Dans le secteur du voyage, le ton a changé, les discours sont désormais plus mesurés.
Au niveau national, la situation est nettement plus préoccupante.
Dans le sillage d'un pays quasiment à l'arrêt sur le plan économique, en raison d’une des pires crises politiques de son histoire récente, mais aussi d’un climat financier, géopolitique et social peu favorable, les entreprises françaises peinent à tenir le cap.
La dernière étude d'Altares sur les défaillances et sauvegardes d’entreprises révèle que le 3e trimestre 2025 a été plus compliqué que prévu. Pire encore, l'été se conclut sur un record de défaillances, avec un mois de septembre particulièrement difficile (+6 %).
Au total, 14 371 défaillances d’entreprises ont été enregistrées (+5,2 %), menaçant près de 52 000 emplois. Ce chiffre s’explique notamment par un mois de septembre plus dur qu’anticipé.
Les entreprises les plus en difficulté sont les TPE et PME, qui constituent l’essentiel des défaillances. Même les organisations historiquement plus solides — les plus grandes et les plus anciennes — se retrouvent elles aussi sous pression.
"L'économie française est plongée dans un épais brouillard.
L’incertitude est encore montée d’un cran, gelant les décisions d’investissement et d’embauche, même chez les dirigeants les plus aguerris. Néanmoins, rien n’est figé," commente Thierry Millon, directeur des études chez Altares.
Au niveau national, la situation est nettement plus préoccupante.
Dans le sillage d'un pays quasiment à l'arrêt sur le plan économique, en raison d’une des pires crises politiques de son histoire récente, mais aussi d’un climat financier, géopolitique et social peu favorable, les entreprises françaises peinent à tenir le cap.
La dernière étude d'Altares sur les défaillances et sauvegardes d’entreprises révèle que le 3e trimestre 2025 a été plus compliqué que prévu. Pire encore, l'été se conclut sur un record de défaillances, avec un mois de septembre particulièrement difficile (+6 %).
Au total, 14 371 défaillances d’entreprises ont été enregistrées (+5,2 %), menaçant près de 52 000 emplois. Ce chiffre s’explique notamment par un mois de septembre plus dur qu’anticipé.
Les entreprises les plus en difficulté sont les TPE et PME, qui constituent l’essentiel des défaillances. Même les organisations historiquement plus solides — les plus grandes et les plus anciennes — se retrouvent elles aussi sous pression.
"L'économie française est plongée dans un épais brouillard.
L’incertitude est encore montée d’un cran, gelant les décisions d’investissement et d’embauche, même chez les dirigeants les plus aguerris. Néanmoins, rien n’est figé," commente Thierry Millon, directeur des études chez Altares.
Défaillances d'entreprises : le voyage, seule éclaircie au tableau
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Dans ce sombre tableau, les éclaircies sont rares.
Les redressements judiciaires (+11 %) et sauvegardes (+12 %) sont en forte hausse, ce qui permet de préserver certains emplois, contrairement aux liquidations.
Et ce n’est pas la seule note positive : le secteur du voyage connaît, lui, une baisse significative des défaillances.
Au troisième trimestre 2025, 13 agences de voyages, 5 voyagistes et 5 services de réservation se sont déclarés en difficulté, soit une diminution de 37,8 % par rapport à la période précédente (2e trimestre 2025).
A lire : Tourisme : les réservations toujours orientées à la baisse
Une bonne nouvelle, donc, à replacer dans le contexte global, surtout après le fort ralentissement des réservations observé en mars dernier.
"Si la consommation des ménages reste atone, elle ne s’effondre pas.
Les Français privilégient l’épargne, mais la période des fêtes pourrait offrir un répit salutaire aux petites entreprises, les plus exposées aux risques de défaillance.
Derrière l’épais brouillard de cette rentrée, des opportunités ciblées se profilent déjà. Une stratégie prudente et sélective doit permettre aux entreprises de renouer avec une dynamique de conquête, momentanément mise en pause.
Ce dernier trimestre pourrait alors, à défaut d’inverser la tendance, enrayer l’hémorragie et ouvrir la voie à l’amélioration espérée pour 2026," a conclu Thierry Millon.
Les redressements judiciaires (+11 %) et sauvegardes (+12 %) sont en forte hausse, ce qui permet de préserver certains emplois, contrairement aux liquidations.
Et ce n’est pas la seule note positive : le secteur du voyage connaît, lui, une baisse significative des défaillances.
Au troisième trimestre 2025, 13 agences de voyages, 5 voyagistes et 5 services de réservation se sont déclarés en difficulté, soit une diminution de 37,8 % par rapport à la période précédente (2e trimestre 2025).
A lire : Tourisme : les réservations toujours orientées à la baisse
Une bonne nouvelle, donc, à replacer dans le contexte global, surtout après le fort ralentissement des réservations observé en mars dernier.
"Si la consommation des ménages reste atone, elle ne s’effondre pas.
Les Français privilégient l’épargne, mais la période des fêtes pourrait offrir un répit salutaire aux petites entreprises, les plus exposées aux risques de défaillance.
Derrière l’épais brouillard de cette rentrée, des opportunités ciblées se profilent déjà. Une stratégie prudente et sélective doit permettre aux entreprises de renouer avec une dynamique de conquête, momentanément mise en pause.
Ce dernier trimestre pourrait alors, à défaut d’inverser la tendance, enrayer l’hémorragie et ouvrir la voie à l’amélioration espérée pour 2026," a conclu Thierry Millon.