Pour l’office de tourisme de Nice le carnaval c’est d’abord une grosse machine et surtout un investissement financier (5 M€) dont il escompte au moins 35 M€ de retombées dans l’économie locale (hôtels, restaurants, transports, commerce…)
En 2007, le carnaval dont le thème était « Roi de la très grande mêlée » avait vendu 113.500 billets pour un chiffre d’affaires de 1,35 M€ (en baisse par rapport aux recettes de 2006 : 1,5 M€). Durant trois semaines l’office de tourisme évalue à 500.000 le nombre de visiteurs pour une journée ou davantage.
400 professionnels du tourisme sont invités
Mais plus que la fréquentation, c’est l’impact médiatique de l’évènement qui procure pour l’image de la destination niçoise les plus fortes retombées. Près de 190 médias (presse écrite et audiovisuelle) réalisent des reportages.
Et environ 400 professionnels du tourisme sont invités à Nice. Reste que la manifestation s’érode malgré une tentative de renouvellement au cours des dernières années menées par le metteur en scène Gad Weil. La fête est de moins populaire et devient un spectacle pour touriste qui dénature la tradition du carnaval tel qu’on peut la vivre dans certaines contrées allemandes ou suisses.
La fête est de moins populaire
Nul doute que la future municipalité devra se pencher à nouveau sur la refonte de la manifestation dont le concept n’est peut-être plus adapté à la demande du public. Ainsi les troupes de théâtre de rue invitées donnent souvent un coup de vieux à la créativité des grosses têtes et chars de cartons pâtes.
C’est d’ailleurs d’une rupture avec les carnavals du passé qu’est née la manifestation niçoise à la fin du 19 e siècle avec sa codification actuelle (chars et grosses têtes). Une deuxième révolution est peut-être nécessaire pour apporter un souffle nouveau à la manifestation.
En 2007, le carnaval dont le thème était « Roi de la très grande mêlée » avait vendu 113.500 billets pour un chiffre d’affaires de 1,35 M€ (en baisse par rapport aux recettes de 2006 : 1,5 M€). Durant trois semaines l’office de tourisme évalue à 500.000 le nombre de visiteurs pour une journée ou davantage.
400 professionnels du tourisme sont invités
Mais plus que la fréquentation, c’est l’impact médiatique de l’évènement qui procure pour l’image de la destination niçoise les plus fortes retombées. Près de 190 médias (presse écrite et audiovisuelle) réalisent des reportages.
Et environ 400 professionnels du tourisme sont invités à Nice. Reste que la manifestation s’érode malgré une tentative de renouvellement au cours des dernières années menées par le metteur en scène Gad Weil. La fête est de moins populaire et devient un spectacle pour touriste qui dénature la tradition du carnaval tel qu’on peut la vivre dans certaines contrées allemandes ou suisses.
La fête est de moins populaire
Nul doute que la future municipalité devra se pencher à nouveau sur la refonte de la manifestation dont le concept n’est peut-être plus adapté à la demande du public. Ainsi les troupes de théâtre de rue invitées donnent souvent un coup de vieux à la créativité des grosses têtes et chars de cartons pâtes.
C’est d’ailleurs d’une rupture avec les carnavals du passé qu’est née la manifestation niçoise à la fin du 19 e siècle avec sa codification actuelle (chars et grosses têtes). Une deuxième révolution est peut-être nécessaire pour apporter un souffle nouveau à la manifestation.