
Selon les deux instances Airbnb "aurait payé 92 944 euros d'impôts sur les sociétés au fisc français en 2016- Capture écran du site Airbnb
Les hôteliers ont tenu à répondre aux propos du directeur général Airbnb France, M. Marill a déclaré sur l'antenne de France Inter ce mardi 14 novembre 2017, "on va bloquer, dans les quatre arrondissements centraux de Paris, le nombre de nuitées à 120".
Ainsi, le Groupement National des Indépendants de l'hôtellerie et restauration (GNI), et l'AhTop (Association pour un Hébergement et un Tourisme Professionnels) demandent à la société américaine de respecter la loi, et ne pas seulement limiter ce contrôle à 4 arrondissements, mais à l'ensemble de la ville de Paris.
La loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique stipule selon le site internet de la Direction Générale des Entreprises que "Les plateformes intermédiaires auront l’obligation de décompter le nombre de jours de location des résidences principales.
S’il s’avérait que la location dépasse les 120 jours annuels autorisés, l’annonce serait suspendue."
Les deux instances interpellent aussi les pouvoirs publics, sur la fluctuation ou l'exonération de la collecte de la taxe de séjour par Airbnb auprès de ses voyageurs, mais aussi sur l'optimisation fiscale de la plateforme de location.
"Dès lors, il nous paraissait utile de remettre ses propos dans leurs contextes, notamment législatifs, déclare le GNI et AhTop au nom des professionnels qu'ils représentent.
Par ailleurs, il est temps que les pouvoirs publics fassent respecter la loi en vigueur et que de nouvelles mesures viennent mettre fin aux distorsions de concurrence dont bénéficie encore et toujours ce type de plateforme de location.
Nous enjoignons les décideurs politiques, ministres, sénateurs à mettre ces grandes multinationales délocalisées face à leurs obligations légales et à strictement respecter les lois de la République."
La guerre semble ouverte entre les hôteliers français et l'application de location entre particuliers.
Ainsi, le Groupement National des Indépendants de l'hôtellerie et restauration (GNI), et l'AhTop (Association pour un Hébergement et un Tourisme Professionnels) demandent à la société américaine de respecter la loi, et ne pas seulement limiter ce contrôle à 4 arrondissements, mais à l'ensemble de la ville de Paris.
La loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique stipule selon le site internet de la Direction Générale des Entreprises que "Les plateformes intermédiaires auront l’obligation de décompter le nombre de jours de location des résidences principales.
S’il s’avérait que la location dépasse les 120 jours annuels autorisés, l’annonce serait suspendue."
Les deux instances interpellent aussi les pouvoirs publics, sur la fluctuation ou l'exonération de la collecte de la taxe de séjour par Airbnb auprès de ses voyageurs, mais aussi sur l'optimisation fiscale de la plateforme de location.
"Dès lors, il nous paraissait utile de remettre ses propos dans leurs contextes, notamment législatifs, déclare le GNI et AhTop au nom des professionnels qu'ils représentent.
Par ailleurs, il est temps que les pouvoirs publics fassent respecter la loi en vigueur et que de nouvelles mesures viennent mettre fin aux distorsions de concurrence dont bénéficie encore et toujours ce type de plateforme de location.
Nous enjoignons les décideurs politiques, ministres, sénateurs à mettre ces grandes multinationales délocalisées face à leurs obligations légales et à strictement respecter les lois de la République."
La guerre semble ouverte entre les hôteliers français et l'application de location entre particuliers.
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