TourMaG.com - Pourquoi une association des compagnies européennes des low cost ?
Stefan Vilner : « Pourquoi pas après tout, les compagnies régulières ont leur association qui fait du lobbying auprès des Etats membres ou de la communauté européenne. Ce sont des partenaires avec qui on discute.
Or les low cost représentent aujourd’hui une part non négligeable du trafic européen et elle devrait encore progresser. Notre association veut donc être un interlocuteur représentatif pour discuter de nos problèmes avec les autorités gouvernementales tant pour les ouvertures de lignes que pour l’accueil dans les aéroports. Nous regroupons 11 des plus importantes compagnies low cost ».
T.M.com - Certains aéroports créent des terminaux spécifiques. Est-ce la bonne solution ?
S.V : « A vrai dire les membres de notre association n’ont pas d’exigence particulière vis-à-vis des aéroports ; On réclame d’abord une tarification raisonnable et un service plutôt conforme à nos modèles. On est beaucoup moins demandeur aujourd’hui de terminaux spécifiques dit « low cost ».
Stefan Vilner : « Pourquoi pas après tout, les compagnies régulières ont leur association qui fait du lobbying auprès des Etats membres ou de la communauté européenne. Ce sont des partenaires avec qui on discute.
Or les low cost représentent aujourd’hui une part non négligeable du trafic européen et elle devrait encore progresser. Notre association veut donc être un interlocuteur représentatif pour discuter de nos problèmes avec les autorités gouvernementales tant pour les ouvertures de lignes que pour l’accueil dans les aéroports. Nous regroupons 11 des plus importantes compagnies low cost ».
T.M.com - Certains aéroports créent des terminaux spécifiques. Est-ce la bonne solution ?
S.V : « A vrai dire les membres de notre association n’ont pas d’exigence particulière vis-à-vis des aéroports ; On réclame d’abord une tarification raisonnable et un service plutôt conforme à nos modèles. On est beaucoup moins demandeur aujourd’hui de terminaux spécifiques dit « low cost ».
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''Notre clientèle aime son confort et elle n’appréciera pas d’être parquée dans des terminaux excentrés sans offre de service...''
T.M.com - Que préféreriez-vous à la place ?
b[S.V : « On préfèrerait que les aéroports fassent une tarification modulable en fonction des services rendus. Sans politique de hub, nos compagnies n’ont pas d’exigence importante. Nous réclamons seulement une tarification modulable des services pour être conforme à nos coûts d’exploitation.
Nos passagers sont est comparables à ceux les vols réguliers. On y trouve des hommes d’affaires ou une clientèle aisée qui profite des vols les plus bas pour réserver ensuite sur place en 4 étoiles.
Cette clientèle aime son confort et elle n’appréciera pas d’être parquée dans des terminaux excentrés sans offre de service. On préfère l’utilisation des terminaux actuels plutôt que d’être relégués en périphérie. Notez que certaines compagnies low cost ont déjà abandonné des aéroports dit secondaires pour s’installer dans les grandes plates-formes. »
T.M.com - Quelles actions pour l’association et quel avenir pour les low cost ?
S.V : « « Nous souhaitons être reconnues comme acteur à part entière du trafic aérien par les autorités. Mais il ne faut pas se leurrer. Dans quelques années les compagnies low cost seront touchées par le phénomène de concentration qui a touché les compagnies régulières.
Et à l’effervescence actuelle devrait succéder une phase de consolidation avec un regroupement sur une petite dizaine de compagnies de ce type en Europe. »
b[S.V : « On préfèrerait que les aéroports fassent une tarification modulable en fonction des services rendus. Sans politique de hub, nos compagnies n’ont pas d’exigence importante. Nous réclamons seulement une tarification modulable des services pour être conforme à nos coûts d’exploitation.
Nos passagers sont est comparables à ceux les vols réguliers. On y trouve des hommes d’affaires ou une clientèle aisée qui profite des vols les plus bas pour réserver ensuite sur place en 4 étoiles.
Cette clientèle aime son confort et elle n’appréciera pas d’être parquée dans des terminaux excentrés sans offre de service. On préfère l’utilisation des terminaux actuels plutôt que d’être relégués en périphérie. Notez que certaines compagnies low cost ont déjà abandonné des aéroports dit secondaires pour s’installer dans les grandes plates-formes. »
T.M.com - Quelles actions pour l’association et quel avenir pour les low cost ?
S.V : « « Nous souhaitons être reconnues comme acteur à part entière du trafic aérien par les autorités. Mais il ne faut pas se leurrer. Dans quelques années les compagnies low cost seront touchées par le phénomène de concentration qui a touché les compagnies régulières.
Et à l’effervescence actuelle devrait succéder une phase de consolidation avec un regroupement sur une petite dizaine de compagnies de ce type en Europe. »
