Durant les années 2010, l'Islande avait multiplié par 5 son nombre de visiteurs internationaux © Depositphotos.com Auteur martinm303
AprĂšs 2 annĂ©es quasiment sans touristes internationaux, les volcans dâIslande attirent Ă nouveau.
« Il nây a mĂȘme pas besoin dâefforts, les visiteurs reviennent dâeux-mĂȘmes sans aucun problĂšme.
Le phĂ©nomĂšne de mode que nous connaissions pendant les annĂ©es avant le Covid se poursuit », rĂ©sume Marc Broussaud, co-fondateur dâIsland Tours, tour-opĂ©rateur français spĂ©cialiste de la destination.
Pour les voyagistes français, lâĂźle de lâAtlantique nord a quasiment retrouvĂ© ses niveaux de frĂ©quentation de 2019, annĂ©e lors de laquelle le nombre de visiteurs Ă©trangers sâĂ©tablissait Ă 2,1 millions, soit plus de 6 fois la population du pays.
« Tout sera plein cet Ă©tĂ© en Islande, et, forcĂ©ment, cela implique encore des problĂ©matiques de saturation de lâoffre et de prix toujours plus en hausseâŠÂ », glisse Marc Broussaud, prĂ©cisant que le panier moyen de ses clients pour un voyage en Islande sâĂ©levait dĂ©sormais aux environs de 2600 euros par personne. Pour des vols secs pour juillet ou pour aoĂ»t, il faudra environ compter 800 euros, pour seulement 3h de vol.
Le tout dans un contexte de saturation de lâoffre dâhĂ©bergement. « Lors des deux annĂ©es de Covid, quelques hĂŽtels se sont crĂ©Ă©s mais les flux touristiques ne peuvent plus augmenter beaucoup car il nây pas dâinfrastructures suffisantes », explique aussi le co-fondateur dâIsland Tours.
« Il nây a mĂȘme pas besoin dâefforts, les visiteurs reviennent dâeux-mĂȘmes sans aucun problĂšme.
Le phĂ©nomĂšne de mode que nous connaissions pendant les annĂ©es avant le Covid se poursuit », rĂ©sume Marc Broussaud, co-fondateur dâIsland Tours, tour-opĂ©rateur français spĂ©cialiste de la destination.
Pour les voyagistes français, lâĂźle de lâAtlantique nord a quasiment retrouvĂ© ses niveaux de frĂ©quentation de 2019, annĂ©e lors de laquelle le nombre de visiteurs Ă©trangers sâĂ©tablissait Ă 2,1 millions, soit plus de 6 fois la population du pays.
« Tout sera plein cet Ă©tĂ© en Islande, et, forcĂ©ment, cela implique encore des problĂ©matiques de saturation de lâoffre et de prix toujours plus en hausseâŠÂ », glisse Marc Broussaud, prĂ©cisant que le panier moyen de ses clients pour un voyage en Islande sâĂ©levait dĂ©sormais aux environs de 2600 euros par personne. Pour des vols secs pour juillet ou pour aoĂ»t, il faudra environ compter 800 euros, pour seulement 3h de vol.
Le tout dans un contexte de saturation de lâoffre dâhĂ©bergement. « Lors des deux annĂ©es de Covid, quelques hĂŽtels se sont crĂ©Ă©s mais les flux touristiques ne peuvent plus augmenter beaucoup car il nây pas dâinfrastructures suffisantes », explique aussi le co-fondateur dâIsland Tours.
Des nouveaux aéroports internationaux en Islande ?
Des problĂšmes dâengorgement qui poussent aussi les autoritĂ©s islandaises Ă dĂ©velopper dâautres points dâentrĂ©e sur leur territoire. Une campagne visant Ă dĂ©velopper deux nouveaux aĂ©roports sur le sol islandais, alors que la quasi-totalitĂ© des flux aĂ©riens transitent toujours via Keflavik, a Ă©tĂ© lancĂ©e.
Les plateformes rĂ©gionales dâAkureri, dans le nord du pays, et dâEgilsstaĂ°ir, dans lâest, sont ainsi appelĂ©es Ă se dĂ©velopper pour dĂ©sengorger lâaĂ©roport international situĂ© au sud-ouest de lâIslande.
Des fonds ont Ă©tĂ© dĂ©bloquĂ©s pour y attirer les compagnies aĂ©riennes internationales. Une rĂ©duction de 100% des droits dâatterrissage et passagers est par exemple prĂ©vue sur la premiĂšre annĂ©e dâexploitation dâune ligne aĂ©rienne. Pour un programme minimum de 6 vols par saison, une compagnie aĂ©rienne recevra Ă©galement 18 euros de subvention par passagers qu'elle amĂšnera en Islande.
« En faisant connaßtre les généreuses subventions, remises et aides offertes aux avionneurs qui atterrissent dans les aéroports régionaux du nord et de l'est de l'Islande, nous espérons attirer davantage de trafic.
Nous voulons que les tour-opĂ©rateurs crĂ©ent des itinĂ©raires de sĂ©jour dans ces rĂ©gions », lance SigrĂșn Björk JakobsdĂłttir, P-DG d'ISAVIA Regional Airports.
Le but pour les autoritĂ©s islandaises, qui pourtant rĂ©flĂ©chissaient avant le Covid Ă freiner les entrĂ©es sur leur territoire (via des limitations de visites sur les sites prisĂ©s, des augmentations de taxes voir la mise en place de licences) Ă©tant aussi de dĂ©velopper lâattractivitĂ© touristique de ces rĂ©gions plus reculĂ©es.
Les plateformes rĂ©gionales dâAkureri, dans le nord du pays, et dâEgilsstaĂ°ir, dans lâest, sont ainsi appelĂ©es Ă se dĂ©velopper pour dĂ©sengorger lâaĂ©roport international situĂ© au sud-ouest de lâIslande.
Des fonds ont Ă©tĂ© dĂ©bloquĂ©s pour y attirer les compagnies aĂ©riennes internationales. Une rĂ©duction de 100% des droits dâatterrissage et passagers est par exemple prĂ©vue sur la premiĂšre annĂ©e dâexploitation dâune ligne aĂ©rienne. Pour un programme minimum de 6 vols par saison, une compagnie aĂ©rienne recevra Ă©galement 18 euros de subvention par passagers qu'elle amĂšnera en Islande.
« En faisant connaßtre les généreuses subventions, remises et aides offertes aux avionneurs qui atterrissent dans les aéroports régionaux du nord et de l'est de l'Islande, nous espérons attirer davantage de trafic.
Nous voulons que les tour-opĂ©rateurs crĂ©ent des itinĂ©raires de sĂ©jour dans ces rĂ©gions », lance SigrĂșn Björk JakobsdĂłttir, P-DG d'ISAVIA Regional Airports.
Le but pour les autoritĂ©s islandaises, qui pourtant rĂ©flĂ©chissaient avant le Covid Ă freiner les entrĂ©es sur leur territoire (via des limitations de visites sur les sites prisĂ©s, des augmentations de taxes voir la mise en place de licences) Ă©tant aussi de dĂ©velopper lâattractivitĂ© touristique de ces rĂ©gions plus reculĂ©es.
Une nouvelle low-cost vers l'Islande
Dâautant plus quâaprĂšs la disparition de sa fameuse low-cost Wow Air, qui transportait avant la crise jusquâĂ 1 tiers des touristes internationaux se rendant sur lâĂźle, la nouvelle compagnie Play compte bien combler le vide.
Depuis mercredi 20 avril, la low-cost long-courrier islandaise a débuté ses opérations entre Paris-CDG et Baltimore/Washington, via Reykjavik (1h15 de transit), à raison de 5 vols par semaine. Suivront des vols depuis Paris vers Boston à partir du 11 mai et New York-Stewart à partir du 9 juin.
Le but, comme sa prédécesseur disparue en 2019 : jouer la carte du stop-over pour amener les touristes en Islande, grùce à des prix souvent sacrifiés. Certaines offres proposant déjà des vols transatlantiques en aller simple à 139 euros.
Et les ambitions de la nouvelle low-cost islandaises sont affichĂ©es : si elle exploite actuellement trois nouveaux Airbus A320neo et A321neo, sa flotte est amenĂ©e Ă doubler dĂšs lâĂ©tĂ© 2022.
Lire aussi :
- Engouement touristique : l'Islande jette un froid chez les voyagistes...
- WOW Air arrĂȘte ses vols, les TO et les passagers sur le carreau
Depuis mercredi 20 avril, la low-cost long-courrier islandaise a débuté ses opérations entre Paris-CDG et Baltimore/Washington, via Reykjavik (1h15 de transit), à raison de 5 vols par semaine. Suivront des vols depuis Paris vers Boston à partir du 11 mai et New York-Stewart à partir du 9 juin.
Le but, comme sa prédécesseur disparue en 2019 : jouer la carte du stop-over pour amener les touristes en Islande, grùce à des prix souvent sacrifiés. Certaines offres proposant déjà des vols transatlantiques en aller simple à 139 euros.
Et les ambitions de la nouvelle low-cost islandaises sont affichĂ©es : si elle exploite actuellement trois nouveaux Airbus A320neo et A321neo, sa flotte est amenĂ©e Ă doubler dĂšs lâĂ©tĂ© 2022.
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Voyage en Islande : quelles modalités d'accÚs ?
Depuis le 25 fĂ©vrier 2022, tous les voyageurs peuvent se rendre en Islande, sans motif impĂ©rieux. Aucune preuve de vaccination, aucun test PCR ou antigĂ©nique et aucune pĂ©riode de quarantaine nâest exigĂ©, et ce, indĂ©pendamment du statut vaccinal personnel.
Le prĂ©-enregistrement sur le site officiel des autoritĂ©s sanitaires islandaises nâest plus nĂ©cessaire.
La France a classĂ© l'Islande en vert. Les pays classĂ©s en vert sont les territoires oĂč aucune circulation active du virus nâest observĂ©e et aucun variant prĂ©occupant nâest recensĂ©.
Le prĂ©-enregistrement sur le site officiel des autoritĂ©s sanitaires islandaises nâest plus nĂ©cessaire.
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