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« Nous avons gagné deux ans sur notre plan», déclarait le patron d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, au cours d’un point presse en mai dernier. Le rapprochement des deux compagnies française et néerlandaise pourrait ainsi se traduire par des réductions de coûts deux fois importantes que celles initialement prévues, selon le président de KLM. Leo M. van Wijk.
Ce dernier a déclaré au magazine économique Zakenreis qu’un gain d’un milliard d’euros sur cinq ans était désormais du domaine du possible. La fusion entre les deux transporteurs aurait déjà permis d’économiser 660 M€, dépassant ainsi les prévisions initiales (500 M€).
Des velléités d’investissement en Chine
Leo Van Wijk a noté aussi que 75 à 80% de l'activité des deux compagnies n’avaient pas vocation à être fusionnées, chaque transporteur conservant sa propre identité. D’après le patron de KLM, les réductions de coûts portent d’abord sur la maintenance et l’utilisation de systèmes informatiques communs permettant de vendre sur une seule et même plate-forme.
Des synergies sont également dégagées avec la rationalisation des flottes et l’harmonisation des réseaux. « Les deux hubs de Roissy et Schiphol sont très bien coordonnés », soulignait également Jean-Cyril Spinetta en mai dernier, notant que le programme de fidélisation commun Flying Blue avait gagné environ un million de nouveaux membres au cours du dernier exercice.
Le transporteur franco-néerlandais souhaite également investir en Chine, appelée à devenir le plus grand marché aérien d’ici dix ans, a poursuivi Leo Van Wijk, rappelant aussi qu’Air France KLM pourrait prendre une participation dans Alitalia en cas de privatisation.
Reste que cette dernière n’est vraiment pas à l’ordre du jour : la compagnie italienne n’arrive pas à redresser la barre et lutte toujours pour sa survie.
Ce dernier a déclaré au magazine économique Zakenreis qu’un gain d’un milliard d’euros sur cinq ans était désormais du domaine du possible. La fusion entre les deux transporteurs aurait déjà permis d’économiser 660 M€, dépassant ainsi les prévisions initiales (500 M€).
Des velléités d’investissement en Chine
Leo Van Wijk a noté aussi que 75 à 80% de l'activité des deux compagnies n’avaient pas vocation à être fusionnées, chaque transporteur conservant sa propre identité. D’après le patron de KLM, les réductions de coûts portent d’abord sur la maintenance et l’utilisation de systèmes informatiques communs permettant de vendre sur une seule et même plate-forme.
Des synergies sont également dégagées avec la rationalisation des flottes et l’harmonisation des réseaux. « Les deux hubs de Roissy et Schiphol sont très bien coordonnés », soulignait également Jean-Cyril Spinetta en mai dernier, notant que le programme de fidélisation commun Flying Blue avait gagné environ un million de nouveaux membres au cours du dernier exercice.
Le transporteur franco-néerlandais souhaite également investir en Chine, appelée à devenir le plus grand marché aérien d’ici dix ans, a poursuivi Leo Van Wijk, rappelant aussi qu’Air France KLM pourrait prendre une participation dans Alitalia en cas de privatisation.
Reste que cette dernière n’est vraiment pas à l’ordre du jour : la compagnie italienne n’arrive pas à redresser la barre et lutte toujours pour sa survie.