
Pascal Fauret et Bruno Odos, les deux anciens pilotes de chasse de l'Aéronavale reconvertis dans l'aviation d'affaires, ont été arrêtés le 20 mars 2013 à l'aéroport de Punta Cana /photo dr
Voilà maintenant près d'un an que deux pilotes de lignes, français, sont détenus dans les geôles insalubres de la Rep Dom (aucun lien de parenté avec votre serviteur).
Une superbe destination touristique qui a fait, en des jours meilleurs, le bonheur des Marmara, Fram et consorts (j'aime bien le consort, ça fait juridique et ça mange pas de pain…)!
Pascal Fauret et son copilote, Bruno Odos sont détenus après la saisie, dans l'avion qu'ils étaient censés piloter, de "bagages" contenant plusieurs kilos de drogue…
Au passage, l'aéroplane appartient à Alain Afflelou, mais opérait un vol privé pour le compte d'une société privée…
Toujours est-il que, les douaniers faisant leur boulot, ont saisi les bagages. Et comme leurs propriétaires n'étaient pas à bord, ont arrêtés les deux pilotes.
Lesquels sont détenus, sans jugement, sans même avoir pu s'expliquer devant des juges d'instruction, depuis onze mois maintenant.
Et que le procès qui devait débuter ces jours derniers, vient d'être, une fois de plus reporté à une date ultérieure.
Une superbe destination touristique qui a fait, en des jours meilleurs, le bonheur des Marmara, Fram et consorts (j'aime bien le consort, ça fait juridique et ça mange pas de pain…)!
Pascal Fauret et son copilote, Bruno Odos sont détenus après la saisie, dans l'avion qu'ils étaient censés piloter, de "bagages" contenant plusieurs kilos de drogue…
Au passage, l'aéroplane appartient à Alain Afflelou, mais opérait un vol privé pour le compte d'une société privée…
Toujours est-il que, les douaniers faisant leur boulot, ont saisi les bagages. Et comme leurs propriétaires n'étaient pas à bord, ont arrêtés les deux pilotes.
Lesquels sont détenus, sans jugement, sans même avoir pu s'expliquer devant des juges d'instruction, depuis onze mois maintenant.
Et que le procès qui devait débuter ces jours derniers, vient d'être, une fois de plus reporté à une date ultérieure.

J'ai entendu sur une grande radio nationale, RTL pour la nommer( et j'en profite pour saluer mon vieux pote Pierrot Julien), le Commandant de bord, Pascal Fauret, s'exprimer ce matin.
Visiblement, il ne comprend pas ce qui lui arrive. Comme il le dit lui-même, il est payé pour piloter, pas pour jouer les bagagistes et je veux bien le croire.
S'il nous enfume, c'est pas bien, mais il avait un accent qui ne trompe pas…
Bien sûr, les pilotes ne sont pas des enfants de chœur.
On peut comprendre qu'au détour de leurs voyages, ils puissent rapporter quelques cartouches de cigarettes, quelques bouteilles de vieux rhum.
Mon copain Commandant de Bord, l'homme qui vous pose 150 tonnes d'avion en un clin d'œil, connait bien les procédés des autorités, particulièrement françaises, qui consistent à "taxer" ces petits surplus.
Et c'est vrai que, vers certaines destinations, les équipages peuvent parfois être "moins protégés", du moins sur un plan juridique. Ce qui semble être le cas en République Dominicaine.
Et c'est le point qui inquiète fortement le SNPL, qui appelle les pilotes français à "boycotter" la destination tant que les confrères n'auront pas eu, au moins, la possibilité de bénéficier d'un procès décent !
Visiblement, il ne comprend pas ce qui lui arrive. Comme il le dit lui-même, il est payé pour piloter, pas pour jouer les bagagistes et je veux bien le croire.
S'il nous enfume, c'est pas bien, mais il avait un accent qui ne trompe pas…
Bien sûr, les pilotes ne sont pas des enfants de chœur.
On peut comprendre qu'au détour de leurs voyages, ils puissent rapporter quelques cartouches de cigarettes, quelques bouteilles de vieux rhum.
Mon copain Commandant de Bord, l'homme qui vous pose 150 tonnes d'avion en un clin d'œil, connait bien les procédés des autorités, particulièrement françaises, qui consistent à "taxer" ces petits surplus.
Et c'est vrai que, vers certaines destinations, les équipages peuvent parfois être "moins protégés", du moins sur un plan juridique. Ce qui semble être le cas en République Dominicaine.
Et c'est le point qui inquiète fortement le SNPL, qui appelle les pilotes français à "boycotter" la destination tant que les confrères n'auront pas eu, au moins, la possibilité de bénéficier d'un procès décent !
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Faut dire aussi, qu'en Rep Dom, c'est pas la première fois qu'une telle aventure se produit. Récemment, un passager a été arrêté, parce que de la drogue avait été placée dans ses bagages à l'insu de son plein gré… Le pauvre vacancier a eu bien du mal à s'en tirer…
Un appareil de Corsair, pas plus tard qu'en janvier dernier, recelait au fond de ses soutes quelque 95 kilos de coke. C'est pas pour autant que mon basque bondissant favori a été engéôlé. Pas plus que ses pilotes, d'ailleurs...
Ce qui, (le prenez pas mal, les aminches) est peut-être dommage : dans ce cas, je pense que nos autorités, plus farouches à poursuivre une guerre solitaire en Afrique, auraient peut-être remué plus vite leur c... (Tiens, je vous laisse finir les pointillés, vous mettez ce que vous voulez, mais vous avez compris le sens général).
Voilà pourquoi, je tiens à apporter ma modeste plume à la démarche du SNPL. Que les autorités repdominiennes accordent, comme il est du droit des hommes, un procès juste à ces deux pilotes dans les meilleurs délais.
S'ils ont fauté, ils paieront. Dura lex, sed lex, mais avec respect pour tous.
Amen !
Un appareil de Corsair, pas plus tard qu'en janvier dernier, recelait au fond de ses soutes quelque 95 kilos de coke. C'est pas pour autant que mon basque bondissant favori a été engéôlé. Pas plus que ses pilotes, d'ailleurs...
Ce qui, (le prenez pas mal, les aminches) est peut-être dommage : dans ce cas, je pense que nos autorités, plus farouches à poursuivre une guerre solitaire en Afrique, auraient peut-être remué plus vite leur c... (Tiens, je vous laisse finir les pointillés, vous mettez ce que vous voulez, mais vous avez compris le sens général).
Voilà pourquoi, je tiens à apporter ma modeste plume à la démarche du SNPL. Que les autorités repdominiennes accordent, comme il est du droit des hommes, un procès juste à ces deux pilotes dans les meilleurs délais.
S'ils ont fauté, ils paieront. Dura lex, sed lex, mais avec respect pour tous.
Amen !