
Mövenpick Hotels and Resorts à Paris le 19 décembre 2012 - Capture d'écran
L’hôtelier suisse Mövenpick Hôtels & Resorts est une maison discrète. Pas de publicité ou presque, juste les réseaux sociaux et le travail naturel d’une réputation sans tâche.
Pas de chiffres non plus. Tout au plus Jean-Gabriel Pérez, le Pdg, signale-t-il qu’en 2012, le groupe affichera des "résultats solides".
"Ils sont en ligne avec ceux de 2011, concède-t-il en souriant quand on essaie d’en savoir plus. Disons que nos résultats net sont au moins de 10 millions de francs suisses (8 millions d'euros)."
Le ton sur lequel est glissée cette « confidence » laisse entendre que la performance semble relativement habituelle à la chaîne hôtelière haut de gamme qui travaille à part quasi égale avec les marchés affaires et loisirs.
Cette régularité aiguise en tous cas les ambitions du groupe qui va fêter son 40ème anniversaire en 2013.
Pas de chiffres non plus. Tout au plus Jean-Gabriel Pérez, le Pdg, signale-t-il qu’en 2012, le groupe affichera des "résultats solides".
"Ils sont en ligne avec ceux de 2011, concède-t-il en souriant quand on essaie d’en savoir plus. Disons que nos résultats net sont au moins de 10 millions de francs suisses (8 millions d'euros)."
Le ton sur lequel est glissée cette « confidence » laisse entendre que la performance semble relativement habituelle à la chaîne hôtelière haut de gamme qui travaille à part quasi égale avec les marchés affaires et loisirs.
Cette régularité aiguise en tous cas les ambitions du groupe qui va fêter son 40ème anniversaire en 2013.
Le premier Mövenpick parisien
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En 2012, malgré un contexte qui ne prête pas trop à l’investissement, la chaîne a ouvert le 19 décembre son premier hôtel parisien, le Mövenpick Hôtel Paris Neuilly, l’ex-Marriott, où la chaîne a engagé 13 millions d'euros dans une refonte totale sans interruption de service.
Toujours en 2012, Mövenpick a ouvert un 5ème établissement à Dubaï.
Elle a aussi ajouté une aile de 62 suites à l’Heritage Hôtel Sentosa de Singapour.
Tandis que sur le Nil, elle a repris 5 bateaux de croisière, dont le fameux SS Misr, l’ancien yacht à vapeur du Roi Farouk, et le MS Hames qui remontera le fleuve au départ du Caire pour atteindre Louxor et Assouan, 14 jours plus tard.
En 2013, même rythme et même dynamisme, les ouvertures vont également s’enchaîner rapidement.
Toujours en 2012, Mövenpick a ouvert un 5ème établissement à Dubaï.
Elle a aussi ajouté une aile de 62 suites à l’Heritage Hôtel Sentosa de Singapour.
Tandis que sur le Nil, elle a repris 5 bateaux de croisière, dont le fameux SS Misr, l’ancien yacht à vapeur du Roi Farouk, et le MS Hames qui remontera le fleuve au départ du Caire pour atteindre Louxor et Assouan, 14 jours plus tard.
En 2013, même rythme et même dynamisme, les ouvertures vont également s’enchaîner rapidement.
L’Égypte et l’Asie du Sud-Est au cœur du développement
Pas du tout freiné par la situation instable de l’Égypte, l’hôtelier suisse va rajouter à son portefeuille déjà fort de 8 bateaux et 10 hôtels & Resort, 3 nouveaux établissements, au Caire, à Assouan et à Safaga, sur la mer Rouge.
Même confiance dans l’avenir de la Tunisie, avec l’ouverture prévue d’un hôtel balnéaire de 260 chambres et suites à Djerba.
En Asie, son principale axe de développement, Mövenpick se prépare à ouvrir un petit hôtel de 84 chambres à Palawan, aux Philippines, et 647 nouvelles chambres en Thaïlande, 264 à Pattaya, 89 à Koh Samui, 26 et 268 sur deux unités à Chiang Mai.
Et puis ce sera encore Dubaï, la Chine, la Malaisie, l’Indonésie, le Vietnam et le Bangladesh.
À l’horizon 2015, avec 21 hôtels et 5571 chambres en construction dans sa musette, la chaîne devrait atteindre sans problème son objectif de 100 établissements.
Même confiance dans l’avenir de la Tunisie, avec l’ouverture prévue d’un hôtel balnéaire de 260 chambres et suites à Djerba.
En Asie, son principale axe de développement, Mövenpick se prépare à ouvrir un petit hôtel de 84 chambres à Palawan, aux Philippines, et 647 nouvelles chambres en Thaïlande, 264 à Pattaya, 89 à Koh Samui, 26 et 268 sur deux unités à Chiang Mai.
Et puis ce sera encore Dubaï, la Chine, la Malaisie, l’Indonésie, le Vietnam et le Bangladesh.
À l’horizon 2015, avec 21 hôtels et 5571 chambres en construction dans sa musette, la chaîne devrait atteindre sans problème son objectif de 100 établissements.
Chinois, Indiens et Russes, les marché qui montent en flèche
"Pour nous le nombre d’hôtel n’est pas central, explique Jean-Gabriel Pérez, en confiant qu’il a aussi quelques projets sur Lyon et Marseille.
Nous cherchons surtout à bâtir une collection d’hôtels fiables, conviviales, à la fois uniques dans leur caractère et capables d’apporter un service véritablement personnalisé."
Même si la France est en ce moment le 5ème marché source, derrière l’Allemagne, la Suisse, la Grande Bretagne et les USA, Mövenpick compte davantage sur les Chinois et les Indiens pour accompagner la croissance de son offre.
"Ce sont des clientèles en hausse, confirme John Griffin, Vice président marketing de la chaîne. Les Russes sont également un marché qui monte vite ; ils seront probablement l’une de nos premières cibles pour les 2 ans à venir."
Quand on vous dit que l’économie est en train de se tourner vers l’Est !
Nous cherchons surtout à bâtir une collection d’hôtels fiables, conviviales, à la fois uniques dans leur caractère et capables d’apporter un service véritablement personnalisé."
Même si la France est en ce moment le 5ème marché source, derrière l’Allemagne, la Suisse, la Grande Bretagne et les USA, Mövenpick compte davantage sur les Chinois et les Indiens pour accompagner la croissance de son offre.
"Ce sont des clientèles en hausse, confirme John Griffin, Vice président marketing de la chaîne. Les Russes sont également un marché qui monte vite ; ils seront probablement l’une de nos premières cibles pour les 2 ans à venir."
Quand on vous dit que l’économie est en train de se tourner vers l’Est !