Pour Pierre Mesnage, DG de Goelett, les entreprises n'hésitent pas à réserver du train même quand il est plus cher que l'avion.
TourMaG.com – La décarbonation du voyages d’affaires est un thème qui fait beaucoup parler mais les entreprises font-elles vraiment les efforts nécessaires pour réduire leurs émissions ?
Pierre Mesnage : Quand on regarde le nouveau mix transport utilisé par les entreprises, on voit bien qu’il y a un effort de leur part pour réduire a minima le CO2 par km.
Les volumes ont repris avec autant de déplacements qu’avant, voire plus, mais les moyens de transport qui sont utilisés leur permettent d’avoir moins d’impact en termes d’émissions.
On note une réduction des vols intercontinentaux, les plus impactants. Avec les outils de visio, les entreprises se sont rendues compte lors de la crise sanitaire que l’on pouvait travailler sans faire autant de déplacements vers des destinations lointaines.
En parallèle, les déplacements rail progressent. Les outils tels que le nôtre accompagnent ce changement à la faveur de collaborations avec des acteurs comme Trainline et notre partenaire privilégié Havas Voyages. Tous les OBT cherchent à pouvoir combiner le plus facilement les solutions rail : par exemple, commencer un déplacement avec de l’Eurostar et le poursuivre avec du Trenitalia.
Les voyageurs ont aussi fini par se rendre compte que le temps pris dans un voyage en train n'est pas perdu. On est assis, en Première, et l’on peut travailler. Tout cela participe à la décarbonation.
On sent qu’il y a eu un enclenchement de nouvelles pratiques. Sur le rail, un billet de train peut être parfois plus cher que l’avion et les entreprises sont prêtes à jouer le jeu. Nous mêmes avions organisé pour des clients qui étaient basés en Belgique un évènement en Italie et certains ont choisi le train, un Bruxelles-Paris-Milan.
Il y a encore un obstacle : c’est l’état du réseau français. Autant celui de la grande vitesse est maintenu, autant les lignes Corail souffrent d’un défaut de maintenance : c’est pourquoi les trains de nuit ont dû mal à reprendre en France, il n’y a pas de sillons pendant la nuit. Les Paris-Rome ou Venise ne repartiront probablement pas tout de suite.
Pierre Mesnage : Quand on regarde le nouveau mix transport utilisé par les entreprises, on voit bien qu’il y a un effort de leur part pour réduire a minima le CO2 par km.
Les volumes ont repris avec autant de déplacements qu’avant, voire plus, mais les moyens de transport qui sont utilisés leur permettent d’avoir moins d’impact en termes d’émissions.
On note une réduction des vols intercontinentaux, les plus impactants. Avec les outils de visio, les entreprises se sont rendues compte lors de la crise sanitaire que l’on pouvait travailler sans faire autant de déplacements vers des destinations lointaines.
En parallèle, les déplacements rail progressent. Les outils tels que le nôtre accompagnent ce changement à la faveur de collaborations avec des acteurs comme Trainline et notre partenaire privilégié Havas Voyages. Tous les OBT cherchent à pouvoir combiner le plus facilement les solutions rail : par exemple, commencer un déplacement avec de l’Eurostar et le poursuivre avec du Trenitalia.
Les voyageurs ont aussi fini par se rendre compte que le temps pris dans un voyage en train n'est pas perdu. On est assis, en Première, et l’on peut travailler. Tout cela participe à la décarbonation.
On sent qu’il y a eu un enclenchement de nouvelles pratiques. Sur le rail, un billet de train peut être parfois plus cher que l’avion et les entreprises sont prêtes à jouer le jeu. Nous mêmes avions organisé pour des clients qui étaient basés en Belgique un évènement en Italie et certains ont choisi le train, un Bruxelles-Paris-Milan.
Il y a encore un obstacle : c’est l’état du réseau français. Autant celui de la grande vitesse est maintenu, autant les lignes Corail souffrent d’un défaut de maintenance : c’est pourquoi les trains de nuit ont dû mal à reprendre en France, il n’y a pas de sillons pendant la nuit. Les Paris-Rome ou Venise ne repartiront probablement pas tout de suite.
Permettre à chacun de réserver les solutions les plus pertinentes en termes d’économie responsable
TourMaG.com – Il semble encore difficile de mesurer l’impact des séjours dans les hôtels ?
Pierre Mesnage : Notre outil va être capable de récupérer les informations de ce que font les établissements sur la partie environnementale, qu’ils aient ou non un label. On trouvera un descriptif sur les actions menées.
On peut aussi estimer qu’un hôtel qui bénéficie d’un label, même si on ne contrôle pas la pertinence, fait un tant soit peu une démarche progressive.
Il est aussi possible de sélectionner des hôtels qui proposent des bornes de recharge et, pour la location des véhicules, d’identifier très rapidement les offres de voitures électriques.
Notre axe : c’est de permettre à chacun de réserver les solutions les plus pertinentes en termes d’économie responsable et de pouvoir piloter l’objectif de l’entreprise en agissant sur chaque individu.
En revanche, la décision de voyager ou non appartient à l’entreprise, c’est une décision business.
Pierre Mesnage : Notre outil va être capable de récupérer les informations de ce que font les établissements sur la partie environnementale, qu’ils aient ou non un label. On trouvera un descriptif sur les actions menées.
On peut aussi estimer qu’un hôtel qui bénéficie d’un label, même si on ne contrôle pas la pertinence, fait un tant soit peu une démarche progressive.
Il est aussi possible de sélectionner des hôtels qui proposent des bornes de recharge et, pour la location des véhicules, d’identifier très rapidement les offres de voitures électriques.
Notre axe : c’est de permettre à chacun de réserver les solutions les plus pertinentes en termes d’économie responsable et de pouvoir piloter l’objectif de l’entreprise en agissant sur chaque individu.
En revanche, la décision de voyager ou non appartient à l’entreprise, c’est une décision business.
Que le collaborateur puisse uniquement se concentrer sur sa mission
TourMaG.com – Votre outil permet-il aux collaborateurs des entreprises de bénéficier de solutions intuitives pour réserver leur déplacement ?
Pierre Mesnage : Pour concevoir notre application, mobile ou PC, nous nous sommes fortement inspirés des offres grand public.
Si vous allez sur nos outils et que vous faîtes une recherche de véhicules ou d’hôtels, vous avez l’impression d’être sur un Booking avec tous les codes. On veut limiter le besoin de formation, sinon on n’enclenche pas le changement.
Les collaborateurs doivent comprendre en cinq ou six minutes comment cela marche. Depuis début janvier, notre application mobile permet de réserver tous types de déplacements et aussi de valider les réservations des collaborateurs.
Les voyageurs, sur certains services, pourront faire des modifications si nécessaires. Faire que cette application mobile soit la plus exhaustive possible en termes de fonctionnalités, sachant que tout ce qui est modification est déjà possible sur la partie PC, est notre objectif. Sur le téléphone, cela viendra également.
Par ailleurs, les solutions digitales offrent de la facilité pour les agences de voyages : elles permettent de traiter des transactions simples et moins simples avec moins de collaborateurs - on sait que tout le monde a du mal à recruter. La TMC peut ainsi se concentrer sur la notion de service.
TourMaG.com – Et la dématérialisation ?
Pierre Mesnage : On a gagné il y a maintenant deux ans un appel d’offres avec deux partenaires, Notilus (Cegid) et l'agence FCM pour la dématérialisation du processus du déplacement du CNRS et une bonne partie des universités françaises.
Nous combinons l’outil Notilus, pour les ordres de mission et gestion des frais, à la solution Goelett pour la réservation et à l’agence de voyages pour les émissions.
Avec ce triptyque, les utilisateurs vont avoir un processus totalement dématérialisé, du zéro papier, sur leurs déplacements professionnels. C’est un projet structurant de dématérialisation de la gestion des déplacements professionnels.
Ce même processus est mis en place avec d’autres entreprises, notamment avec la solution Notilus avec laquelle nous avons une collaboration très forte. Nos deux outils se connectent et discutent de façon optimale, tout se fait dans un continuum cohérent.
On permet aussi le paiement centralisé dans les hôtels, tout cela est intégré dans les processus. Le voyageur n’a plus besoin de faire quoi que ce soit. L’idée est de supprimer toutes les aspérités que l’on peut avoir dans un déplacement pour que le collaborateur puisse uniquement se concentrer sur sa mission.
Pierre Mesnage : Pour concevoir notre application, mobile ou PC, nous nous sommes fortement inspirés des offres grand public.
Si vous allez sur nos outils et que vous faîtes une recherche de véhicules ou d’hôtels, vous avez l’impression d’être sur un Booking avec tous les codes. On veut limiter le besoin de formation, sinon on n’enclenche pas le changement.
Les collaborateurs doivent comprendre en cinq ou six minutes comment cela marche. Depuis début janvier, notre application mobile permet de réserver tous types de déplacements et aussi de valider les réservations des collaborateurs.
Les voyageurs, sur certains services, pourront faire des modifications si nécessaires. Faire que cette application mobile soit la plus exhaustive possible en termes de fonctionnalités, sachant que tout ce qui est modification est déjà possible sur la partie PC, est notre objectif. Sur le téléphone, cela viendra également.
Par ailleurs, les solutions digitales offrent de la facilité pour les agences de voyages : elles permettent de traiter des transactions simples et moins simples avec moins de collaborateurs - on sait que tout le monde a du mal à recruter. La TMC peut ainsi se concentrer sur la notion de service.
TourMaG.com – Et la dématérialisation ?
Pierre Mesnage : On a gagné il y a maintenant deux ans un appel d’offres avec deux partenaires, Notilus (Cegid) et l'agence FCM pour la dématérialisation du processus du déplacement du CNRS et une bonne partie des universités françaises.
Nous combinons l’outil Notilus, pour les ordres de mission et gestion des frais, à la solution Goelett pour la réservation et à l’agence de voyages pour les émissions.
Avec ce triptyque, les utilisateurs vont avoir un processus totalement dématérialisé, du zéro papier, sur leurs déplacements professionnels. C’est un projet structurant de dématérialisation de la gestion des déplacements professionnels.
Ce même processus est mis en place avec d’autres entreprises, notamment avec la solution Notilus avec laquelle nous avons une collaboration très forte. Nos deux outils se connectent et discutent de façon optimale, tout se fait dans un continuum cohérent.
On permet aussi le paiement centralisé dans les hôtels, tout cela est intégré dans les processus. Le voyageur n’a plus besoin de faire quoi que ce soit. L’idée est de supprimer toutes les aspérités que l’on peut avoir dans un déplacement pour que le collaborateur puisse uniquement se concentrer sur sa mission.
Publié par Laurent Guéna
