L'ECTAA dénonce le comportement d'Air Belgium qui a coupé les remboursements automatiques - Photo Air Belgium
C'est un serpent de mer qui revient inlassablement.
Dernièrement dans nos colonnes c'était Yves Verdié, PDG du groupe éponyme qui dénonçait le comportement des compagnies aériennes : "Les transporteurs aériens ont démissionné de leurs obligations" .
Et encore une fois, c'est que pointe du doigt l'ECTAA, dans un communiqué suite à l'annonce d'Air Belgium de cesser son activité passagers à partir du 3 octobre 2023.
Les passagers et les compagnies de voyage "sont consternés par le fait qu'Air Belgium ne procède à aucun remboursement pour les réservations concernées dans le système de facturation et de règlement de l'IATA.
Une fois de plus, une compagnie aérienne a interrompu le processus de remboursement, alors que les agences de voyage sont tenues de verser des sommes supplémentaires pour des vols futurs déjà annulés" s'insurge l'association européenne.
Dernièrement dans nos colonnes c'était Yves Verdié, PDG du groupe éponyme qui dénonçait le comportement des compagnies aériennes : "Les transporteurs aériens ont démissionné de leurs obligations" .
Et encore une fois, c'est que pointe du doigt l'ECTAA, dans un communiqué suite à l'annonce d'Air Belgium de cesser son activité passagers à partir du 3 octobre 2023.
Les passagers et les compagnies de voyage "sont consternés par le fait qu'Air Belgium ne procède à aucun remboursement pour les réservations concernées dans le système de facturation et de règlement de l'IATA.
Une fois de plus, une compagnie aérienne a interrompu le processus de remboursement, alors que les agences de voyage sont tenues de verser des sommes supplémentaires pour des vols futurs déjà annulés" s'insurge l'association européenne.
Air Belgium : des remboursements pas avant un an ?
Comme nous vous le précisions dans nos colonnes Air Belgium a introduit une demande de procédure de réorganisation judiciaire
Il s'agit d'un mécanisme juridique destiné à geler sa dette et à négocier des conditions de remboursement dans un délai de cinq ans. Selon les médias belges, si ce plan est approuvé par les autorités judiciaires, les passagers devront attendre jusqu'à un an pour être remboursés.
Pour l'ECTAA il s'agit d'un "mépris flagrant des droits des passagers" qui est "en contradiction avec le règlement européen sur les droits des passagers aériens (règlement 261/2004), qui stipule que les passagers ont droit à un remboursement dans les sept jours suivant l'annulation d'un vol. "
Il s'agit d'un mécanisme juridique destiné à geler sa dette et à négocier des conditions de remboursement dans un délai de cinq ans. Selon les médias belges, si ce plan est approuvé par les autorités judiciaires, les passagers devront attendre jusqu'à un an pour être remboursés.
Pour l'ECTAA il s'agit d'un "mépris flagrant des droits des passagers" qui est "en contradiction avec le règlement européen sur les droits des passagers aériens (règlement 261/2004), qui stipule que les passagers ont droit à un remboursement dans les sept jours suivant l'annulation d'un vol. "
Pas une faillite mais un arrêt de l'activité vols réguliers pour passagers
"La défaillance et la cessation subséquente des opérations des compagnies aériennes représentent un problème grave, laissant les consommateurs vulnérables et financièrement éprouvés.
Depuis 2017, il y a eu plus de 140 défaillances de compagnies aériennes, et les répercussions de ces défaillances ont été ressenties loin à la ronde", a déclaré Frank Oostdam, président de l'ECTAA.
Mais cette fois, le transporteur n'a pas fait faillite. Il poursuit ses activités en se concentrant sur le fret et l'affrètement d'avions pour d'autres compagnies aériennes.
Comme nous l'expliquait Jean-Pierre Mas, Président des Entreprises du Voyage : "Le cas d'Air Belgium a quand même une particularité, c'est que la société n'a pas déposé le bilan. C'est uniquement l'activité transport de voyageurs qui a été stoppée. On doit pouvoir aller chercher l'argent dans la compagnie, dans le groupe."
Depuis 2017, il y a eu plus de 140 défaillances de compagnies aériennes, et les répercussions de ces défaillances ont été ressenties loin à la ronde", a déclaré Frank Oostdam, président de l'ECTAA.
Mais cette fois, le transporteur n'a pas fait faillite. Il poursuit ses activités en se concentrant sur le fret et l'affrètement d'avions pour d'autres compagnies aériennes.
Comme nous l'expliquait Jean-Pierre Mas, Président des Entreprises du Voyage : "Le cas d'Air Belgium a quand même une particularité, c'est que la société n'a pas déposé le bilan. C'est uniquement l'activité transport de voyageurs qui a été stoppée. On doit pouvoir aller chercher l'argent dans la compagnie, dans le groupe."
La Commission européenne doit prendre des mesures rapides et décisives
Comme le rappelle l'ECTAA, dans le cadre d'un voyage à forfait, les passagers sont beaucoup mieux protégés, "mais cela représente une charge importante pour les voyagistes, dont beaucoup sont des petites et moyennes entreprises (PME). "
Les voyagistes doivent trouver d'autres billets pour leurs clients, généralement beaucoup plus chers et à court terme. Dans le même temps, ils ne sont pas remboursés pour les vols initialement annulés.
"Cette distorsion de la concurrence dans le secteur des voyages a des conséquences considérables et porte préjudice aux consommateurs."
Dans ce contexte l'ECTAA rappelle qu'il est "impératif que ces questions urgentes soient abordées lors des prochaines réunions qui concernent les révisions de la directive sur les voyages à forfait et celle des droits des passagers aériens.
La Commission européenne doit prendre des mesures rapides et décisives pour protéger les droits et les intérêts des passagers et des compagnies de voyage au service de leurs clients."
Les voyagistes doivent trouver d'autres billets pour leurs clients, généralement beaucoup plus chers et à court terme. Dans le même temps, ils ne sont pas remboursés pour les vols initialement annulés.
"Cette distorsion de la concurrence dans le secteur des voyages a des conséquences considérables et porte préjudice aux consommateurs."
Dans ce contexte l'ECTAA rappelle qu'il est "impératif que ces questions urgentes soient abordées lors des prochaines réunions qui concernent les révisions de la directive sur les voyages à forfait et celle des droits des passagers aériens.
La Commission européenne doit prendre des mesures rapides et décisives pour protéger les droits et les intérêts des passagers et des compagnies de voyage au service de leurs clients."