Hausse Taxe Chirac : "Si les propositions de taxes sont mises en œuvre, ce sera désastreux pour la France" a déclaré Willie Walsh, Directeur général de IATA - Photo IATA
On s'y attendait. Le projet du gouvernement d'augmenter très sensiblement la taxe de solidarité sur les billets d'avion, dite taxe Chirac a fait vivement réagir le secteur de l'aérien.
La réaction de IATA, l'association internationale du transport aérien ne s'est pas fait attendre. Elle prévient que cette hausse "serait désastreuse pour l’économie de la France".
« Si les propositions de taxes sont mises en œuvre, ce sera désastreux pour la France. Vous ne pouvez vous taxer vous-même sur la prospérité. L’aviation est un moteur d’emploi et de prospérité, ainsi qu’un accélérateur éprouvé de croissance des autres composantes de l’économie », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l'IATA.
La réaction de IATA, l'association internationale du transport aérien ne s'est pas fait attendre. Elle prévient que cette hausse "serait désastreuse pour l’économie de la France".
« Si les propositions de taxes sont mises en œuvre, ce sera désastreux pour la France. Vous ne pouvez vous taxer vous-même sur la prospérité. L’aviation est un moteur d’emploi et de prospérité, ainsi qu’un accélérateur éprouvé de croissance des autres composantes de l’économie », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l'IATA.
Hausse taxe Chirac : la proposition est un geste de panique
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Il poursuit : « Il est essentiel que le gouvernement français effectue une évaluation de l’impact de ces taxes. La proposition est un geste de panique et témoigne d’un manque de réflexion commune. Le gouvernement est-il conscient que la France a moins de passagers et dessert moins de destinations qu’avant la pandémie ?
Le ministre du Tourisme n’est-il pas préoccupé par le fait que la cible de 100 millions de touristes sera moins atteignable avec ces taxes ? Comment le ministre de l’Environnement pense-t-il que le prélèvement d’un milliard d’euros de l’aviation française va aider la transition massivement onéreuse aux carburants d’aviation durables ?
Qu’est-ce que le premier ministre peut nous dire sur ces taxes qui vont frapper le plus durement les entreprises françaises et nuire aux emplois français ? Les Suédois ont réagi à la stagnation de leur croissance en abolissant les taxes sur l’aviation. La France devrait suivre leur exemple. La seule réponse possible au déficit français est de faire croître son économie et élargir sa base fiscale, et non pas de taxer les secteurs productifs de l’économie jusqu’à la paralysie ».
Le ministre du Tourisme n’est-il pas préoccupé par le fait que la cible de 100 millions de touristes sera moins atteignable avec ces taxes ? Comment le ministre de l’Environnement pense-t-il que le prélèvement d’un milliard d’euros de l’aviation française va aider la transition massivement onéreuse aux carburants d’aviation durables ?
Qu’est-ce que le premier ministre peut nous dire sur ces taxes qui vont frapper le plus durement les entreprises françaises et nuire aux emplois français ? Les Suédois ont réagi à la stagnation de leur croissance en abolissant les taxes sur l’aviation. La France devrait suivre leur exemple. La seule réponse possible au déficit français est de faire croître son économie et élargir sa base fiscale, et non pas de taxer les secteurs productifs de l’économie jusqu’à la paralysie ».
Projet de loi de finances 2025
Selon les Echos, le ministère de l'économie et des finances prévoit d'augmenter très sensiblement la taxe dite de solidarité (TSBA) sur les billets d'avion, dans le cadre du projet de loi de finances 2025.
Cette hausse de la taxe dite Chirac ciblerait les passagers à haute contribution et long-courrier. En classe affaires, elle pourrait être plus que triplée selon le nombre de kilomètres parcourus et en classe éco elle pourrait être multipliée jusqu'à 8 fois, là aussi en fonction de la distance.
L'aviation serait elle aussi dans le viseur. La taxe pourrait atteindre jusqu'à 3000 euros par passager en jet privé.
A lire aussi : Compétitivité pavillon français : la longue course d’obstacles 🔑
Cette hausse de la taxe dite Chirac ciblerait les passagers à haute contribution et long-courrier. En classe affaires, elle pourrait être plus que triplée selon le nombre de kilomètres parcourus et en classe éco elle pourrait être multipliée jusqu'à 8 fois, là aussi en fonction de la distance.
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