement variés et sont en constante évolution, la fiabilité, la sûreté et la sécurité sont les trois préoccupations qui ressortent très clairement », souligne David Herrick, Senior vice-président d’American Express Business Travel Europe.
« Le voyageur d’affaires, pour qui le temps est souvent essentiel aujourd’hui, doit être certain que ses voyages se dérouleront sans anicroche et selon les horaires prévus – car un retard à l’arrivée peut entraîner la perte d’une affaire. »
« Dans la conjoncture actuelle, il n’est guère surprenant que la sûreté et la sécurité figurent si haut sur la liste des facteurs clés. Ces dernières années, nous avons constaté un surcroît d’intérêt pour les dispositifs de sûreté et de sécurité, tels que les mesures de suivi des voyageurs dans les situations de crise ; pour le voyageur, ce critère vient bien avant le coût ou la flexibilité en cas d’imprévu. »
Désir de culture : le voyage d’affaires s’est banalisé
L’enquête « Loves and Hates » révèle aussi que l’époque où les voyages d’affaires allaient de pair avec un certain statut et étaient réservés à une élite de cadres dirigeants est révolue. Aujourd’hui, le voyage d’affaires s’est banalisé et les dirigeants eux-mêmes doivent souvent se plier à des politiques voyage strictes.
C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles les voyageurs interrogés ne sont que 16 % en France (et 14 % en moyenne européenne) à dire que le prestige représente pour eux un bon côté du voyage d’affaires.
Pour les trois quarts des voyageurs d’affaires, l’aspect le plus attrayant des déplacements professionnels est qu’ils rendent leur travail plus intéressant. 67 % des voyageurs d’affaires français apprécient de rencontrer de nouvelles personnes et de nouer de nouvelles relations. Par ailleurs, 44 %, contre seulement 32 % en moyenne européenne, apprécient de pouvoir se ménager du temps pour les loisirs.
« Il restera toujours un certain nombre de voyageurs d’affaires pour lesquels le prestige est une priorité absolue et qui ‘avaleront des kilomètres’ pour conserver leur statut de grand voyageur auprès d’une compagnie aérienne ou pour accéder à une classe supérieure », ajoute David Herrick.
« Mais il est intéressant de noter l’apparition de 4 voyageurs avides de culture, qui non seulement considèrent les voyages d’affaires comme un enrichissement professionnel mais aussi comme l’occasion de découvrir de nouveaux styles de vie – ce qui peut souvent s’avérer très précieux à l’heure où les échanges sont de plus en plus mondialisés. »
Agrémenter son séjour : accompagnement par la famille
Interrogés sur ce qui pourrait rendre leurs voyages d’affaires plus agréables, 26 % des voyageurs européens disent que leur principal désir serait de pouvoir être accompagné par un ou plusieurs membres de leur famille ou par des amis.
Concernant l’hébergement, l’accès à l’information et les équipements disponibles figurent également parmi les facteurs plébiscités ; 20 % des personnes interrogées disent que le fait de connaître les meilleurs endroits où aller et de disposer d’un centre d’affaires pleinement équipé comptent parmi les meilleurs moyens pour améliorer leur séjour ; l’intérêt pour les centres d’affaires atteint même 30 % parmi les voyageurs français.
Les voyageurs d’affaires français s’avèrent en général encore plus exigeants que leurs homologues européens à l’égard des hôtels : 70 % d’entre eux (contre 63 % en moyenne européenne) déplorent les lits inconfortables, 67 % (contre 63 %) les mauvaises odeurs dans les chambres, 66 % (contre 66 %) les salles de bains douteuses. Ils sont aussi 42 % (contre 32 % en moyenne européenne) à regretter le caractère impersonnel du service.
En revanche, ils sont assez peu sensibles au manque d’équipements hôteliers tels que les salles de gymnastique 5 (18 % contre 27 % en moyenne). Il semble bien que le voyageur d’affaires moderne, souvent confronté à des obligations professionnelles contraignantes, aspire surtout à trouver le soir un bon lit dans une chambre propre.
Les voyageurs français sont aussi les plus pointilleux à l’égard des loueurs de voiture. Ils déplorent en particulier l’attente lors de la restitution des véhicules (58% contre 44% en moyenne européenne) et la distance géographique entre les aéroports et les bureaux de location (54% contre 40%).
De la même manière, une bonne nuit de sommeil ou la ponctualité des vols lui importent plus que les derniers gadgets à la mode ou que les éléments de confort accessoires.
Ce sont les premiers constats issus d’un sondage effectué par la société d’études indépendante Loudhouse auprès de cinq cents voyageurs d’affaires européens.
Fiabilité, sûreté, sécurité… le prix arrive en 6e position !
Lors de la réservation d’un voyage professionnel, les trois premières préoccupations sont globalement :
• la fiabilité (99 %),
• la sûreté (96 %),
• et la sécurité aérienne (94 %).
De ces premiers chiffres, il ressort clairement que le voyageur du 21e siècle désire avant tout limiter les risques et avoir davantage le sentiment de maîtriser les événements. Comparativement, on constate qu’un facteur tel que le prix n’arrive qu’en sixième position pour les voyageurs européens.
Les Français y sont cependant plus sensibles que leurs homologues européens : ils sont 46 % à le considérer comme « très important » (contre 37 % en moyenne européenne). « Même si les besoins des voyageurs d’affaires peuvent être extrêmement variés et sont en constante évolution, la fiabilité, la sûreté et la sécurité sont les trois préoccupations qui ressortent très clairement », souligne David Herrick, Senior vice-président d’American Express Business Travel Europe.
« Le voyageur d’affaires, pour qui le temps est souvent essentiel aujourd’hui, doit être certain que ses voyages se dérouleront sans anicroche et selon les horaires prévus – car un retard à l’arrivée peut entraîner la perte d’une affaire. »
« Dans la conjoncture actuelle, il n’est guère surprenant que la sûreté et la sécurité figurent si haut sur la liste des facteurs clés. Ces dernières années, nous avons constaté un surcroît d’intérêt pour les dispositifs de sûreté et de sécurité, tels que les mesures de suivi des voyageurs dans les situations de crise ; pour le voyageur, ce critère vient bien avant le coût ou la flexibilité en cas d’imprévu. »
Désir de culture : le voyage d’affaires s’est banalisé
L’enquête « Loves and Hates » révèle aussi que l’époque où les voyages d’affaires allaient de pair avec un certain statut et étaient réservés à une élite de cadres dirigeants est révolue. Aujourd’hui, le voyage d’affaires s’est banalisé et les dirigeants eux-mêmes doivent souvent se plier à des politiques voyage strictes.
C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles les voyageurs interrogés ne sont que 16 % en France (et 14 % en moyenne européenne) à dire que le prestige représente pour eux un bon côté du voyage d’affaires.
Pour les trois quarts des voyageurs d’affaires, l’aspect le plus attrayant des déplacements professionnels est qu’ils rendent leur travail plus intéressant. 67 % des voyageurs d’affaires français apprécient de rencontrer de nouvelles personnes et de nouer de nouvelles relations. Par ailleurs, 44 %, contre seulement 32 % en moyenne européenne, apprécient de pouvoir se ménager du temps pour les loisirs.
« Il restera toujours un certain nombre de voyageurs d’affaires pour lesquels le prestige est une priorité absolue et qui ‘avaleront des kilomètres’ pour conserver leur statut de grand voyageur auprès d’une compagnie aérienne ou pour accéder à une classe supérieure », ajoute David Herrick.
« Mais il est intéressant de noter l’apparition de 4 voyageurs avides de culture, qui non seulement considèrent les voyages d’affaires comme un enrichissement professionnel mais aussi comme l’occasion de découvrir de nouveaux styles de vie – ce qui peut souvent s’avérer très précieux à l’heure où les échanges sont de plus en plus mondialisés. »
Agrémenter son séjour : accompagnement par la famille
Interrogés sur ce qui pourrait rendre leurs voyages d’affaires plus agréables, 26 % des voyageurs européens disent que leur principal désir serait de pouvoir être accompagné par un ou plusieurs membres de leur famille ou par des amis.
Concernant l’hébergement, l’accès à l’information et les équipements disponibles figurent également parmi les facteurs plébiscités ; 20 % des personnes interrogées disent que le fait de connaître les meilleurs endroits où aller et de disposer d’un centre d’affaires pleinement équipé comptent parmi les meilleurs moyens pour améliorer leur séjour ; l’intérêt pour les centres d’affaires atteint même 30 % parmi les voyageurs français.
Les voyageurs d’affaires français s’avèrent en général encore plus exigeants que leurs homologues européens à l’égard des hôtels : 70 % d’entre eux (contre 63 % en moyenne européenne) déplorent les lits inconfortables, 67 % (contre 63 %) les mauvaises odeurs dans les chambres, 66 % (contre 66 %) les salles de bains douteuses. Ils sont aussi 42 % (contre 32 % en moyenne européenne) à regretter le caractère impersonnel du service.
En revanche, ils sont assez peu sensibles au manque d’équipements hôteliers tels que les salles de gymnastique 5 (18 % contre 27 % en moyenne). Il semble bien que le voyageur d’affaires moderne, souvent confronté à des obligations professionnelles contraignantes, aspire surtout à trouver le soir un bon lit dans une chambre propre.
Les voyageurs français sont aussi les plus pointilleux à l’égard des loueurs de voiture. Ils déplorent en particulier l’attente lors de la restitution des véhicules (58% contre 44% en moyenne européenne) et la distance géographique entre les aéroports et les bureaux de location (54% contre 40%).
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Méthodologie L’étude repose sur 500 entretiens effectués en ligne fin 2006 auprès de voyageurs d’affaires au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et dans les pays nordiques. Cette étude a été réalisée par Loudhouse Research, société d’études de marché indépendante basée à Londres.