Lâaffichage de la quantitĂ© dâoffres prĂ©sentĂ©es nâest pas le gage de la qualitĂ©, ni de la capacitĂ© de ces offres Ă ĂȘtre valablement distribuĂ©es, ni de lâattitude du rĂ©seau de revendeurs Ă les proposer. /capture d'Ă©cran
Avant dâĂ©voquer le lancement dâune hypothĂ©tique plateforme nationale de distribution des activitĂ©s de loisirs dont lâobjectif commercial consiste Ă fournir un catalogue dâoffres Ă un rĂ©seau de points de vente constituĂ© par des hĂŽteliers adhĂ©rents, il faut rappeler les particularitĂ©s de ces produits.
Il faut souligner que leurs possibilitĂ©s de distribution sont directement consĂ©quentes de leurs modes dâorganisation et de leurs mĂ©thodes non uniformisĂ©es de commercialisation et de gestion des rĂ©servations.
Apparaissant trĂšs souvent comme des empĂȘchements perturbant le cycle normal de la distribution, plusieurs aspects contraignants conditionnent la faisabilitĂ© dâune mise en marchĂ© complexe et Ă grande Ă©chelle.
Les organisateurs dâactivitĂ©s de loisirs :
- dispersĂ©s gĂ©ographiquement dans les destinations, nâont pas, la plupart du temps, de liens entre eux tant leurs activitĂ©s sont diffĂ©rentes. Lâenjeu consistera Ă initier et animer localement un rapprochement entre ces prestataires.
- sont directement dépendants des différentes politiques de développement et de promotion déterminées par chaque destination.
- de par leurs diffĂ©rents modes de fonctionnement, appliquent de trĂšs disparates rĂšgles dâaccĂšs Ă la rĂ©servation qui compliquent voire empĂȘchent le travail dâorganisation des distributeurs.
- utilisent parfois diffĂ©rentes solutions logicielles comportant des outils de communication technique qui nâont pas toujours les fonctionnalitĂ©s attendues pour faciliter des Ă©changes cohĂ©rents de donnĂ©es.
- limitĂ©s par leur manque de connaissance de lâe.commerce, rencontrent des difficultĂ©s Ă travailler avec un ou plusieurs tiers distributeurs et Ă prendre en compte leurs conditions financiĂšres particuliĂšres (commissions, prix rĂ©duits, ...).
A leur dĂ©charge, il faut mentionner que trĂšs souvent, ils manquent de temps (peu de personnel et/ou pas de spĂ©cialiste marketing) et de moyens financiers pour sâengager plus avant.
Il faut souligner que leurs possibilitĂ©s de distribution sont directement consĂ©quentes de leurs modes dâorganisation et de leurs mĂ©thodes non uniformisĂ©es de commercialisation et de gestion des rĂ©servations.
Apparaissant trĂšs souvent comme des empĂȘchements perturbant le cycle normal de la distribution, plusieurs aspects contraignants conditionnent la faisabilitĂ© dâune mise en marchĂ© complexe et Ă grande Ă©chelle.
Les organisateurs dâactivitĂ©s de loisirs :
- dispersĂ©s gĂ©ographiquement dans les destinations, nâont pas, la plupart du temps, de liens entre eux tant leurs activitĂ©s sont diffĂ©rentes. Lâenjeu consistera Ă initier et animer localement un rapprochement entre ces prestataires.
- sont directement dépendants des différentes politiques de développement et de promotion déterminées par chaque destination.
- de par leurs diffĂ©rents modes de fonctionnement, appliquent de trĂšs disparates rĂšgles dâaccĂšs Ă la rĂ©servation qui compliquent voire empĂȘchent le travail dâorganisation des distributeurs.
- utilisent parfois diffĂ©rentes solutions logicielles comportant des outils de communication technique qui nâont pas toujours les fonctionnalitĂ©s attendues pour faciliter des Ă©changes cohĂ©rents de donnĂ©es.
- limitĂ©s par leur manque de connaissance de lâe.commerce, rencontrent des difficultĂ©s Ă travailler avec un ou plusieurs tiers distributeurs et Ă prendre en compte leurs conditions financiĂšres particuliĂšres (commissions, prix rĂ©duits, ...).
A leur dĂ©charge, il faut mentionner que trĂšs souvent, ils manquent de temps (peu de personnel et/ou pas de spĂ©cialiste marketing) et de moyens financiers pour sâengager plus avant.
Un secteur dâactivitĂ©s difficilement maitrisable...
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Comment dans ces conditions :
- distribuer une activitĂ© de randonnĂ©e avec un accompagnateur qui est commercialisĂ©e sur la base dâun minimum de participants (dĂ©part non garanti en deçà ) et dont la rĂ©alisation peut ĂȘtre soumise aux alĂ©as climatiques du moment ?
- gĂ©rer les trĂšs diverses tarifications, parfois complexes, comme par exemple lâaccĂšs Ă un parc aquatique ou un parc dâattractions ?
- gĂ©rer lâaccĂšs Ă une piscine ou Ă une patinoire dont lâaccĂšs est soumis Ă des tranches horaires voire Ă des typologies de clientĂšles ?
Ces quelques exemples ne doivent pas dissimuler la diversitĂ© de fonctionnement dâun trĂšs grand nombre de prestataires de loisirs.
- Comment dans ces conditions approvisionner une plateforme de distribution qui exige que tout soit précisément garanti et facilement réservable pour permettre une bonne animation du réseau de revendeurs ?
On comprend aisĂ©ment quâil sâagit dâun secteur dâactivitĂ©s difficilement maitrisable pour organiser Ă distance une distribution mono ou multicanal.
A lâĂ©vidence les organismes locaux de gestion des destinations sont les mieux placĂ©s pour animer localement, former, accompagner et organiser une mise en marchĂ© de ces offres disparates.
Ce sont les seules structures susceptibles de faire coexister les offres rĂ©servables et les offres non rĂ©servables mais aussi de veiller Ă lâaspect Ă©conomique des actions commerciales engagĂ©es.
Ces quelques prĂ©alables non limitatifs une fois posĂ©s, on perçoit quâune distribution Ă lâĂ©chelle nationale des activitĂ©s de loisirs ne relĂšve pas dâune Ă©vidence et que, dans lâhypothĂšse dâune mise en Ćuvre, seuls apparaitront quelques rares professionnels aguerris non reprĂ©sentatifs de lâensemble des activitĂ©s de loisirs existantes dans les destinations touristiques.
- distribuer une activitĂ© de randonnĂ©e avec un accompagnateur qui est commercialisĂ©e sur la base dâun minimum de participants (dĂ©part non garanti en deçà ) et dont la rĂ©alisation peut ĂȘtre soumise aux alĂ©as climatiques du moment ?
- gĂ©rer les trĂšs diverses tarifications, parfois complexes, comme par exemple lâaccĂšs Ă un parc aquatique ou un parc dâattractions ?
- gĂ©rer lâaccĂšs Ă une piscine ou Ă une patinoire dont lâaccĂšs est soumis Ă des tranches horaires voire Ă des typologies de clientĂšles ?
Ces quelques exemples ne doivent pas dissimuler la diversitĂ© de fonctionnement dâun trĂšs grand nombre de prestataires de loisirs.
- Comment dans ces conditions approvisionner une plateforme de distribution qui exige que tout soit précisément garanti et facilement réservable pour permettre une bonne animation du réseau de revendeurs ?
On comprend aisĂ©ment quâil sâagit dâun secteur dâactivitĂ©s difficilement maitrisable pour organiser Ă distance une distribution mono ou multicanal.
A lâĂ©vidence les organismes locaux de gestion des destinations sont les mieux placĂ©s pour animer localement, former, accompagner et organiser une mise en marchĂ© de ces offres disparates.
Ce sont les seules structures susceptibles de faire coexister les offres rĂ©servables et les offres non rĂ©servables mais aussi de veiller Ă lâaspect Ă©conomique des actions commerciales engagĂ©es.
Ces quelques prĂ©alables non limitatifs une fois posĂ©s, on perçoit quâune distribution Ă lâĂ©chelle nationale des activitĂ©s de loisirs ne relĂšve pas dâune Ă©vidence et que, dans lâhypothĂšse dâune mise en Ćuvre, seuls apparaitront quelques rares professionnels aguerris non reprĂ©sentatifs de lâensemble des activitĂ©s de loisirs existantes dans les destinations touristiques.
17 initiatives nationales et autant d'échecs ces 40 derniÚres années
Il faut redire que lâaffichage de la quantitĂ© dâoffres prĂ©sentĂ©es nâest pas le gage de la qualitĂ©, ni de la capacitĂ© de ces offres Ă ĂȘtre valablement distribuĂ©es, ni de lâattitude du rĂ©seau de revendeurs Ă les proposer.
Plusieurs milliers dâoffres centralisĂ©es au niveau national sont-elles reprĂ©sentatives des contenus activitĂ©s de loisirs de chaque destination ?
AprĂšs des annĂ©es dâerrements sur le sujet de la centralisation au niveau national de la rĂ©servation en ligne des offres dâhĂ©bergements et de loisirs (pas moins de 17 initiatives nationales ces 40 derniĂšres annĂ©es, toutes arrĂȘtĂ©es peu dâannĂ©es aprĂšs leur lancement), le sujet de la distribution des activitĂ©s de loisirs auprĂšs des hĂ©bergeurs revient Ă lâordre du jour avec la plateforme ALENTOUR, lancĂ©e par lâEtat, la Caisse des dĂ©pĂŽts et la Banque des territoires.
Lâobjectif affichĂ© est de fĂ©dĂ©rer ces offres pour permettre aux hĂ©bergeurs de les proposer et de les vendre Ă leurs clients.
Plusieurs questions viennent spontanĂ©ment Ă lâesprit :
- Pourquoi un tel dispositif à cette échelle ? Faut-il centraliser sur le plan national ce qui est déjà plus facilement accessible localement ?
- les distributeurs envisagĂ©s (hĂ©bergeurs dans les destinations) ont-ils besoin dâun tel service ?
- Ont-ils du temps Ă consacrer pour rĂ©server pour le compte dâun client une activitĂ© de loisirs ? Qui encaisse ? Qui gĂšre le suivi de rĂ©servation ? Qui assure lâaprĂšs-vente ?
- Les activités de loisirs ainsi sélectionnées correspondent-elles au choix marketing de chaque hébergeur ?
Il faut dâailleurs observer que chaque hĂ©bergeur peut souhaiter se diffĂ©rencier de son concurrent en prĂ©sentant une ou des offres loisirs adaptĂ©es Ă son Ă©tablissement. LâidĂ©e de mutualiser un catalogue commun non exhaustif des offres loisirs locales neutralise lâinitiative individuelle et la spĂ©cificitĂ© de chacun.
- Pourquoi ajouter des couches supplĂ©mentaires (prestataires locaux, organismes de gestion de la destination, structures dĂ©partementales et/ou rĂ©gionales et enfin niveau national. Puis retour vers lâhĂ©bergeur distributeur) pour servir un client le plus souvent dĂ©jĂ prĂ©sent dans la destination ? Le rĂŽle de la structure locale serait largement suffisant puisquâil sâagit en fait de distribuer les offres du territoire en participation avec les hĂ©bergeurs locaux.
Plusieurs milliers dâoffres centralisĂ©es au niveau national sont-elles reprĂ©sentatives des contenus activitĂ©s de loisirs de chaque destination ?
AprĂšs des annĂ©es dâerrements sur le sujet de la centralisation au niveau national de la rĂ©servation en ligne des offres dâhĂ©bergements et de loisirs (pas moins de 17 initiatives nationales ces 40 derniĂšres annĂ©es, toutes arrĂȘtĂ©es peu dâannĂ©es aprĂšs leur lancement), le sujet de la distribution des activitĂ©s de loisirs auprĂšs des hĂ©bergeurs revient Ă lâordre du jour avec la plateforme ALENTOUR, lancĂ©e par lâEtat, la Caisse des dĂ©pĂŽts et la Banque des territoires.
Lâobjectif affichĂ© est de fĂ©dĂ©rer ces offres pour permettre aux hĂ©bergeurs de les proposer et de les vendre Ă leurs clients.
Plusieurs questions viennent spontanĂ©ment Ă lâesprit :
- Pourquoi un tel dispositif à cette échelle ? Faut-il centraliser sur le plan national ce qui est déjà plus facilement accessible localement ?
- les distributeurs envisagĂ©s (hĂ©bergeurs dans les destinations) ont-ils besoin dâun tel service ?
- Ont-ils du temps Ă consacrer pour rĂ©server pour le compte dâun client une activitĂ© de loisirs ? Qui encaisse ? Qui gĂšre le suivi de rĂ©servation ? Qui assure lâaprĂšs-vente ?
- Les activités de loisirs ainsi sélectionnées correspondent-elles au choix marketing de chaque hébergeur ?
Il faut dâailleurs observer que chaque hĂ©bergeur peut souhaiter se diffĂ©rencier de son concurrent en prĂ©sentant une ou des offres loisirs adaptĂ©es Ă son Ă©tablissement. LâidĂ©e de mutualiser un catalogue commun non exhaustif des offres loisirs locales neutralise lâinitiative individuelle et la spĂ©cificitĂ© de chacun.
- Pourquoi ajouter des couches supplĂ©mentaires (prestataires locaux, organismes de gestion de la destination, structures dĂ©partementales et/ou rĂ©gionales et enfin niveau national. Puis retour vers lâhĂ©bergeur distributeur) pour servir un client le plus souvent dĂ©jĂ prĂ©sent dans la destination ? Le rĂŽle de la structure locale serait largement suffisant puisquâil sâagit en fait de distribuer les offres du territoire en participation avec les hĂ©bergeurs locaux.
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
En résumé, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
Le concept ALENTOUR durera le temps que ses fondateurs apporteront les moyens financiers pour continuer. AprĂšs...
Dâautres façons de procĂ©der :
- Chaque hĂ©bergeur est un acteur local qui peut jouer un rĂŽle direct (certains lâont dĂ©jĂ fait) dans lâaffichage et lâaccĂšs Ă des offres loisirs quâil aura sĂ©lectionnĂ©es (vente de ticket, rĂ©servation, proposition de forfaits thĂ©matiques, ...).
Localement une animation et un accompagnement peuvent amplifier cette forme de distribution qui laisse à chaque hébergeur le choix de sa production et de son identité commerciale.
- Les organismes locaux de gestion de la destination interviennent dĂ©jĂ Ă diffĂ©rents niveaux. Chaque bureau dâinformation touristique prĂ©sente sous diffĂ©rentes formes lâensemble des activitĂ©s de loisirs prĂ©sentes dans sa destination.
Lâintervention porte sur la dĂ©livrance dâinformations, sur le conseil et parfois sur la rĂ©servation. Certains dâentre eux ont mĂȘme facilitĂ© et accompagnĂ© la mise en place dâune solution logicielle spĂ©cialisĂ©e permettant une numĂ©risation de ces activitĂ©s dans la perspective de les faire rĂ©server en ligne et de sâouvrir Ă une distribution multicanal Ă partir de la destination. Des rĂ©flexions seront probablement Ă engager pour dĂ©ployer des connectivitĂ©s cohĂ©rentes entre toutes ces solutions.
Toujours dans le cadre dâune destination, une approche marketing diffĂ©rente basĂ©e sur une mise en marchĂ© novatrice permet de rassembler toutes sortes dâoffres de loisirs quelles que soient les niveaux dâorganisation interne des prestataires. Il sâagit dans ce cas de fĂ©dĂ©rer localement des activitĂ©s de loisirs, de les prĂ©senter aux clients potentiels en les rendant visibles et accessibles sous une forme opĂ©rationnelle trĂšs simplifiĂ©e.
Un produit loisirs que je nommerai « EN PASSANT PAR ... » se prĂ©sente sous la forme dâune carte plastique au format « carte bancaire » prĂ©alablement encodĂ©e ou dâun QR CODE enregistrĂ© sur son smartphone. Il peut regrouper lâensemble des offres dâune destination en permettant toutes les formes dâaccĂšs possibles aux prestations Ă savoir :
- prestations avec réservation préalable de places (concerts, ...) avec paiement sécurisé,
- prestations avec rĂ©servation selon jauge et jours dâouverture,
- prestations avec réservation selon minimum / maximum
A noter : ces rĂ©servations seront effectuĂ©es directement depuis le smartphone personnel de chacun ou sur un ordinateur personnel. Nul besoin dâimpliquer la structure locale dans la gestion des rĂ©servations et des paiements.
- prestations sans rĂ©servation (vente de tickets selon jauge et jours dâouverture)
- accÚs à des prestations sans vente préalable (avantage tarifaire, réduction, ...)
- accĂšs Ă des prestations offrant un accueil particulier (pot dâaccueil, cadeau, ...)
- et bien dâautres formes encore ...
Le concept « EN PASSANT PAR ... » (plus communĂ©ment appelĂ© Pass Loisirs) permet dâassocier tous les types dâactivitĂ©s de loisirs dâune destination avec une prĂ©sentation commerciale trĂšs simplifiĂ©e de nature Ă faciliter le rĂŽle de prescripteurs des hĂ©bergeurs (commissionnĂ©s ou non).
Le concept ALENTOUR durera le temps que ses fondateurs apporteront les moyens financiers pour continuer. AprĂšs...
Dâautres façons de procĂ©der :
- Chaque hĂ©bergeur est un acteur local qui peut jouer un rĂŽle direct (certains lâont dĂ©jĂ fait) dans lâaffichage et lâaccĂšs Ă des offres loisirs quâil aura sĂ©lectionnĂ©es (vente de ticket, rĂ©servation, proposition de forfaits thĂ©matiques, ...).
Localement une animation et un accompagnement peuvent amplifier cette forme de distribution qui laisse à chaque hébergeur le choix de sa production et de son identité commerciale.
- Les organismes locaux de gestion de la destination interviennent dĂ©jĂ Ă diffĂ©rents niveaux. Chaque bureau dâinformation touristique prĂ©sente sous diffĂ©rentes formes lâensemble des activitĂ©s de loisirs prĂ©sentes dans sa destination.
Lâintervention porte sur la dĂ©livrance dâinformations, sur le conseil et parfois sur la rĂ©servation. Certains dâentre eux ont mĂȘme facilitĂ© et accompagnĂ© la mise en place dâune solution logicielle spĂ©cialisĂ©e permettant une numĂ©risation de ces activitĂ©s dans la perspective de les faire rĂ©server en ligne et de sâouvrir Ă une distribution multicanal Ă partir de la destination. Des rĂ©flexions seront probablement Ă engager pour dĂ©ployer des connectivitĂ©s cohĂ©rentes entre toutes ces solutions.
Toujours dans le cadre dâune destination, une approche marketing diffĂ©rente basĂ©e sur une mise en marchĂ© novatrice permet de rassembler toutes sortes dâoffres de loisirs quelles que soient les niveaux dâorganisation interne des prestataires. Il sâagit dans ce cas de fĂ©dĂ©rer localement des activitĂ©s de loisirs, de les prĂ©senter aux clients potentiels en les rendant visibles et accessibles sous une forme opĂ©rationnelle trĂšs simplifiĂ©e.
Un produit loisirs que je nommerai « EN PASSANT PAR ... » se prĂ©sente sous la forme dâune carte plastique au format « carte bancaire » prĂ©alablement encodĂ©e ou dâun QR CODE enregistrĂ© sur son smartphone. Il peut regrouper lâensemble des offres dâune destination en permettant toutes les formes dâaccĂšs possibles aux prestations Ă savoir :
- prestations avec réservation préalable de places (concerts, ...) avec paiement sécurisé,
- prestations avec rĂ©servation selon jauge et jours dâouverture,
- prestations avec réservation selon minimum / maximum
A noter : ces rĂ©servations seront effectuĂ©es directement depuis le smartphone personnel de chacun ou sur un ordinateur personnel. Nul besoin dâimpliquer la structure locale dans la gestion des rĂ©servations et des paiements.
- prestations sans rĂ©servation (vente de tickets selon jauge et jours dâouverture)
- accÚs à des prestations sans vente préalable (avantage tarifaire, réduction, ...)
- accĂšs Ă des prestations offrant un accueil particulier (pot dâaccueil, cadeau, ...)
- et bien dâautres formes encore ...
Le concept « EN PASSANT PAR ... » (plus communĂ©ment appelĂ© Pass Loisirs) permet dâassocier tous les types dâactivitĂ©s de loisirs dâune destination avec une prĂ©sentation commerciale trĂšs simplifiĂ©e de nature Ă faciliter le rĂŽle de prescripteurs des hĂ©bergeurs (commissionnĂ©s ou non).
« Construire un édifice en commençant par le toit laisse entrevoir des difficultés pour le stabiliser et pour solidifier les fondations »
La vente du produit « EN PASSANT PAR ... » par tous les points de contact avec les clientĂšles peut revĂȘtir plusieurs formes : remise gratuite, vente Ă un prix unique pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e, abonnement pour une courte pĂ©riode ou Ă lâannĂ©e, etc. ...
On peut Ă©galement imaginer que chaque hĂ©bergeur paramĂštre ses propres offres loisirs selon lâidentitĂ© commerciale de son Ă©tablissement
VĂ©ritable passe- partout de la mise en marchĂ© des offres loisirs, ce concept prĂ©sente plusieurs modĂšles Ă©conomiques en relation avec les prestataires et peut mĂȘme tenir compte des conditions climatiques pendant le sĂ©jour du visiteur ou des touristes (durĂ©es glissantes en fonction des jours dâutilisation).
Les structures locales de dĂ©veloppement touristique ont Ă leur disposition plusieurs outils leur permettant de complĂštement apprĂ©hender la mise en marchĂ© de leurs offres loisirs ainsi que la distribution multi-canal de ces mĂȘmes offres. LâidĂ©e dâun rĂ©seau futur de destinations peut naĂźtre de ces initiatives locales ...
Il reste quelques questions :
- pourquoi lâinitiative nationale ALENTOUR ?
Pas facile de donner une rĂ©ponse si lâon veut bien se rappeler que la source des donnĂ©es rĂ©side au niveau de chaque destination touristique constitutive dâun potentiel maillage dans des territoires Ă©largis.
- est-ce la bonne démarche ?
Non, dĂ©finitivement non. La destination est seule porteuse de la structuration de cette dĂ©marche (pĂ©dagogie et formation), de la mise en marchĂ©, de la distribution et de lâanimation des rĂ©seaux de vendeurs de cette dĂ©marche. Câest un objectif en passe dâĂȘtre atteint pour certains mais cela reste un vĂ©ritable challenge pour beaucoup.
- des partenaires prestigieux garantissent-ils le succĂšs du projet ?
Ce sont des acteurs qui concourent au bon lancement de lâopĂ©ration mais les moyens financiers et la solution technique utilisĂ©e, aussi performante soit-elle, ne garantissent pas le succĂšs. Ce ne sont que des moyens ... Une alternative !
Lâimportance des moyens financiers mis Ă disposition du projet ALENTOUR aurait pu servir Ă la rĂ©alisation dâun centre de formation et dâinitiation aux techniques de la mise en marchĂ©, Ă lâapprentissage de la numĂ©risation des donnĂ©es dites « chaudes », Ă la dĂ©couverte de toutes les nouvelles possibilitĂ©s de distribution, Ă lâanimation des rĂ©seaux de vente...
Le tout en partenariat avec les structures locales en charge du développement touristique.
Quelle belle occasion manquée !
On peut Ă©galement imaginer que chaque hĂ©bergeur paramĂštre ses propres offres loisirs selon lâidentitĂ© commerciale de son Ă©tablissement
VĂ©ritable passe- partout de la mise en marchĂ© des offres loisirs, ce concept prĂ©sente plusieurs modĂšles Ă©conomiques en relation avec les prestataires et peut mĂȘme tenir compte des conditions climatiques pendant le sĂ©jour du visiteur ou des touristes (durĂ©es glissantes en fonction des jours dâutilisation).
Les structures locales de dĂ©veloppement touristique ont Ă leur disposition plusieurs outils leur permettant de complĂštement apprĂ©hender la mise en marchĂ© de leurs offres loisirs ainsi que la distribution multi-canal de ces mĂȘmes offres. LâidĂ©e dâun rĂ©seau futur de destinations peut naĂźtre de ces initiatives locales ...
Il reste quelques questions :
- pourquoi lâinitiative nationale ALENTOUR ?
Pas facile de donner une rĂ©ponse si lâon veut bien se rappeler que la source des donnĂ©es rĂ©side au niveau de chaque destination touristique constitutive dâun potentiel maillage dans des territoires Ă©largis.
- est-ce la bonne démarche ?
Non, dĂ©finitivement non. La destination est seule porteuse de la structuration de cette dĂ©marche (pĂ©dagogie et formation), de la mise en marchĂ©, de la distribution et de lâanimation des rĂ©seaux de vendeurs de cette dĂ©marche. Câest un objectif en passe dâĂȘtre atteint pour certains mais cela reste un vĂ©ritable challenge pour beaucoup.
- des partenaires prestigieux garantissent-ils le succĂšs du projet ?
Ce sont des acteurs qui concourent au bon lancement de lâopĂ©ration mais les moyens financiers et la solution technique utilisĂ©e, aussi performante soit-elle, ne garantissent pas le succĂšs. Ce ne sont que des moyens ... Une alternative !
Lâimportance des moyens financiers mis Ă disposition du projet ALENTOUR aurait pu servir Ă la rĂ©alisation dâun centre de formation et dâinitiation aux techniques de la mise en marchĂ©, Ă lâapprentissage de la numĂ©risation des donnĂ©es dites « chaudes », Ă la dĂ©couverte de toutes les nouvelles possibilitĂ©s de distribution, Ă lâanimation des rĂ©seaux de vente...
Le tout en partenariat avec les structures locales en charge du développement touristique.
Quelle belle occasion manquée !
Claude MORIN / INFOTOUR
FormĂ© Ă lâĂ©cole hĂŽteliĂšre de Thonon-Les-Bains, puis Ă lâĂ©cole supĂ©rieure de tourisme de Nice (marketing et management), Claude Morin a exercĂ© pendant 14 ans le mĂ©tier dâagent de voyages spĂ©cialisĂ© dans le rĂ©ceptif (gestion des contrats des tour-opĂ©rateurs dans le sud de la France).
Il a dirigĂ© ensuite un bureau dâĂ©tudes spĂ©cialisĂ© dans le tourisme ainsi quâun cabinet de conseil en dĂ©veloppement touristique.
Il s'est intéressé aux systÚmes de réservations et a développé des solutions dites places de marché ainsi qu'un méta-moteur expérimental de recherche de disponibilités de produits touristiques testé dans différentes destinations.
Mobile : 06 03 83 47 12
morin@infotour.fr
Il a dirigĂ© ensuite un bureau dâĂ©tudes spĂ©cialisĂ© dans le tourisme ainsi quâun cabinet de conseil en dĂ©veloppement touristique.
Il s'est intéressé aux systÚmes de réservations et a développé des solutions dites places de marché ainsi qu'un méta-moteur expérimental de recherche de disponibilités de produits touristiques testé dans différentes destinations.
Mobile : 06 03 83 47 12
morin@infotour.fr