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Les jours du transport low cost sont-ils comptés ? A en croire la toute récente étude commanditée par la British Air Transport Association et dont le journal The Independent fait état, Ryanair, Easyjet et consoeurs ont du souci à se faire si elles souhaitent maintenir le modèle économique qui semble si bien leur réussir.
Les deux fleurons du low cost britannique ont annoncé tous deux des résultats record la semaine dernière et des taux de remplissage idoines. Et pourtant, Michael O’Leary ferait bien de prendre en compte les conclusions de l’étude de la British Air Transport Association.
Celle-ci fait ressortir que 3 % des voyageurs ont d’ores et déjà décidé d’abandonner l’idée de prendre l’avion pour leurs déplacements afin d’éviter de contribuer à la détérioration du climat. Cela n’a l’air de rien 3% mais si l’on place cette masse à la perspective des quelques 220 millions de passagers qui passent annuellement par les aéroports britanniques, cela commence à faire foule.
Un problème pour toute la chaîne de l’industrie du voyage
Et c’est pour le modèle low cost qui base en partie sa réussite sur le remplissage d’un avion, un vrai problème économique. D’autant que la prise de conscience ne s’arrête pas seulement à 3% des voyageurs. Ils ont été 10 % supplémentaires à reconnaître qu’ils avaient déjà commencé à réduire leurs déplacements en avion, toujours pour la même raison.
Une catastrophe en perspective si le mouvement s’accentuait et pas seulement pour les transporteurs à bas coûts mais également pour les autres compagnies aériennes et pour toute la chaîne de l’industrie du voyage.
Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait par magnanimité que Richard Branson, le patron de Virgin Atlantic et ses déclinaisons, a offert une forte récompense (25 millions de dollars) aux scientifiques qui trouveraient les recettes pour dépolluer l’atmosphère…
En attendant, l’Eurostar en profite pour rappeler que le train est une sage alternative pour les consciences « vertes » : 11 kg de CO2 par passager sur un Paris-Londres en train contre 122 kg en avion…
Les deux fleurons du low cost britannique ont annoncé tous deux des résultats record la semaine dernière et des taux de remplissage idoines. Et pourtant, Michael O’Leary ferait bien de prendre en compte les conclusions de l’étude de la British Air Transport Association.
Celle-ci fait ressortir que 3 % des voyageurs ont d’ores et déjà décidé d’abandonner l’idée de prendre l’avion pour leurs déplacements afin d’éviter de contribuer à la détérioration du climat. Cela n’a l’air de rien 3% mais si l’on place cette masse à la perspective des quelques 220 millions de passagers qui passent annuellement par les aéroports britanniques, cela commence à faire foule.
Un problème pour toute la chaîne de l’industrie du voyage
Et c’est pour le modèle low cost qui base en partie sa réussite sur le remplissage d’un avion, un vrai problème économique. D’autant que la prise de conscience ne s’arrête pas seulement à 3% des voyageurs. Ils ont été 10 % supplémentaires à reconnaître qu’ils avaient déjà commencé à réduire leurs déplacements en avion, toujours pour la même raison.
Une catastrophe en perspective si le mouvement s’accentuait et pas seulement pour les transporteurs à bas coûts mais également pour les autres compagnies aériennes et pour toute la chaîne de l’industrie du voyage.
Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait par magnanimité que Richard Branson, le patron de Virgin Atlantic et ses déclinaisons, a offert une forte récompense (25 millions de dollars) aux scientifiques qui trouveraient les recettes pour dépolluer l’atmosphère…
En attendant, l’Eurostar en profite pour rappeler que le train est une sage alternative pour les consciences « vertes » : 11 kg de CO2 par passager sur un Paris-Londres en train contre 122 kg en avion…