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French bee met le cap sur le Canada

La compagnie française du Groupe Dubreuil a inauguré ses vols vers Montréal


Alors que les réservations vers les États-Unis se tassent, French bee met le cap sur le Canada, une destination qui semble décoller pour la saison d’été qui commence. TourMaG était à bord du premier vol.


Rédigé par le Mardi 6 Mai 2025

A Orly le 30 avril dernier : Paul Henri Dubreuil (Président de French bee), Marc-Antoine Blondeau (Directeur général de French bee), Jean-Philippe Tachdjian (ministre conseiller aux Affaires économiques et commerciales à l’Ambassade du Canada à Paris) et Laurence Faure (directrice de l’aéroport d’Orly) - Photo : Christophe Hardin
A Orly le 30 avril dernier : Paul Henri Dubreuil (Président de French bee), Marc-Antoine Blondeau (Directeur général de French bee), Jean-Philippe Tachdjian (ministre conseiller aux Affaires économiques et commerciales à l’Ambassade du Canada à Paris) et Laurence Faure (directrice de l’aéroport d’Orly) - Photo : Christophe Hardin
French bee vient de rajouter une île à son réseau !

On l’oublie souvent, mais oui, Montréal est une île, enserrée dans les bras puissants du fleuve Saint Laurent, comme pour la retenir - en ces temps troubles d'appétence de certains pour les annexions - de glisser vers les États-Unis.

French bee qui, jusqu’à maintenant profitait pour se développer de l’eldorado US en ayant ouvert San Francisco, Los Angeles, Miami et New York, semble avoir eu « le nez creux » en choisissant cette fois-ci Montréal.

L’ambiance était donc à la fête ce 30 avril 2025 à Paris Orly, pour accueillir les passagers du vol inaugural de la compagnie.

De la zone d’enregistrement entièrement décorée en bleu et blanc - jusqu’à la porte d’embarquement - les passagers de ce premier vol vers le Québec ont pu profiter d’une atmosphère chaleureuse avec, aussi, un avant-goût de ce qui les attend à destination : une animation musicale assurée par un trio de musiciens canadiens, et une dégustation de sirop d’érable chaud versé sur de la glace et transformé en sucette.

Les passagers ont profité de ces petits cadeaux à l’embarquement après le traditionnel coupé de ruban avec, en maître de cérémonie, Paul-Henri Dubreuil, président de French bee, qui a fait le déplacement jusqu’à Montréal.]b

À bord aussi, les passagers ont pu savourer en apéritif une sélection de spécialités canadiennes : l’apéritif Caribou, le Whisky au sirop d’érable Sortilège ou encore le cidre de glace « Givré » québécois.

Marc-Antoine Blondeau, un directeur général « pur produit »

Un vol complet sur l’aller comme au retour et qui semble valider la stratégie de French bee mise en œuvre par son directeur général, Marc-Antoine Blondeau.

On ne connait pas bien encore ce jeune homme discret de 38 ans, nommé à ce poste en 2024.

Cet ingénieur de formation, passionné de l’aérien sur ses aspects techniques, mais aussi commerciaux, est un « pur produit » du groupe Dubreuil Aero.

« J’ai commencé ma carrière par un stage au sein d’Air Caraïbes en 2010, qui ne comptait alors dans sa flotte que trois avions. J'ai donc suivi l'évolution de l'entreprise, grâce à la confiance de Marc Rochet, de qui j'ai appris une bonne partie de ma carrière.

Puis j'ai occupé différents postes au sein d'Air Caraïbes, jusqu'à être nommé directeur des opérations aériennes - mon dernier poste - et enfin à la direction générale de French bee au printemps 2024 avec des évolutions de gouvernance
» (le départ de Christine Ourmières-Widener, ndlr).

Marc-Antoine Blondeau, directeur général de French bee à Montréal, le 2 mai dernier - Photo : Christophe Hardin
Marc-Antoine Blondeau, directeur général de French bee à Montréal, le 2 mai dernier - Photo : Christophe Hardin
Depuis sa nomination, Marc-Antoine Blondeau applique les recettes de la compagnie. « Nous sommes une compagnie moderne, agile, à l'écoute de l'attente des clients.

Cette ligne vers Montréal, nous l’avons décidé il y a à peu près un an, pas plus, en faisant le constat qu’on était sur une route à fort trafic, parce que les liens entre la France et le Québec sont importants.

Et à partir de ce constat, nous avons commencé à regarder ce qu'on pouvait être capable d'offrir à nos clients sur la destination
» nous a-t-il confié lors d’un entretien à Montréal.

Lire aussi : Air Caraïbes et French bee élargissent leur offre

French bee : "Le bon modèle"

Avec cette ligne lancée d’un point de vue opérationnel il y a seulement six mois, French bee a su démontrer son agilité pour obtenir rapidement les droits de trafic et mettre en place toute l’organisation nécessaire.

Une liaison qui arrive à point nommé alors que la compagnie enregistre une petite baisse de trafic sur les États-Unis.

Cependant, Marc-Antoine Blondeau veut être clair : « Ce n’est pas une baisse majeure. D’abord parce que nous desservons quand même des villes aux États-Unis qui sont des villes principales à très fort trafic avec l'Europe.

Ensuite, dans cette période où l’on parle beaucoup des enjeux de pouvoir d'achat, sur cet aspect, French bee, c’est le bon modèle».


Depuis Paris et Montréal où vivent 270 000 Français, les engagements pour l’été sont très bons et devraient pousser la compagnie à proposer le vol quotidiennement à partir de juillet prochain sur cette ligne qui fait plus d’un million de passagers par an.

2024 : retour aux bénéfices

Le modèle économique et la stratégie de French bee semblent donc bien tenir la route dans une conjoncture qui reste difficile.

Malgré la déception des JO, avec un chiffre d’affaires de 470 millions d'euros et un coefficient de remplissage de 86%, 2024 a été l’année du retour aux bénéfices pour la compagnie qui déposera ses résultats dans quelques jours au greffe du Tribunal.

Une bonne nouvelle, motivante pour les salariés qui bénéficieront d’un intéressement en participation.

French bee aborde maintenant une phase de consolidation. Pas de nouvelles commandes d’avion prévues cependant, la compagnie reste agile et à l’affut de toute nouvelle opportunité.

S’il y a un marché, s’il y a une demande de la clientèle, fidèle à son ADN, French bee saura se positionner.

Lire aussi : Low cost long-courrier : entre succès et désillusions

Montréal avec Frenchbee

French bee - Photo : Christophe Hardin
French bee - Photo : Christophe Hardin
French bee est aujourd'hui la seule compagnie à proposer une liaison directe entre Paris-Orly et Montréal à raison de cinq liaisons par semaine. Le vol sera quotidien à partir du mois de juillet prochain.

L’appareil est un A350-900 de dernière génération avec le choix entre deux classes :

« ECO BLUE », 376 sièges « économie », en cuir, avec :

- un espace entre les sièges de 81 cm,

- un écran HD tactile de 25 cm,

- un programme de divertissements gratuits,

- des prises PC et USB et wifi à la demande.

« PREMIUM BLUE », une cabine premium et privative de 35 places, offrant :

- 7 sièges de front

- un espace entre les sièges de 91cm

- un écran HD tactile de 30 cm

- un programme de divertissements gratuits

- des prises PC et USB, wifi à la demande

- une console centrale

- un repose-pied et un repose-jambes au niveau des sièges « Maxi Leg ».

Billets à partir de 175€ l’aller simple au départ de Paris

Christophe Hardin Publié par Christophe Hardin Journaliste AirMaG - TourMaG.com
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