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Yves Brossard : "Il faut un vrai projet touristique pour la Guadeloupe" !

interview d'Yves Brossard, Primea Hôtels Guadeloupe


Yves Brossard, patron de Primea Hôtels Guadeloupe, dresse ici un constat d'espoir. "Si le tourisme est "en difficulté" en Guadeloupe, c'est - aussi - en raison d'un manque d'appropriation, par la population, de l'objectif de développement économique de la Guadeloupe, via le tourisme."


Rédigé par Propos recuellis par Jean DA LUZ le Vendredi 20 Février 2009

Yves Brossard : "Il faut un vrai projet touristique pour la Guadeloupe" !
TourMaG.com - Quel est votre avis sur la situation actuelle et que faudrait-il faire selon vous, pour en sortir ?

Yves Brossard :
"Si j'émets un avis, ce sera celui d'un simple hôtelier, modeste qui plus est, par rapport à certains hôteliers de Guadeloupe, et qu'il soit acquis que je ne représente que moi, et en aucun cas la profession des hôteliers de la Guadeloupe.

La situation me semble très complexe car les revendications exprimées par le LKP sont tellement nombreuses et touchent à des domaines tellement différents les uns des autres, qu'il est impossible d'en faire une synthèse en quelques mots.

Comme dans toute situation de crise, il faudra en sortir, et la sortie se fera nécessairement selon une "cote mal taillée". Une partie des revendications sera satisfaite, mais aucun problème de fond ne sera réglé.

''Inventer de nouveaux modes de fonctionnement...''

C'est l'après-crise qui sera déterminant. Va-t-on voir la société civile guadeloupéenne accepter de "mettre sur la table" les problèmes de fond ?

Le gouvernement va-t-il accepter de faire un travail en profondeur de révision de ses politiques, en relation avec les acteurs économiques et les collectivités ?
Toutes les parties accepteront-elles de travailler ensemble, pendant de longs mois, de se fixer des objectifs de résultats, des outils de contrôle et des calendriers ?

Pour rendre positive cette crise, j'ai deux espoirs : que ce travail post-crise soit mené sérieusement ; qu'on sorte des solutions traditionnelles, qu'on invente de nouveaux modes de fonctionnement, plus flexibles, plus rapides, plus accessibles.

La réunion des élus des DOM avec le Président de la République, prévue ce jeudi à 16 heures, marquera sans doute le début de la désescalade et un retour rapide à une vie normale. Le travail devra alors
commencer."


TM.com - Justement, pensez-vous que les pouvoirs publics ont fait leur travail ?

Y.B.
:"Il me paraît clair que cette manifestation aigüe du malaise économique de la population guadeloupéenne est le résultat d'années, voire de dizaines d'années, de carence d'une politique de développement économique et sociale continue.

Les alternances politiques, et l'instabilité de la représentation des pouvoirs publics, ont créé une inconstance des politiques de développement.

En gros, pour faire simple, imaginez une entreprise dont le dirigeant changerait tous les deux ans ; comment voulez-vous qu'il y ait, dans ces conditions, une constance dans les politiques ?

Sans compter la lourdeur des appareils administratifs qui limitent leur réactivité à des situations de plus en plus mouvantes.

Rejeter la responsabilité entière sur les pouvoirs publics serait pour autant malhonnête ; tous les acteurs ont leur part de responsabilité ; salariés, entrepreneurs, citoyens, élus, syndicalistes, fonctionnaires, enseignants, tous sont responsables.

De même qu'un salarié ou un entrepreneur se défendra de son échec en justifiant la médiocrité de ses résultats par le fait qu'on ne lui aura pas donné les moyens nécessaires à l'accomplissement de sa mission, l'Etat pourra invoquer le fait que les acteurs sociaux ont refusé de faire les arbitrages nécessaires à l'accomplissement de sa mission.

Chacun sait que le seul acteur qui ne soit pas en situation de faire faillite - instantanément - est l'Etat. D'où cette revendication permanente d'intervention, sonnante et trébuchante, de l'Etat. L'Etat pourrait tout ! Seulement, voilà, l'Etat lui-même commence à avoir peur d'avoir atteint ses propres limites financières.

A force de demander tout et n'importe quoi à l'Etat, et d'essuyer son refus, on finit par accréditer l'idée que l'Etat ne fait pas son travail, ce qui est injuste. Pour la Guadeloupe, je ne poserais pas uniquement la question du travail des pouvoirs publics mais celle des responsabilités des pouvoirs publics.

''Volonté manifeste de respecter les clients...''

Yves Brossard : "Il faut un vrai projet touristique pour la Guadeloupe" !
La part de responsabilité directe qui incombe au premier chef aux pouvoirs publics est celle qui est associée à sa qualité d'employeur majeur dans l'île.

En sa qualité d'employeur, l'Etat a totalement déséquilibré le marché de l'emploi et des rémunérations. L'Etat est responsable directement d'une inégalité de traitement entre salariés du privé et salariés du public."


TM.com - On dit que c'est au patronat de faire des efforts pour faire avancer la situation. Qu'en pensez-vous ?

Y.B.
:" Que demande-t-on au patronat ? De faire une réponse uniforme à des situations très contrastées ? C'est impossible !

Que demande-t-on au patronat ? De discuter des rémunérations en les déconnectant des questions de productivité, d'organisation du travail, de l'environnement juridique, fiscal, social qui "assujettit" les entreprises ?

C'est impossible !

Un exemple concret : et ce n'est pas un exemple mineur : savez-vous qu'en la Guadeloupe l'Etat entretient en permanence l'ambiguïté sur la convention collective applicable localement à l'hôtellerie !
La loi prévoit que la convention collective nationale de l'hôtellerie s'applique à la Guadeloupe.

Dans la pratique, l'Etat refuse de faire respecter cette loi ! Interrogez par écrit la direction départementale du travail de la Guadeloupe , et observez la réponse !

Autre exemple, pour l'hôtellerie : l'inadaptation criante à la Guadeloupe des procédures de mise en oeuvre du chômage technique : le rejet systématique des CDD par les syndicats guadeloupéens fait que la plupart des contrats de travail sont des CDI ; comment faire en basse saison (6 à 8 mois de l'année !) ; la question doit impérativement être traitée !

Comment voulez-vous financer des investissements de rénovation lorsque que toutes les ressources des hôteliers, susceptibles d'être consacrées aux investissements, sont employées au financement des salaires des Personnels en CDI, sous-employés en basse saison !"


TM.com - En tant qu'hôtelier comment vivez-vous le moment présent ?

Y.B. :
"La situation des hôteliers est catastrophique sur le plan économique. De nombreux emplois vont disparaître à court terme. Nous subissons. Pour autant, j'ai de vrais motifs d'espoir.

Premier espoir : l'attitude exemplaire de nos Personnels. Jusqu'à présent, nos cinq établissements de la Guadeloupe ont fonctionné normalement, grâce à nos Personnels, qui, collectivement, soutiennent le mouvement social.

Pour certains, venir travailler chaque jour, malgré les difficultés d'approvisionnement en carburant, malgré les barrages depuis lundi, a relevé d'une performance, et a témoigné de leur volonté manifeste de respecter les clients que les agents de voyages leur ont envoyés ; et de leur détermination à prendre en compte l'avenir, de contribuer au développement touristique futur de la Guadeloupe malgré les vicissitudes présentes.

La circulation dans l'île a été gravement perturbée depuis lundi : ils ont mis tout en oeuvre pour permettre aux clients de rejoindre l'aéroport, par bateau si nécessaire. Ne sous-estimez pas leurs efforts. Malgré leur solidarité sociale, ils sont désolés des dommages que la Guadeloupe causent aux clients, aux agents de voyages et tour-opérateurs.

'''Favoriser ''l'enracinement

En même temps, ils comptent sur vous, agents de voyages et tour-opérateurs, immensément, à court comme à long terme. Ils comptent sur vous !

Second espoir : la mise en place d'une vraie politique en faveur du tourisme, et des Guadeloupéens, par les pouvoirs publics et les élus locaux. Je me répète : il faut soumettre aux Guadeloupéens un véritable projet de développement touristique.

Si le tourisme est "en difficulté" en Guadeloupe, c'est - aussi - en raison d'un manque d'appropriation, par la population, de l'objectif de développement économique de la Guadeloupe, via le tourisme."

T.M.com - Qu'est-ce qui manque au tourisme guadeloupéen, selon vous ?

Y.B. :
"Il faut un projet, un vrai projet, avec un calendrier d'exécution, avec une locomotive physique, matérialisable, un projet de grande station touristique qui puisse devenir une vitrine internationale. Cette locomotive deviendra culturelle, et constituera dans l'esprit des Guadeloupéens la figure emblématique de leur avenir touristique, de leur avenir économique.

Parmi les conditions du développement touristique de la Guadeloupe, il y a des questions fondamentales qui doivent être abordées, et notamment celle de la préservation des ressources foncières indispensables à l'avenir du tourisme à la Guadeloupe.

La question a été abordée, à juste titre, par le collectif LKP, notamment à propos (mais le sujet ne limite pas à cette question) de l'hôtel Kalenda (ex Méridien) de Saint-François. Mais il conviendrait aussi de parler de l'hôtel Callinago, de l'hôtel Anse des Rochers (ex Anchorage).

Et de parler de la "création" de réserves foncières consacrées au tourisme, de zones d'aménagement touristique. Les sujets sont délicats. Pour autant des solutions existent, qui nécessitent un véritable engagement des Communes et des Collectivités locales, qui ne pourront venir qu'en contrepartie des efforts de l'Etat, avec le concours des professionnels.

Qui nécessitent aussi un travail important avec les partenaires sociaux qui doivent être associés à la mise en oeuvre d'un véritable projet de développement de l'économie touristique de la Guadeloupe."


TM.com : quels sont, concrètement, les sujets à mettre en chantier ?

Y.B.
:"Les autres sujets à traiter ? La formation touristique, à privilégier en relation avec les îles voisines de langue anglaise et espagnole, la formation aux langues, menée à l'étranger, exclusivement.

La restauration : se poser la question de la manière de traiter la restauration en relation avec les "packages" touristiques : la restauration vit à des rythmes différents de l'hôtellerie ; la
volonté jacobine "d'uniformisation" nuit à la préservation de ces rythmes nécessairement différents ; comment faire en sorte que les hébergements bénéficient de prestations de restauration "satellitaires" ?

Plus les unités seront de dimension "humaines" plus les Guadeloupéens pourront bénéficier d'opportunités pour s'approprier l'économie touristique locale.

La taille des établissements d'hébergement futurs : se poser la question de savoir s'il convient de privilégier les établissements de faible capacité, de nature, à "distinguer" nos "produits" par rapport à ceux de nos voisins et concurrents, et de nature à favoriser la promotion aux responsabilités des Guadeloupéens.

Dernier sujet : la mise en oeuvre de procédures simplifiées de création d'entreprise à la Guadeloupe (et dans les DOM en général), avec comptabilité déclarative, et prélèvements sociaux et fiscaux mensuels, en ligne sur internet.

Et je compte tout particulièrement sur Monsieur Hervé NOVELLI, Secrétaire d'Etat chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme et des Services, qui a prouvé sa détermination à faire avancer les choses en métropole sur le sujet de l'auto-entrepreneur, pour favoriser "l'enracinement" du tourisme en Guadeloupe par le développement de multiples petites entreprises touristiques, pour des entreprises de un à cinq salariés."

Yves Brossard se définit comme un homme de terrain avant-tout et un autodidacte. Depuis la fin de sa formation en 1980, il a accumulé des expériences multiples : animation de stations touristiques, de construction, gestion d'hôtels et résidences de tourisme...

Acteur et actif dans le tourisme en Guadeloupe depuis 1983, il est en charge à l'heure actuelle de cinq établissements touristiques sous la marque Priméa Hôtels : Hôtel Golf Village, Hôtel La Sucrerie du Comté, Hôtel-Résidence Turquoise, Hôtel-Résidence Le Vallon, Villas Aquarelles. Ces unités représentent un total de 600 lits.

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Commentaires

1.Posté par Luc le 20/02/2009 02:39 | Alerter
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L'analyse d'Y Brossard est tout à fait juste. "Espérons" vraiment, car au fil des semaines le mouvement actuel se révèle de plus en plus catastrophique pour l'économie, pour la vie quotidienne insoutenable et bien sûr pour le tourisme.

La population silencieuse est prise en otages, les courageux touristes et dévoués acteurs du tourisme aussi. Ils subissent un véritable diktat.

Quelqu'en soit l'issue, par obligation, le tourisme devra repartir . Mais en fait bien d'autres problèmes identitaires, culturels... devront être réglés en parallèle.

Le tourisme devra sûrement être abordé d'une toute autre manière car la société est ébranlée en profondeur tel un séisme majeur. La reconstruction sera donc longue et en émergera un tout autre visage.

Espérons que certains aspects sûrement justes de leurs revendications ne soient pas annihilés par une dérive destructrice qui enlève tout rêve de vacances pour ces destinations.

Bon courage à ceux qui y croient encore !

2.Posté par Sébastien le 20/02/2009 12:04 | Alerter
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Depuis le début de la grève, Yves Brossard relate la situation sur le terrain et n'a pas peur des mots. La situation Guadeloupéenne est faite de contrastes, et cet ensemble nous emmène directement au blocage d'aujourd'hui.

Je suis quand même très étonné du silence de la présidente du comité des îles de Guadeloupe depuis le début de la grève...

3.Posté par Benoit le 20/02/2009 15:23 | Alerter
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Bonjour,

M. Brossard dresse un portrait plus qu'adéquat de la situation interne de la Guadeloupe. Qui plus est, je me permet en tant que TO de signaler l'émergence de nouvelles destinations de volume qui offre un produits de três haute qualité à un prix un prix beaucoup moindre ... ce qui me fait peur dans la situation actuelle c'est que la population se conforte dans un marché largement dominé par le marché français alors que celui-ci pour des raison de distance (coût aérien) et économique (compétition de destination et crise économique) décide de passé à autre chose ... Nous passerons alors d'une situation difficile à catastrophique...

Il est primordiale de revoir la situation de la Guadeloupe (et de la Martinique) en terme de produit, de service et d'attrait, d'établir son environnement compétitif et d'agir en conséquence.

Il y a plusieurs années certaines destinations tel la Jamaique on eu à faire face à des situation de crise et on su revoir leur stratégie de développement et de commercialisation touristique afin de se repositionner.


4.Posté par bébert le 20/02/2009 17:32 | Alerter
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Bonjour,
Bonne analyse, je pars en Martinique et Guadeloupe fin mars et pour moi il n'y a pas photo c'est nettement plus beau et varié que la RD et pourquoi pas faire du charter depuis l'Europe et le monde entier,voilà une bonne solution pour faire venir des tourisrtes et cassé les monopoles des Cies aériennes.
Chez nous en province il n'y a que AF et dans le journal local aujourd'hui l'association des Antillais parlaient de tarif en se moment de 1400 €,un scandale.
Le produit packagé était moins cher que le vol sec ?? Je pense que là il faudrait creusé et le président de le république n'avait pas parlé il y a quelques temps de libéré le transport aérien.

5.Posté par Sylvain le 21/02/2009 10:36 | Alerter
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Bébert,
AirFrance propose du 419€ en mars (et ça datait d'avant la grève).
Sinon je suis ok sur le principe des charters.


6.Posté par Klodya le 23/02/2009 21:10 | Alerter
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Des communiqués de presse ont été mis en ligne sur le site du CTIG.

7.Posté par Martin le 27/02/2009 19:13 | Alerter
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Bonjour,
Je suis pas un professionnel de l'hôtellerie ni du tourisme, mais ce qui est sympathique dans l'interview de M. Brossard, c'est ce que, au-delà de son réalisme économique, il laisse apparaître d'estime et même d'affection pour ces Guadeloupéens qui font aujourd'hui l'objet de tant de controverses. Par exemple quand il témoigne de ce que leur volonté de solidarité collective peut s'accompagner de générosité personnelle.
Parmi les idées qu'il exprime, sans doute intéressantes mais souvent générales ou généralistes, deux questions concrètes pouraient être immédiatement précisées ou exploitées.
L'hostilité des syndicats aux CD.D. Les employeurs,pour ce que j'en connais, en ont fait un tel abus que je comprends tout à fait l'impopularité de ce type de contrats.Sur cette question, il doit être possible de négocier avec les syndicats guadelopéens un usage des C.D.D. plus moral et mieux ajusté dans l'intérêt des deux parties.
Enfin, M. Brossard semble attendre beaucoup (espérons qu'il ne rêve pas!) du Secrétaire d'Etat chargé du commerce etc...Qu'il lui adresse donc une requête précise, argumentée, réaliste et chiffrée, sur une mesure susceptible d'améliorer la situation. Et qu'il accepte de nous faire connaître la question et la réponce. Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre. Bon courage.

8.Posté par Yves Brossard - Primea Hotels Guadeloupe le 01/03/2009 13:46 | Alerter
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Vendredi 27 février 2009, le secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer, Monsieur Yves Jégo, a fait état de la mise en chantier d'un plan de sauvetage de l’économie touristique pour les Antilles.

Serait prévue également "une relance promotionnelle du tourisme".

Tout cela est conjoncturel, mais positif. Espérons que cela pourra aider les agents de voyages à "renverser la vapeur" face aux annulations massives dont ils sont assaillis.

Dans l'attente d'un vrai travail structurel.

Yves Brossard
Primea Hotels Guadeloupe

9.Posté par sankara le 09/03/2009 10:41 | Alerter
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bonjour
je suis un burkinabé de 30ans desire creer une agence de location des véhicule voyage et tourisme au burkina faso demande un financement
email africa_100kara@yahoo.fr

10.Posté par Yves Brossard - Primea Hotels Guadeloupe le 06/04/2009 12:04 | Alerter
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Je vous invite à lire l'article d'Yves BARRAUD (http://www.tourmag.com/Biarritz-investit-50-millions-sur-l-avenir_a31530.html) sur les investissements en infrastructures projetés par Biarritz :

"Côté infrastructures, Biarritz a lancé un vaste plan d’investissements : 13,4 millions d’€ dans la rénovation et l’extension du Musée de la Mer - 17 millions d’€ pour la création de la Cité de l’Océan et du Surf, tout à la fois centre d’animations touristiques et de recherches scientifiques - 17,5 millions dans la création de la Halle économique d’Iraty, centre de congrès d’une capacité modulable de 1.500 à 4.500 personnes."

C'est exactement ce dont a besoin la Guadeloupe, adapté évidemment.

La communication, c'est bien à court terme, les investissements en infrastructures, c'est mieux pour le long terme.

Yves Brossard
Primea Hotels Guadeloupe

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