Un jour, on fera comme lâoiseau. Ăa vit dâair pur et dâeau fraĂźche un oiseau. Enfin, pas seulement. Ăa vit aussi dâarbres et de nature, de lombric et pour ça, force est de constater que nos modes de vie et la pollution qui en rĂ©sulte nâaident pas. Dâailleurs, il y en a de moins en moins, des oiseaux. De lâair pur et de lâeau fraĂźche non plus, soit dit en passant.
Mais revenons Ă nos moutons (oui bon). On nâest pas lĂ pour compter les catastrophes, mais pour parler utopie.
Pour le philosophe Thomas More (hĂ© oui, on se cultive avec TourMaG), lâutopie câest un lieu idĂ©al, rĂȘvĂ©, quâil imagine pacifique, dĂ©mocratique et Ă©galitaire, en rĂ©action aux sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes de la Renaissance, quâil voit comme malheureuses, guerriĂšres, injustes, trop attachĂ©es au luxe et la propriĂ©tĂ© privĂ©e.
En cela, lâĂ©cologie, pourrait ĂȘtre une formidable utopie, et Jan Kamensky lâillustre parfaitement avec son projet visual Uopia.
Mais revenons Ă nos moutons (oui bon). On nâest pas lĂ pour compter les catastrophes, mais pour parler utopie.
Pour le philosophe Thomas More (hĂ© oui, on se cultive avec TourMaG), lâutopie câest un lieu idĂ©al, rĂȘvĂ©, quâil imagine pacifique, dĂ©mocratique et Ă©galitaire, en rĂ©action aux sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes de la Renaissance, quâil voit comme malheureuses, guerriĂšres, injustes, trop attachĂ©es au luxe et la propriĂ©tĂ© privĂ©e.
En cela, lâĂ©cologie, pourrait ĂȘtre une formidable utopie, et Jan Kamensky lâillustre parfaitement avec son projet visual Uopia.
Visual utopia, pour rĂȘver un monde sans pollution
Lâartiste allemand fantasme en images un monde dans lequel les pistes cyclables et les rues piĂ©tonnes remplaceraient les voitures. Un monde dans lequel la nature pourrait reprendre ses droits, oĂč les oiseaux pourraient revenir picorer des bestioles quâon nâaurait plus besoin de gazer avec des produits chimiques.
Des vidĂ©os hypnotiques dâune minute ou deux qui montre Berlin, Madrid, Londres ou Tokyo aujourdâhui et ce que ces villes, qui sont aussi de hauts lieux touristiques, pourraient devenir si seulement elles optaient pour un urbanisme dĂ©carbonĂ©.
Et câest vrai quâavec son regard, on ressent physiquement lâĂ©volution. Symboliquement, il place le monde tel quâil est sous la pluie (on aimerait bien !). On voit les villes dâaujourdâhui. Avec leurs routes, leurs moteurs, leurs bruits. Il nâen rajoute pas, tout cela est familier et pourtant, on se sent Ă©touffer.
Mais peu Ă peu, elles changent. Les voitures sâenvolent (littĂ©ralement), les panneaux, le bitume, et laissent place Ă une ville plus verte, plus respirable.
Avec des voies cyclables, une large place aux piĂ©tons, des plantes, des arbres et une vie sociale qui semble apaisĂ©e, comme le GIEC, qui nâest pourtant pas un groupement dâutopistes, lâimagine lui aussi.
Des vidĂ©os hypnotiques dâune minute ou deux qui montre Berlin, Madrid, Londres ou Tokyo aujourdâhui et ce que ces villes, qui sont aussi de hauts lieux touristiques, pourraient devenir si seulement elles optaient pour un urbanisme dĂ©carbonĂ©.
Et câest vrai quâavec son regard, on ressent physiquement lâĂ©volution. Symboliquement, il place le monde tel quâil est sous la pluie (on aimerait bien !). On voit les villes dâaujourdâhui. Avec leurs routes, leurs moteurs, leurs bruits. Il nâen rajoute pas, tout cela est familier et pourtant, on se sent Ă©touffer.
Mais peu Ă peu, elles changent. Les voitures sâenvolent (littĂ©ralement), les panneaux, le bitume, et laissent place Ă une ville plus verte, plus respirable.
Avec des voies cyclables, une large place aux piĂ©tons, des plantes, des arbres et une vie sociale qui semble apaisĂ©e, comme le GIEC, qui nâest pourtant pas un groupement dâutopistes, lâimagine lui aussi.
Un rĂȘve de touriste
Et qui nâen rĂȘve pas ? Qui prĂ©fĂšre visiter une ville oĂč les moteurs et les klaxons couvrent tous les bruits de la vie ? Qui a envie de se promener dans une ville saturĂ©e par les voitures ? Des arbres plutĂŽt que des feux de signalisation, qui vote contre ?
Les touristes que nous sommes tous rĂȘvent en regardant les vidĂ©os proposĂ©es par Jan Kamensky. Ils ont soif de voir ce New-York lĂ , cette version dâune autre Bruxelles, dâune autre Lisbonne.
Une opportunitĂ© pour un secteur en reconstruction. Pour une agence ou un tour-opĂ©rateur, pour un guide ou un rĂ©ceptif, choisir lâangle des villes qui dĂ©carbonent pourrait bien ĂȘtre un ticket gagnant tant les clients sont en demande.
Il nây a pas si longtemps, je suis allĂ©e visiter Copenhague. Les voitures nây sont pas interdites, et le bitume nâa pas disparu. Pourtant, le vĂ©lo y est majoritaire et change toute la physionomie de la ville.
Peu Ă peu dâautres villes suivent. Elles Ă©toffent leur offre voies cyclables, piĂ©tonnisent leurs rues, choisissent des essences locales pour reverdir, essaient doucement mais surement, de dĂ©simpermĂ©abiliser les revĂȘtements.
Les touristes que nous sommes tous rĂȘvent en regardant les vidĂ©os proposĂ©es par Jan Kamensky. Ils ont soif de voir ce New-York lĂ , cette version dâune autre Bruxelles, dâune autre Lisbonne.
Une opportunitĂ© pour un secteur en reconstruction. Pour une agence ou un tour-opĂ©rateur, pour un guide ou un rĂ©ceptif, choisir lâangle des villes qui dĂ©carbonent pourrait bien ĂȘtre un ticket gagnant tant les clients sont en demande.
Il nây a pas si longtemps, je suis allĂ©e visiter Copenhague. Les voitures nây sont pas interdites, et le bitume nâa pas disparu. Pourtant, le vĂ©lo y est majoritaire et change toute la physionomie de la ville.
Peu Ă peu dâautres villes suivent. Elles Ă©toffent leur offre voies cyclables, piĂ©tonnisent leurs rues, choisissent des essences locales pour reverdir, essaient doucement mais surement, de dĂ©simpermĂ©abiliser les revĂȘtements.
Quand la fiction rejoint la réalité
Lâutopie que propose Jan Kamensky nâest pas si loin dâune rĂ©alitĂ© qui pourrait voir le jour, et satisfaire une clientĂšle qui a soif de changement.
Un monde quâon a touchĂ© du doigt pendant le premier confinement. Quand les oiseaux, lâair pur et, Ă dĂ©faut dâeau fraĂźche, la biodiversitĂ© reprenaient leurs droits.
On a tous rĂȘvĂ© de ce « monde dâaprĂšs » que la majoritĂ© dâentre nous appelait de ses vĆux et qui a poussĂ© le designer visuel Ă agir :
« OĂč est-ce que je vois un besoin urgent d'agir dans mon environnement, ou mieux : mon monde voisin ? Les rues vides au dĂ©but de la pandĂ©mie m'ont finalement fait rĂ©aliser : je veux voir une ville sans voitures.
Qu'adviendra-t-il des routes si nous les libérons de la voiture ? Comment concevoir les espaces nouvellement acquis ? » explique-t-il à Polis Magazin.
Jan Kamensky nâest pas urbaniste, il en rajoute et sâamuse. Il revendique lâexagĂ©ration.
Il ne propose rien dâobjectif et ne montre quâun quartier, une rue, un morceau de ville.
Juste une utopie, un regard diffĂ©rent, qui nous montre ce que le monde pourrait ĂȘtre, si seulement on le voulait.
Un monde quâon a touchĂ© du doigt pendant le premier confinement. Quand les oiseaux, lâair pur et, Ă dĂ©faut dâeau fraĂźche, la biodiversitĂ© reprenaient leurs droits.
On a tous rĂȘvĂ© de ce « monde dâaprĂšs » que la majoritĂ© dâentre nous appelait de ses vĆux et qui a poussĂ© le designer visuel Ă agir :
« OĂč est-ce que je vois un besoin urgent d'agir dans mon environnement, ou mieux : mon monde voisin ? Les rues vides au dĂ©but de la pandĂ©mie m'ont finalement fait rĂ©aliser : je veux voir une ville sans voitures.
Qu'adviendra-t-il des routes si nous les libérons de la voiture ? Comment concevoir les espaces nouvellement acquis ? » explique-t-il à Polis Magazin.
Jan Kamensky nâest pas urbaniste, il en rajoute et sâamuse. Il revendique lâexagĂ©ration.
Il ne propose rien dâobjectif et ne montre quâun quartier, une rue, un morceau de ville.
Juste une utopie, un regard diffĂ©rent, qui nous montre ce que le monde pourrait ĂȘtre, si seulement on le voulait.
Publié par Juliette Pic
Journaliste - rubrique Voyages Responsables - TourMaG.com
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