Lundi 16 septembre 2024, l'équipe du Seto a communiqué les résultats de l'été 2024 et les tendances de la saison hiver 2024/2025. @cl
« Après une année 2023 exceptionnelle, nous pensions que 2024 serait une année fabuleuse. Le mois de mai a été excellent, juin a été bon, juillet a été impacté chez tous les acteurs par la communication sur les JO », résume René-Marc Chikli, président du Syndicat des entreprises du tour-operating (Seto).
La peur de connaître des difficultés pour se rendre à l’aéroport ou de faire face à des files d’attente interminables a fait renoncer plus d’un vacancier cet été.
« Dès janvier, nous avions déjà des indicateurs montrant l’impact des JO sur le trafic de juillet. Les grands acteurs ont été amenés à faire des promotions vendues en dernière minute. A peine les JO terminés, ça a redémarré très vite », rappelle le président du Seto.
En termes de pax, entre le 1er mai et le 31 octobre 2024*, les TO membres du Seto ont fait voyager 1 626 262 clients (-1,7%).
Le chiffre d’affaires sur cette même période atteint 2 330 M€, en hausse de 4,8%, associé à une recette unitaire moyenne de 1 433€, en augmentation de 6,6%, avec un panier moyen de 3 742€ (+6,2%).
Juillet 2024 accuse un recul en termes de CA de 9% et une légère hausse de 2% en août, septembre (+7%) et octobre (+13%) bénéficient d’un report significatif de l’activité permettant malgré tout à l’exercice de l’été 2024 d’afficher une progression par rapport à N-1.
Au global, pour l’exercice 2024, du 1er novembre 2023 au 31 octobre 2024, les chiffres connus au 31 août** sont positifs aussi bien en chiffre d’affaires qu’en trafic.
Le chiffre d’affaires des membres du Seto pour les voyages à forfait est de 3 992M€ (+11,4%) associé à une recette unitaire moyenne de 1 550€ en progression de 7,3% et un panier moyen de 4 006€ en hausse de 7,4%
Sur cette même période, les TO ont fait voyager 2 576 020 clients (+3,8%).
*à partir des chiffres additionnés des départs effectués au 31 août 2024 et des réservations prises pour septembre et octobre 2024.
** chiffres additionnés des départs effectués au 31 août 2024 et des réservations prises pour septembre et octobre 2024.
La peur de connaître des difficultés pour se rendre à l’aéroport ou de faire face à des files d’attente interminables a fait renoncer plus d’un vacancier cet été.
« Dès janvier, nous avions déjà des indicateurs montrant l’impact des JO sur le trafic de juillet. Les grands acteurs ont été amenés à faire des promotions vendues en dernière minute. A peine les JO terminés, ça a redémarré très vite », rappelle le président du Seto.
En termes de pax, entre le 1er mai et le 31 octobre 2024*, les TO membres du Seto ont fait voyager 1 626 262 clients (-1,7%).
Le chiffre d’affaires sur cette même période atteint 2 330 M€, en hausse de 4,8%, associé à une recette unitaire moyenne de 1 433€, en augmentation de 6,6%, avec un panier moyen de 3 742€ (+6,2%).
Juillet 2024 accuse un recul en termes de CA de 9% et une légère hausse de 2% en août, septembre (+7%) et octobre (+13%) bénéficient d’un report significatif de l’activité permettant malgré tout à l’exercice de l’été 2024 d’afficher une progression par rapport à N-1.
Au global, pour l’exercice 2024, du 1er novembre 2023 au 31 octobre 2024, les chiffres connus au 31 août** sont positifs aussi bien en chiffre d’affaires qu’en trafic.
Le chiffre d’affaires des membres du Seto pour les voyages à forfait est de 3 992M€ (+11,4%) associé à une recette unitaire moyenne de 1 550€ en progression de 7,3% et un panier moyen de 4 006€ en hausse de 7,4%
Sur cette même période, les TO ont fait voyager 2 576 020 clients (+3,8%).
*à partir des chiffres additionnés des départs effectués au 31 août 2024 et des réservations prises pour septembre et octobre 2024.
** chiffres additionnés des départs effectués au 31 août 2024 et des réservations prises pour septembre et octobre 2024.
L’Italie progresse de 30,7% en termes de trafic
Le Moyen-courrier représente 79% du trafic de l’été pour 62% du CA au sein des voyages à forfait.
Les destinations de l’Europe du Sud et de l’Afrique du Nord maintiennent leur leadership, mais enregistrent une baisse de trafic : Grèce, Crète, Rhodes (-0,1%), Tunisie (-10,8%), Baléares (-3,2%), Grèce Continentale (-1,6%), Canaries (+1,4%), Maroc (-0,1%), Espagne continentale (-4,1%), Italie (+30,7%), Portugal (-5,9%) et la Turquie (-31,8%).
L’Italie tire son épingle du jeu en intégrant la 8e place du classement, avec une belle croissance de 30,7% en trafic.
L’Egypte connaît une baisse importante du trafic (-26,1%). « Le conflit au Moyen-Orient a un impact considérable sur le trafic en Egypte », note René-Marc Chikli.
Les destinations de l’Europe du Sud et de l’Afrique du Nord maintiennent leur leadership, mais enregistrent une baisse de trafic : Grèce, Crète, Rhodes (-0,1%), Tunisie (-10,8%), Baléares (-3,2%), Grèce Continentale (-1,6%), Canaries (+1,4%), Maroc (-0,1%), Espagne continentale (-4,1%), Italie (+30,7%), Portugal (-5,9%) et la Turquie (-31,8%).
L’Italie tire son épingle du jeu en intégrant la 8e place du classement, avec une belle croissance de 30,7% en trafic.
L’Egypte connaît une baisse importante du trafic (-26,1%). « Le conflit au Moyen-Orient a un impact considérable sur le trafic en Egypte », note René-Marc Chikli.
Le long-courrier affiche de belles performances
Le long-courrier affiche de belles performances avec un chiffre d’affaires de +15,1% et un trafic de +10,1%. « Habituellement, le long-courrier porte l’hiver. Cette année, il a porté l’été 2024 », commente le président du Seto.
L’île Maurice continue à performer en tête du classement (+8% en trafic), de même que les Etats-Unis (+11,3% en trafic).
2024 marque la reprise de l’Asie (+28% en trafic) et de ses destinations phares : Indonésie, Thaïlande, Japon.
Côté Caraïbes, la République Dominicaine qui avait subi une baisse importante liée à l’arrêt des vols Air France et Corsair revient en troisième position en termes de trafic.
« Après le choc qu’elle a subi, la destination se remet difficilement », note René-Marc Chikli.
Le Japon voit son trafic croître de 47%. Le cours du yen profite aux visiteurs français.
« La Tanzanie se vendait bien jusqu’à maintenant. Pour se rendre à Zanzibar, un client se voit imposer une assurance de 44 US $ par personne. C’est un phénomène nouveau qui nous inquiète à Zanzibar et au global. Nous sommes vent debout pour faire sauter cette taxe », affirme le président du Seto.
L’île Maurice continue à performer en tête du classement (+8% en trafic), de même que les Etats-Unis (+11,3% en trafic).
2024 marque la reprise de l’Asie (+28% en trafic) et de ses destinations phares : Indonésie, Thaïlande, Japon.
Côté Caraïbes, la République Dominicaine qui avait subi une baisse importante liée à l’arrêt des vols Air France et Corsair revient en troisième position en termes de trafic.
« Après le choc qu’elle a subi, la destination se remet difficilement », note René-Marc Chikli.
Le Japon voit son trafic croître de 47%. Le cours du yen profite aux visiteurs français.
« La Tanzanie se vendait bien jusqu’à maintenant. Pour se rendre à Zanzibar, un client se voit imposer une assurance de 44 US $ par personne. C’est un phénomène nouveau qui nous inquiète à Zanzibar et au global. Nous sommes vent debout pour faire sauter cette taxe », affirme le président du Seto.
Un hiver incertain
A la fin août, alors que la part des réservations dans le bilan final de la saison hiver pèse généralement pour environ 20%, le portefeuille des réservations (1er novembre 2024 au 30 avril 2025) présente une légère hausse en chiffre d’affaires et ce dans un contexte d’incertitude.
Le chiffre d’affaires est en hausse de 1,4%, avec une recette unitaire en augmentation de 6,1%, quand le trafic est en baisse de 4,4%.
Le long-courrier progresse (+8,3% en chiffre d’affaires et +2,6%en trafic). La Thaïlande (+17,4% en CA), le Viet-Nam (+46,5% en CA), le Japon (+33,6% en CA) et la Tanzanie (+11,5% en CA).
Les réservations sur le Moyen-Courrier peinent à démarrer (-11,5% en CA et -9,3% en trafic). La quasi absence de réservation au Moyen-Orient s’explique sans difficulté par le conflit que connaît la région. L’Egypte souffre d’un recul de -29,7% de son CA.
« Honnêtement, il y a encore quelques semaines, nous nous attendions à une meilleure arrière-saison. Le climat politique crée l’incertitude sur le pouvoir d’achat. Nous sommes positifs en volume d’affaires, mais le trafic reste négatif », conclut René-Marc Chikli.
Le chiffre d’affaires est en hausse de 1,4%, avec une recette unitaire en augmentation de 6,1%, quand le trafic est en baisse de 4,4%.
Le long-courrier progresse (+8,3% en chiffre d’affaires et +2,6%en trafic). La Thaïlande (+17,4% en CA), le Viet-Nam (+46,5% en CA), le Japon (+33,6% en CA) et la Tanzanie (+11,5% en CA).
Les réservations sur le Moyen-Courrier peinent à démarrer (-11,5% en CA et -9,3% en trafic). La quasi absence de réservation au Moyen-Orient s’explique sans difficulté par le conflit que connaît la région. L’Egypte souffre d’un recul de -29,7% de son CA.
« Honnêtement, il y a encore quelques semaines, nous nous attendions à une meilleure arrière-saison. Le climat politique crée l’incertitude sur le pouvoir d’achat. Nous sommes positifs en volume d’affaires, mais le trafic reste négatif », conclut René-Marc Chikli.
Lundi 16 septembre 2024, Nicolas Henin, directeur commercial de Transavia France a signé une charte avec le Seto. @cl
Après Air France, c'est au tour de Transavia de signer une charte de partenariat avec le Seto. Il s'agit d'une première pour une compagnie low-cost cost.
Le SETO souhaite se rapprocher des compagnies aériennes en facilitant la gestion des crises, de l'après-vente, mais aussi en travaillant de manière commune sur la communication et la question des émissions carbone.
Pour formaliser ces actions, le syndicat a mis en place une charte signée depuis 2004 avec Air France.
L’objectif : avoir un socle minimum d’engagements.
Le SETO souhaite se rapprocher des compagnies aériennes en facilitant la gestion des crises, de l'après-vente, mais aussi en travaillant de manière commune sur la communication et la question des émissions carbone.
Pour formaliser ces actions, le syndicat a mis en place une charte signée depuis 2004 avec Air France.
L’objectif : avoir un socle minimum d’engagements.