Avec Sunrise "les TO référencés « or » auront la possibilité d’imposer leurs choix et les autres n’auront que des miettes" - Crédit photo : Pixabay
Laurent Abitbol, indéniablement, a un objectif, clair et ambitieux : non seulement il aime l’argent, veut en gagner encore et encore, tout en entrainant avec lui l’ancienne garde du secteur.
Et quand on le vire par la porte, il se débrouille toujours pour revenir par la fenêtre… pour peu que cette dernière soit à peine entrebâillée !
C’est du grand art !
Il n’empêche que ça marche et que le « nouveau » Selectour est devenu (ou du moins va devenir) une entreprise de distribution du voyage quasi-industrielle. Avec un objectif clair : gagner de l’oseille !
Mais, comme le souligne mon excellente consœur dans son article de la semaine dernière, si les adhérents de Selectour n’ont que du gras à se faire, le contrat avec les fournisseurs, principalement les tour-opérateurs, mais pas qu’eux, sera-t-il, comme on le dit pudiquement dans le monde des affaires, un véritable truc gagnant-gagnant ?
Et quand on le vire par la porte, il se débrouille toujours pour revenir par la fenêtre… pour peu que cette dernière soit à peine entrebâillée !
C’est du grand art !
Il n’empêche que ça marche et que le « nouveau » Selectour est devenu (ou du moins va devenir) une entreprise de distribution du voyage quasi-industrielle. Avec un objectif clair : gagner de l’oseille !
Mais, comme le souligne mon excellente consœur dans son article de la semaine dernière, si les adhérents de Selectour n’ont que du gras à se faire, le contrat avec les fournisseurs, principalement les tour-opérateurs, mais pas qu’eux, sera-t-il, comme on le dit pudiquement dans le monde des affaires, un véritable truc gagnant-gagnant ?
Dominique Gobert - DR
Certes, sur le papier, c’est séduisant. Si j’en crois ce bon Bitbol, « tout le monde est le bienvenu, tout le monde va gagner plein de sous et tout le monde sera content » !
Je remarque d’ailleurs la prudence dans leurs propos de ces fournisseurs qui, pour l’instant du moins, sont encore largement tributaires de ces organismes de distribution.
Pour l’instant, ils attendent en attendant (oui, laisse secrétaire de rédac, c’est exprès, ça faisait longtemps que je n’avais pas trituré la langue) de voir qui va gagner quoi…
Moi, très modestement et n’y comprenant pas grand-chose (ben c’est vrai, à lire tous ces commentaires particulièrement bilieux, tiens je me demande où est passé mon bon Rick), j’ai quand même quelques interrogations, que je vous livre en vrac, vous me direz plus tard…
Selectour, dans sa grande largesse (et sagesse, ça rime), est prêt à accueillir tout le monde. Ça, c’est bien. Dans les mêmes « catégories » de référencement ?
A priori, j’ai compris que oui. Ainsi un TUI, pour peu qu’il crache au bassinet le taux « fort », sera dans la même « cellule » que son concurrent le plus farouche, prenons un Jet tours au hasard ou un… je ne sais pas, un FTI par exemple ?
Je remarque d’ailleurs la prudence dans leurs propos de ces fournisseurs qui, pour l’instant du moins, sont encore largement tributaires de ces organismes de distribution.
Pour l’instant, ils attendent en attendant (oui, laisse secrétaire de rédac, c’est exprès, ça faisait longtemps que je n’avais pas trituré la langue) de voir qui va gagner quoi…
Moi, très modestement et n’y comprenant pas grand-chose (ben c’est vrai, à lire tous ces commentaires particulièrement bilieux, tiens je me demande où est passé mon bon Rick), j’ai quand même quelques interrogations, que je vous livre en vrac, vous me direz plus tard…
Selectour, dans sa grande largesse (et sagesse, ça rime), est prêt à accueillir tout le monde. Ça, c’est bien. Dans les mêmes « catégories » de référencement ?
A priori, j’ai compris que oui. Ainsi un TUI, pour peu qu’il crache au bassinet le taux « fort », sera dans la même « cellule » que son concurrent le plus farouche, prenons un Jet tours au hasard ou un… je ne sais pas, un FTI par exemple ?
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J’aimerais beaucoup savoir, dans ce cas (mais il y en a plein d’autres) comment les « ventes » vont être pilotées, afin que chacun arrive à quasi-égalité ?
Ou, autre solution, ce sont les fournisseurs, « offreurs » de « cadeaux incentives », les Bubble Ones, qui vont cracher à qui mieux mieux les récompenses auprès des vendeurs ?
Autre question, fort bien exprimée par un « témoin », lequel craint une « collusion » Havas/Selectour, ce qui est loin d’être idiot, je cite : « Sunrise ça n’est pas qu’une question d’organisation interne, assure un TO, mais ça va rebattre les cartes du tour-operating : les référencés « Or » auront la possibilité d’imposer leurs choix et les autres n’auront que des miettes ».
En reprenant le système développé chez Havas, Selectour changerait la spécificité française en donnant plus de pouvoir aux quelques gros acteurs, et leur permettrait de fixer leurs règles.
« Un énorme réseau qui prendrait toute la place et quelques « super-TO » qui s’arrangeraient entre eux et imposeraient leurs conditions à des petits distributeurs et fournisseurs obligés de suivre » ?
Pas si simple, dirais-je même plus. D’autant que, pour les fournisseurs comme pour les « petits » distributeurs adhérents, la marge de manœuvre est extrêmement faible…
Ou, autre solution, ce sont les fournisseurs, « offreurs » de « cadeaux incentives », les Bubble Ones, qui vont cracher à qui mieux mieux les récompenses auprès des vendeurs ?
Autre question, fort bien exprimée par un « témoin », lequel craint une « collusion » Havas/Selectour, ce qui est loin d’être idiot, je cite : « Sunrise ça n’est pas qu’une question d’organisation interne, assure un TO, mais ça va rebattre les cartes du tour-operating : les référencés « Or » auront la possibilité d’imposer leurs choix et les autres n’auront que des miettes ».
En reprenant le système développé chez Havas, Selectour changerait la spécificité française en donnant plus de pouvoir aux quelques gros acteurs, et leur permettrait de fixer leurs règles.
« Un énorme réseau qui prendrait toute la place et quelques « super-TO » qui s’arrangeraient entre eux et imposeraient leurs conditions à des petits distributeurs et fournisseurs obligés de suivre » ?
Pas si simple, dirais-je même plus. D’autant que, pour les fournisseurs comme pour les « petits » distributeurs adhérents, la marge de manœuvre est extrêmement faible…