Dans son projet Trust Together, Jean-Marc Janaillac a émis le vœu de créer une compagnie "Boost", plutôt dans le style "long-courrier low cost", composée de pilotes Air France et des PNC recrutés sur le "marché" - DR : Air France, Virginie Valdois
Surement, ces esprits chagrins et chafouins qui déversent une aigreur dont je suis coutumier maintenant, vont encore se déchaîner.
Il n’empêche qu’une fois de plus, force est de constater que les syndicats semblent vivre dans un autre monde, fait d’opposition systématique, au détriment souvent de ceux qu’ils sont censés défendre et protéger.
Dans son projet Trust Together, Jean-Marc Janaillac, tout nouveau président d’Air France, avait émis le vœu de créer une compagnie « Boost », plutôt dans le style « long-courrier low cost », composée de pilotes Air France et des PNC recrutés sur le « marché ».
Bien évidemment, ces derniers ne bénéficieraient pas des mêmes contrats que leurs copains d’Air France.
Dans l’esprit de Janaillac, cette nouvelle compagnie pourrait ainsi, pour des coûts inférieurs d’environ 20% à ceux d’Air France, pallier certaines routes déficitaires et s’emparer de marchés qui vont finir par lui échapper totalement.
Faut savoir aussi que, pour les PNC, le marché du travail est plutôt difficile et que la filiale d’Air France pourrait représenter une belle opportunité…
Il n’empêche qu’une fois de plus, force est de constater que les syndicats semblent vivre dans un autre monde, fait d’opposition systématique, au détriment souvent de ceux qu’ils sont censés défendre et protéger.
Dans son projet Trust Together, Jean-Marc Janaillac, tout nouveau président d’Air France, avait émis le vœu de créer une compagnie « Boost », plutôt dans le style « long-courrier low cost », composée de pilotes Air France et des PNC recrutés sur le « marché ».
Bien évidemment, ces derniers ne bénéficieraient pas des mêmes contrats que leurs copains d’Air France.
Dans l’esprit de Janaillac, cette nouvelle compagnie pourrait ainsi, pour des coûts inférieurs d’environ 20% à ceux d’Air France, pallier certaines routes déficitaires et s’emparer de marchés qui vont finir par lui échapper totalement.
Faut savoir aussi que, pour les PNC, le marché du travail est plutôt difficile et que la filiale d’Air France pourrait représenter une belle opportunité…
Ben, c’est non, direct, de la part du SNPL, qui refuse ni plus, ni moins, la création de cette nouvelle compagnie.
« Pas question, écrit en substance le patron du SNPL, Philippe Evain, de monter une nouvelle compagnie, avec du personnel qui n’aurait pas les mêmes rémunérations que celui d’Air France ».
Ce qui ne concerne pas les pilotes, lesquels garderaient leurs rémunération Air France… avec peut-être, quelques heures de vols en plus. Mais rien n’est figé, selon le patron du groupe.
Evain s’est fendu d’une lettre à l’ensemble de ses collègues, syndicats inclus, parce que, finalement, le vrai patron, c’est lui.
C’est édifiant, d’autant que les négociations ne sont pratiquement pas engagées.
Je cite d’ailleurs certains passages : « Nous restons convaincus que la division de l’entreprise hypothèque l’avenir, que laisser remettre en cause son intégrité globale serait une faute grave dont le prix nous sera présenté tôt ou tard » !
Sûr, camarade, y’a bien longtemps que l’intégrité de l’entreprise est défaillante et c’est pas moi qui le dit, mais Jean-Marc Janaillac, qui déclarait devant le Sénat la semaine dernière que la rentabilité d’Air France était moitié moins que celle de Lufthansa ou un tiers de moins que celle de British.
« Pas question, écrit en substance le patron du SNPL, Philippe Evain, de monter une nouvelle compagnie, avec du personnel qui n’aurait pas les mêmes rémunérations que celui d’Air France ».
Ce qui ne concerne pas les pilotes, lesquels garderaient leurs rémunération Air France… avec peut-être, quelques heures de vols en plus. Mais rien n’est figé, selon le patron du groupe.
Evain s’est fendu d’une lettre à l’ensemble de ses collègues, syndicats inclus, parce que, finalement, le vrai patron, c’est lui.
C’est édifiant, d’autant que les négociations ne sont pratiquement pas engagées.
Je cite d’ailleurs certains passages : « Nous restons convaincus que la division de l’entreprise hypothèque l’avenir, que laisser remettre en cause son intégrité globale serait une faute grave dont le prix nous sera présenté tôt ou tard » !
Sûr, camarade, y’a bien longtemps que l’intégrité de l’entreprise est défaillante et c’est pas moi qui le dit, mais Jean-Marc Janaillac, qui déclarait devant le Sénat la semaine dernière que la rentabilité d’Air France était moitié moins que celle de Lufthansa ou un tiers de moins que celle de British.
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Et que sa valeur en bourse est « ridicule » (sic) comparée à easyjet qui vaut dix fois plus !
Mais Evain semble, apparemment s’en foutre, lui qui écrit que « ce projet recèle de nombreux dangers pour les salariés… ».
Et comme Evain est un grand chef de guerre, les conditions sont claires : « si l’intégrité de l’entreprise est respectée, (…) nous seront prêts à démarrer un cycle de négociations en vue de faciliter la naissance de ce projet… ».
En clair, « on fera une low-cost long-courrier aux mêmes conditions de contrats qu’Air France ».
Faudra m’expliquer dans ces conditions comment on réussira à monter une compagnie qui économiserait environ 20% par rapport à la maison-mère.
Dommage d’avoir laissé partir Lionel Guérin. Il savait manier ce genre de chienlit.
En attendant, c’est comme d’habitude : les pilotes continuent à scier la branche où, eux et leurs collègues sont assis, tranquillement !
Tout ceci est d’une grande pitoyabilitude, comme aurait pu le dire la sorcière du Poitou !
Mais Evain semble, apparemment s’en foutre, lui qui écrit que « ce projet recèle de nombreux dangers pour les salariés… ».
Et comme Evain est un grand chef de guerre, les conditions sont claires : « si l’intégrité de l’entreprise est respectée, (…) nous seront prêts à démarrer un cycle de négociations en vue de faciliter la naissance de ce projet… ».
En clair, « on fera une low-cost long-courrier aux mêmes conditions de contrats qu’Air France ».
Faudra m’expliquer dans ces conditions comment on réussira à monter une compagnie qui économiserait environ 20% par rapport à la maison-mère.
Dommage d’avoir laissé partir Lionel Guérin. Il savait manier ce genre de chienlit.
En attendant, c’est comme d’habitude : les pilotes continuent à scier la branche où, eux et leurs collègues sont assis, tranquillement !
Tout ceci est d’une grande pitoyabilitude, comme aurait pu le dire la sorcière du Poitou !