es compagnies adhérentes à la Charte croisière durable en Méditerranée seront désormais privilégiées @Deposit-Photos
L’arrêté était attendu : il est désormais en vigueur.
Après cinq mois de concertation avec les collectivités, les acteurs portuaires, les compagnies et les socio-professionnels, le préfet des Alpes-Maritimes Laurent Hottiaux et le préfet maritime de la Méditerranée, le vice-amiral d’escadre Christophe Lucas, ont signé mardi un arrêté inter préfectoral inédit régulant l’accueil des navires de croisière dans l’ensemble des ports du département, dont Nice, Villefranche ou Cannes.
Deux limites cumulatives s’imposent désormais à toutes les escales avec débarquement. Le nombre moyen de passagers autorisés est plafonné à 2 000 passagers débarqués par jour d’escale sur l’année.
À titre exceptionnel, ce plafond peut atteindre 3 000 passagers débarqués simultanément par jour, tous navires confondus, à condition de respecter la moyenne annuelle.
L’objectif affiché est de contenir l’afflux à terre, de réduire les pressions sur les communes littorales et d’encadrer les pics d’activité.
Après cinq mois de concertation avec les collectivités, les acteurs portuaires, les compagnies et les socio-professionnels, le préfet des Alpes-Maritimes Laurent Hottiaux et le préfet maritime de la Méditerranée, le vice-amiral d’escadre Christophe Lucas, ont signé mardi un arrêté inter préfectoral inédit régulant l’accueil des navires de croisière dans l’ensemble des ports du département, dont Nice, Villefranche ou Cannes.
Deux limites cumulatives s’imposent désormais à toutes les escales avec débarquement. Le nombre moyen de passagers autorisés est plafonné à 2 000 passagers débarqués par jour d’escale sur l’année.
À titre exceptionnel, ce plafond peut atteindre 3 000 passagers débarqués simultanément par jour, tous navires confondus, à condition de respecter la moyenne annuelle.
L’objectif affiché est de contenir l’afflux à terre, de réduire les pressions sur les communes littorales et d’encadrer les pics d’activité.
Arrêté "anti-croisière" : la charte croisière durable devient un critère d’accès prioritaire
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L’arrêté encadre également la présence de navires de grande capacité. Un seul navire transportant plus de 1 300 passagers est autorisé par jour et par zone de mouillage ou d’arrêt.
Entre le 1er juillet et le 31 août, cette limitation est renforcée avec un plafond de 15 navires par mois et par zone pour ces mêmes unités. Ces limitations du nombre d’escales ne s’appliquent pas aux escales de navires à quai dans les ports.
L’arrêté introduit un principe de priorité pour l’attribution des créneaux d’escale. Les compagnies adhérentes à la Charte croisière durable en Méditerranée seront désormais privilégiées.
Signée en juin dernier par Philippe Tabarot, ministre des Transports, et son homologue monégasque, cette charte comporte 20 engagements environnementaux portant sur la biodiversité, la réduction des rejets en mer, la valorisation des déchets, la baisse des émissions atmosphériques, le bruit sous-marin, la formation des équipages et la responsabilité sociale.
Entre le 1er juillet et le 31 août, cette limitation est renforcée avec un plafond de 15 navires par mois et par zone pour ces mêmes unités. Ces limitations du nombre d’escales ne s’appliquent pas aux escales de navires à quai dans les ports.
L’arrêté introduit un principe de priorité pour l’attribution des créneaux d’escale. Les compagnies adhérentes à la Charte croisière durable en Méditerranée seront désormais privilégiées.
Signée en juin dernier par Philippe Tabarot, ministre des Transports, et son homologue monégasque, cette charte comporte 20 engagements environnementaux portant sur la biodiversité, la réduction des rejets en mer, la valorisation des déchets, la baisse des émissions atmosphériques, le bruit sous-marin, la formation des équipages et la responsabilité sociale.
L'UM06 salue un compromis économique “clair et sécurisé”
Président de l’Union Maritime 06, Nicolas Plumion estime dans un post Linkedin que cet arrêté est le fruit de plusieurs mois de travaux et de concertation et qu’il intègre, pour la première fois, la Charte croisière durable.
Il souligne également qu’avec ce dispositif, l’État reprend la main sur des initiatives locales qui, faute de concertation, n’offraient aucune visibilité économique aux entreprises du secteur maritime dépendantes de cette activité historique.
Le responsable reconnaît que cet équilibre implique une baisse d’activité, liée aux limitations désormais imposées, mais que celle-ci est acceptée car elle s’inscrit dans une démarche responsable et permet de sécuriser un cadre clair pour les années à venir.
Au-delà des acteurs maritimes, il insiste sur l’impact pour l’ensemble de l’écosystème local, expliquant que toute la chaîne de valeur, des restaurateurs aux hôteliers en passant par les commerçants, pourra continuer de bénéficier de retombées économiques grâce à un règlement transparent et partagé.
Les demandes d’escales déposées depuis le 9 décembre 2025 sont d’ores et déjà soumises au nouveau régime.
Il souligne également qu’avec ce dispositif, l’État reprend la main sur des initiatives locales qui, faute de concertation, n’offraient aucune visibilité économique aux entreprises du secteur maritime dépendantes de cette activité historique.
Le responsable reconnaît que cet équilibre implique une baisse d’activité, liée aux limitations désormais imposées, mais que celle-ci est acceptée car elle s’inscrit dans une démarche responsable et permet de sécuriser un cadre clair pour les années à venir.
Au-delà des acteurs maritimes, il insiste sur l’impact pour l’ensemble de l’écosystème local, expliquant que toute la chaîne de valeur, des restaurateurs aux hôteliers en passant par les commerçants, pourra continuer de bénéficier de retombées économiques grâce à un règlement transparent et partagé.
Les demandes d’escales déposées depuis le 9 décembre 2025 sont d’ores et déjà soumises au nouveau régime.






Publié par Laurent Guéna 














