Le Canadien, habitué au pragmatisme anglo-saxon, est pris en tenailles entre une entreprise qui n’en finit plus de se (re) structurer et un marché international délétère - DR : Air France
Il a enterré Joon, boosté transavia, stoppé l'A380, pacifié (?) le SNPL (en lâchant un peu de lest) et mis de l’ordre dans une entreprise au bord de l’implosion.
Pas mal en 18 mois, non ?
Pourtant, après quelques décisions courageuses prises crânement sur un véritable champ de mines syndical, il semble que la méthode Ben Smith connaît quelques ratés...
Chassez le naturel, il revient au galop ?
Le Canadien, habitué au pragmatisme anglo-saxon, est pris en tenailles entre une entreprise qui n’en finit plus de se (re)structurer et un marché international délétère, où les alliances se font et se défont au gré des conjonctures.
Un marché volatile aussi dont la fragilité est inversement proportionnelle à l’expansion et que le moindre virus peut rapidement gripper. Le dernier en date devrait coûter près de 200 millions d’euros à la compagnie.
L’industrie du transport aérien est en pleine mutation, ce n’est pas un scoop. Exit les canards boiteux au vol erratique. La déroute du pavillon français confirme le changement de paradigme : dans la cour des grandes, les places sont désormais inaccessibles ou presque.
Voilà l’équation à plusieurs entrées que doit résoudre Benjamin Smith.
Pas mal en 18 mois, non ?
Pourtant, après quelques décisions courageuses prises crânement sur un véritable champ de mines syndical, il semble que la méthode Ben Smith connaît quelques ratés...
Chassez le naturel, il revient au galop ?
Le Canadien, habitué au pragmatisme anglo-saxon, est pris en tenailles entre une entreprise qui n’en finit plus de se (re)structurer et un marché international délétère, où les alliances se font et se défont au gré des conjonctures.
Un marché volatile aussi dont la fragilité est inversement proportionnelle à l’expansion et que le moindre virus peut rapidement gripper. Le dernier en date devrait coûter près de 200 millions d’euros à la compagnie.
L’industrie du transport aérien est en pleine mutation, ce n’est pas un scoop. Exit les canards boiteux au vol erratique. La déroute du pavillon français confirme le changement de paradigme : dans la cour des grandes, les places sont désormais inaccessibles ou presque.
Voilà l’équation à plusieurs entrées que doit résoudre Benjamin Smith.
Transavia, la filiale low cost, tire le mieux l’épingle du jeu
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L’homme qui a hérité d’une sorte de "Sarajevo" social, fruit de l’errance stratégique de certains gestionnaires, est-il rattrapé par les approximations, les rendez-vous manqués avec le low cost et d’autres avatars ?
On a l’impression depuis quelques semaines que le climat social se retend et que Ben joue les pompiers pour essayer d’éteindre les foyers au fur et à mesure qu’ils se déclarent.
Certains ont pu être évités de justesse. Mais les revendications des pilotes de Hop sont un peu le dernier (?) bastion sur lequel butte l’entreprise, face à une véritable guerre intestine.
D’un côté, les pilotes qui, à travail égal, veulent être intégrés et rémunérés à la même hauteur et, de l’autre côté, les pilotes "maison" qui n’en veulent pas.
A moins de céder du terrain et des pépètes, on voit mal comment réussir la quadrature du cercle…
Le dernier bilan annuel, présenté jeudi 20 février, montre déjà la patte du nouveau manager, même si le résultat final reste contrasté. Pour l’anecdote, c’est Transavia, la filiale low cost qui tire le mieux l’épingle du jeu.
Ce low cost honni des années durant par quelques présidents "visionnaires" à la boule de cristal opacifiée…
LIRE AUSSI l'article de Pierre Georges (AirMaG, la verticale de TourMaG.com) : Anne Rigail (Air France) :« Il s'agit de transformer Hop! et non pas de fermer la Compagnie ! »
On a l’impression depuis quelques semaines que le climat social se retend et que Ben joue les pompiers pour essayer d’éteindre les foyers au fur et à mesure qu’ils se déclarent.
Certains ont pu être évités de justesse. Mais les revendications des pilotes de Hop sont un peu le dernier (?) bastion sur lequel butte l’entreprise, face à une véritable guerre intestine.
D’un côté, les pilotes qui, à travail égal, veulent être intégrés et rémunérés à la même hauteur et, de l’autre côté, les pilotes "maison" qui n’en veulent pas.
A moins de céder du terrain et des pépètes, on voit mal comment réussir la quadrature du cercle…
Le dernier bilan annuel, présenté jeudi 20 février, montre déjà la patte du nouveau manager, même si le résultat final reste contrasté. Pour l’anecdote, c’est Transavia, la filiale low cost qui tire le mieux l’épingle du jeu.
Ce low cost honni des années durant par quelques présidents "visionnaires" à la boule de cristal opacifiée…
LIRE AUSSI l'article de Pierre Georges (AirMaG, la verticale de TourMaG.com) : Anne Rigail (Air France) :« Il s'agit de transformer Hop! et non pas de fermer la Compagnie ! »
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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