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"Sainte-Claire : Navitour navigue en eaux troubles" - Droit de RĂ©ponse Navitour 🔑

Article publié le 26 octobre 2021


Le 26 octobre 2021, TourMaG.com publiait une enquĂȘte exclusive signĂ©e Romain Pommier et intitulĂ©e "Sainte-Claire : aprĂšs la croissance express, Navitour navigue en eaux troubles" sur la situation du groupe guyanais Sainte-Claire, dont Eric Kuo est le Directeur ExĂ©cutif, "reprĂ©sentant de la PrĂ©sidence". ConformĂ©ment Ă  la Loi, nous publions le droit de rĂ©ponse qu'il nous a adressĂ© par voie Ă©lectronique le 19 novembre 2021et dont nous attendons la version postale. Un nota bene de l'auteur de l'enquĂȘte figure Ă©galement en bas du droit de rĂ©ponse. Dont acte.


Rédigé par le Lundi 22 Novembre 2021

"Nous tenons, par notre droit de rĂ©ponse, Ă  rĂ©tablir la vĂ©ritĂ© en rĂ©pondant Ă  chacun des points soulevĂ©s par l’article que nous contestons,

Il est fort dommage de constater une telle malveillance (Ă  priori de salariĂ©s isolĂ©s) trop rapidement relayĂ©e par un article qui comportait une multitude d’erreurs et ou fausses informations nous concernant.

Nous tenons donc Ă  rĂ©tablir la vĂ©ritĂ© sur la situation relatĂ©e avec mensonge dans l’article que nous estimons diffamatoire et de nature Ă  nous porter prĂ©judice :



- L’article met clairement en doute la capacitĂ© de notre sociĂ©tĂ© Ă  intĂ©grer les 38 agences reprises aprĂšs la faillite de Thomas Cook, la prĂ©sentant comme « un groupe qui n’était pas Ă  mĂȘme d’absorber une telle expansion ».

OR, nous tenons Ă  prĂ©ciser que l’entitĂ© Navitour qui intervient dans le secteur du tourisme appartient au groupe Sainte Claire lequel opĂšre dans le secteur de la grande distribution alimentaire qui ne rencontre strictement aucune difficultĂ© et Ă©tait parfaitement Ă  mĂȘme d’absorber une telle expansion.

A cet Ă©gard, nous prĂ©cisons que l’activitĂ© tourisme est devenue minoritaire dans le portefeuille du groupe. Reprendre de si nombreuses agences a permis, rappelons-le, de sauver un trĂšs grand nombre d’emplois !

-Concernant la fermeture de certaines agences La sociĂ©tĂ© souhaite rĂ©pondre en toute transparence sur la fermeture de quelques agences prĂ©sentĂ©e comme « le rĂ©sultat d’une incapacitĂ© lui Ă©tant inhĂ©rente » ce qui est diffamant et faux.

-L’article comporte des informations tout simplement fausses indiquant que « les agences de Mulhouse et d’Aquatour Cambrai sont fermĂ©es » : tel n’est pas le cas et cet article mensonger relayant sans vĂ©rification des propos que nous estimons diffamatoires a eu des consĂ©quences Ă©videntes sur les salariĂ©s de ces agences qui apprenaient par publication d’un article mensonger la fermeture de leur lieu de travail....

Un reprĂ©sentant du personnel confirme que les agences de Mulhouse et Aquatour Cambrai, annoncĂ©es comme fermĂ©es dans l’article, n’ont jamais fait l’objet d’un plan de restructuration mais confirme surtout que ces propos diffamatoires sont attentatoires Ă  la sociĂ©tĂ© et encore plus, Ă  ses salariĂ©s : «

Nous pouvons lire que des agences comme Mulhouse ou Aquatour Cambrai vont fermer ? vous imaginez un peu le mal que ce mensonge aurait pu faire à mes collÚgues qui bossent dans celles-ci ? De tel propos mensongers peuvent faire énormément de mal ! ».

La sociĂ©tĂ© souhaite donc rappeler et rassurer ses collaboratrices, bien qu’elle l’ait dĂ©jĂ  fait en prĂ©sentiel, que les agences de Mulhouse et d’Aquatour Cambrai prĂ©sentĂ©es comme fermĂ©es, n’ont jamais fait partie d’un quelconque plan de restructuration.

Ces informations sont infondĂ©es et ne viennent que renforcer le caractĂšre mensonger et selon nous diffamatoire de l’article.

L’article qui se prĂ©sente pourtant sous la forme d’une « enquĂȘte exclusive », gageant de rĂ©vĂ©ler la situation de la sociĂ©tĂ© et de faire la lumiĂšre sur des zones d’ombres, a nĂ©anmoins omis de remettre les informations dans leur contexte rĂ©el.

Pire a souhaitĂ© prĂ©ciser ce reprĂ©sentant du personnel de la sociĂ©tĂ©, stupĂ©fait de la publication de cet article car il est en effet question de l’interview de « 2 peut-ĂȘtre 3 collĂšgues (voir anciens collĂšgues) sur 80 salariĂ©s et qui ne reflĂšte absolument pas l’avis gĂ©nĂ©ral de l’ensemble des collaborateurs ».

En ce sens, la sociĂ©tĂ© souhaite rĂ©pondre aux accusations sur la qualitĂ© de l’encadrement qualifiĂ©e « Ă  l’abandon ». Il est Ă©voquĂ© que le groupe navigue « sans rĂ©el leader ni meneur ».

Or la sociĂ©tĂ© organise, depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, des points d’informations bimestriels avec tous les collaborateurs et des rĂ©unions de secteur bimensuelles avec le Directeur de RĂ©seau et les responsables de secteur. Le caractĂšre mensonger de ces propos est confirmĂ© par le reprĂ©sentant du personnel qui en tĂ©moigne et qui conteste l’allĂ©gation selon laquelle il n’y aurait pas de rĂ©el leadeur ni meneur.

« Nous recevons rĂ©guliĂšrement depuis que cela est possible la visite physique de nos chefs des ventes, nous recevons des mails par ces derniers ainsi que par la direction commerciale plusieurs fois par jour mĂȘme, ils sont facilement joignables par tĂ©lĂ©phone et Ă  notre Ă©coute ».

MalgrĂ© la situation trĂšs saine et positive du Groupe, il n’en demeure pas moins qu’il est des nĂ©cessitĂ©s Ă©conomiques Ă©videntes de sauvegarde de la compĂ©titivitĂ© et que dans un tel contexte de crise sanitaire il Ă©tait impossible de maintenir certaines agences qui avaient une activitĂ© rĂ©duite.

Nous tenons Ă  rĂ©tablir la vĂ©ritĂ© sur la situation relatĂ©e avec mensonge dans l’article : aprĂšs la faillite annoncĂ©e de Thomas Cook le 23 septembre 2019, notre rĂ©seau s’est portĂ© acquĂ©reur de 38 fonds de commerce ayant permis la sauvegarde d’un peu moins de 100 emplois, 4 mois plus tard le premier confinement a Ă©tĂ© mis en place.

Alors que la majoritĂ© des sociĂ©tĂ©s de notre secteur a pu bĂ©nĂ©ficier d’un soutien exceptionnel de l’Etat, la sociĂ©tĂ© Navitour dont le nouvel effectif excĂ©dait largement les 50 salariĂ©s n’a pas pu bĂ©nĂ©ficier du fonds de solidaritĂ© de mars 2020 Ă  novembre 2020. Le rĂ©seau n’a pas non plus bĂ©nĂ©ficiĂ© du fonds de solidaritĂ© sur le pĂ©rimĂštre des 38 nouvelles agences en 2021, la raison Ă©tant que celui-ci est autorisĂ© sur le taux de variation du chiffre d’affaires 2021 versus 2019, or Navitour ayant acquis ces agences en dĂ©cembre 2019, le chiffre d’affaires 2019 Ă©tait inexistant sur ce pĂ©rimĂštre.

La sociĂ©tĂ© tient donc Ă  exprimer que si elle a Ă©tĂ© contrainte de procĂ©der Ă  la fermeture d’un trĂšs petit nombre d’agences, elle avait avant tout fait le choix de la sauvegarde de l’emploi que la crise sanitaire a inĂ©vitablement impactĂ©, faute de pouvoir bĂ©nĂ©ficier du soutien de l’Etat sur le pĂ©rimĂštre des 38 agences, Ă  l’exception de l’activitĂ© partielle.

La société a, en son temps, informé personnellement chacun de ses collaborateurs de la fermeture de leur agence en proposant des solutions individualisées de reclassement et dément les propos que nous estimons donc diffamatoires selon lesquels les salariés auraient découvert cette fermeture sur leur planning.

Ces propos infondĂ©s ne font que renforcer le caractĂšre mensonger de l’article.

-Sur le courrier de la CFDT L’article publiĂ© questionne en gros titre « Navitour : un plan social dĂ©guisĂ© ? » et Ă©voque un courrier de la CFDT, Or il convient de prĂ©ciser que ce courrier visĂ© dans l’article publiĂ© le 26 octobre 2021, n’a Ă©tĂ© rĂ©ceptionnĂ© par la sociĂ©tĂ© que le 28 octobre 2021 par mail soit 2 jours aprĂšs la publication de l’article !...

Il est surprenant qu’un courrier soit visĂ© dans la presse avant mĂȘme que nous ne l’ayons reçu, sauf Ă©videmment Ă  vouloir nous nuire ; Cela dĂ©montre sans aucun doute et Ă  l’évidence une intention malveillante de la personne qui l’a communiquĂ©.

Pire, l’article en dĂ©duit au nom du syndicat que ce dernier « suspecte la direction de procĂ©der Ă  un plan social dĂ©guisĂ© » alors mĂȘme qu’en rĂ©alitĂ© ce courrier de la CFDT a pour objet de rappeler les rĂšgles en matiĂšre d’information et de consultation des reprĂ©sentants du personnel.

Nous avons Ă©videmment pris contact avec la CFDT pour rĂ©pondre Ă  leur demande dans un esprit de dialogue social. Il convient immĂ©diatement de prĂ©ciser qu’à ce jour il n’y a eu strictement aucun licenciement Ă©conomique ce qui est pour le moins important dans le contexte de crise que nous avons traversĂ©.

Pendant la pandĂ©mie, nous avons enregistrĂ© quelques dĂ©missions et RC courantes, comme dans beaucoup de sociĂ©tĂ©s opĂ©rant dans notre secteur. -Sans contexte aucun et au soutien de l’allĂ©gation de « plan social dĂ©guisĂ© », l’article cible les ressources humaines de Navitour accusĂ©es d’une gestion dite « lamentable », en rapportant les propos, – dont on imagine qu’ils viennent d’un ancien collaborateur – , qu’« Il y avait beaucoup de dĂ©missions Ă  l’époque oĂč je travaillais encore ».

Or il n’est ni prĂ©cisĂ© quelle(s) agence(s) est (sont) concernĂ©e(s) ni mĂȘme de quelle Ă©poque il est question. Pas plus qu’il n’est fait la moindre prĂ©cision sur les prĂ©tendus « arrĂȘts de travail et maladie qui se multiplient » ... Les informations sont jetĂ©es, sans contexte, sans fondement et ne visent qu’à porter atteinte Ă  la sociĂ©tĂ©.

-L’article insinue ensuite que des partenariats demandĂ©s par des agents auraient Ă©tĂ© refusĂ©s alors que tous les partenariats du groupe sont ceux d’Havas Voyages et il n’a jamais Ă©tĂ© demandĂ© aux agents de dĂ©marcher et nĂ©gocier d’éventuels partenariats, ce type de mission Ă©tant tout simplement exclusivement dĂ©volue au Directeur de RĂ©seau.

-Il est par ailleurs insinuĂ© ouvertement, que la sociĂ©tĂ© n’aurait pas « les reins solides » au motif que « certains salariĂ©s ne sont pas toujours payĂ©s Ă  temps ou pas payĂ©s du tout, pendant quelques mois ». En effet, selon l’article, cela constituerait un des « indicateurs [qui] laissent penser le contraire » sur le fait avancĂ© que « des responsables martĂšlent que l’entreprise a les reins solides ».

Or la sociĂ©tĂ© tient Ă  rĂ©pondre Ă  ces propos pour le moins calomnieux et diffamatoires qui ne reposent sur aucun fait rĂ©el. L’article gĂ©nĂ©ralise ouvertement les retards de paiement qui concernent uniquement les salariĂ©s en arrĂȘt maladie en raison des dĂ©lais anormalement longs, pris par l’organisme de prĂ©voyance pour reverser le complĂ©ment de salaire dĂ».

Les salaires ont toujours été payés à date par la société. Un représentant du personnel le confirme, « il s'agit de nos 4 collÚgues en longue maladie, mais ce ne sont pas les salaires mais la prévoyance qui prend le relais et des soucis de communications entre le courtier de nos complémentaires et prévoyance et l'assurance. Pourquoi attaquer les ressources humaines de Navitour ? ».

-Encore plus loin dans les attaques, l’article accuse personnellement la responsable des ressources humaines en insinuant qu’elle ne serait pas assidue et « ferait des dĂ©clarations inquiĂ©tantes devant les services de l’Etat » alors mĂȘme que ces propos ne se fondent sur aucun fait matĂ©riel.

-L’article avance que « le directeur financier a jetĂ© l'Ă©ponge », cela est selon le tĂ©moignage mĂȘme du reprĂ©sentant du personnel « un mensonge de plus (l'auteur de cet article aurait-il dĂ» tĂ©lĂ©phoner Ă  l'intĂ©ressĂ©), car notre directeur financier doit depuis plus de deux ans quitter la sociĂ©tĂ© mais a prolongĂ© sa mission pour mettre en place l'extension du rĂ©seau Navitour) » ...

-enfin de maniĂšre encore mensongĂšre, l’article indique Ă  tort et de mauvaise foi certaine, que « Les salariĂ©s interrogĂ©s s’inquiĂštent de voir leurs outils de confiĂ©s Ă  un financier plus intĂ©ressĂ© par les chiffres que par l’humain ». L’article ne prĂ©cise aucunement combien de salariĂ©s ont Ă©tĂ© interrogĂ©s, et rapporte des propos pour la majeure partie, d’anciens collaborateurs, nous permettant de douter trĂšs fortement de cette allĂ©gation qui n’a par ailleurs pas plus sens dans la mesure oĂč il Ă©tait prĂ©vu que le directeur financier n’ait qu’une mission temporaire.

L’article finit par insinuer Ă  tort, en visant nommĂ©ment Eric KUO, lui portant clairement atteinte, que ce dernier aurait « jetĂ© son dĂ©volu sur des agences TUI ». Or la sociĂ©tĂ© tient Ă  rappeler qu’il y a lĂ  manifestement une mĂ©connaissance Ă©vidente sur le trĂšs fort partenariat nouĂ© avec le Groupe TUI depuis de nombreuses annĂ©es !!

En effet, l’article avance Ă  tort que « au total 16 points de vente Ă©taient visĂ©s, avec pour objectif de racheter Ă  prix cassĂ© les agences pour les revendre par la suite ». Or depuis 2012 la rĂ©alitĂ© est telle, que la sociĂ©tĂ© a construit un partenariat extrĂȘmement solide avec ce groupe, c’est pourquoi sur prĂšs d’une dizaine d’annĂ©es le groupe TUI a progressivement cĂ©dĂ© une trentaine d’agences au groupe Sainte Claire sans qu’aucune d’entre elles n’ait fait l’objet de cession.

Cette annĂ©e, le succĂšs de cette collaboration a conduit le groupe TUI Ă  cĂ©der 14 agences au groupe Sainte Claire en dĂ©but d’annĂ©e et il n’a bien entendu jamais Ă©tĂ© question de revente ! Nous tenions, par notre droit de rĂ©ponse, Ă  rĂ©tablir la vĂ©ritĂ© en rĂ©pondant Ă  chacun des points soulevĂ©s par l’article, voici chose faite.

Nous rĂ©itĂ©rons qu’il est fort dommage de constater une telle malveillance trop rapidement relayĂ©e par un article qui comportait autant d’erreurs et ou fausses informations nous concernant. Notre sociĂ©tĂ© et notre passion du tourisme passent Ă©videmment par nos salariĂ©s et le dialogue social que nous privilĂ©gierons toujours.

Monsieur KUO Monsieur RAUX Société NAVITOUR

NOTA BENE

N'en dĂ©plaise Ă  M. KUO, TourMaG.com n'a aucune animositĂ© ni envie de porter prĂ©judice au Groupe Sainte-Claire. J'ai menĂ© mon enquĂȘte en me basant sur des tĂ©moignages de diffĂ©rentes personnes, Ă  l'intĂ©rieur et Ă  l'extĂ©rieur de l'entreprise, en ayant soin de recouper les informations. J'ai par ailleurs tentĂ© Ă  maintes reprises, mais en vain, de joindre M. Kuo, qui n'a jamais daignĂ© rĂ©pondre, comme en tĂ©moigne la capture d'Ă©cran (n° de portable cachĂ© volontairement) ci-contre.
Dont acte.

Romain Pommier
Journaliste

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