Le SNPL est opposé à la taxe sur les aéroports pour financer la transition écologique - Depositphotos.com
Après le Scara et la FNAM c'est au tour du SNPL de s'opposer "à toute nouvelle taxe freinant la décarbonation de l’aérien".
Le 27 septembre 2023, le Gouvernement français a présenté un nouveau projet de loi de finances (PLF) pour 2024. qui entend mettre en place, une taxe sur l’exploitation d’infrastructures de transport de longue distance, et notamment sur les 4 plus gros aéroports français, à compter du 1er janvier 2024.
Lire aussi : Taxes, décarbonation, DSP en Corse : les réponses de Clément Beaune 🔑
Le SNPL France ALPA "s’oppose à ce projet qui n’aura clairement aucun effet positif sur le climat et dont l’unique objectif est d’engranger des revenus publics supplémentaires au détriment du secteur aérien et donc des compagnies aériennes et, in fine, des passagers."
Le 27 septembre 2023, le Gouvernement français a présenté un nouveau projet de loi de finances (PLF) pour 2024. qui entend mettre en place, une taxe sur l’exploitation d’infrastructures de transport de longue distance, et notamment sur les 4 plus gros aéroports français, à compter du 1er janvier 2024.
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Le SNPL France ALPA "s’oppose à ce projet qui n’aura clairement aucun effet positif sur le climat et dont l’unique objectif est d’engranger des revenus publics supplémentaires au détriment du secteur aérien et donc des compagnies aériennes et, in fine, des passagers."
Taxe aérienne : une distorsion de concurrence
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"Si une nouvelle taxe aérienne devait voir le jour, elle devrait être a minima intégralement dédiée à l’amélioration de l’empreinte carbone du transport aérien français" pour le syndicat des pilotes.
Il poursuit "ces taxes seront principalement supportées par les compagnies aériennes françaises, ainsi que celles basées sur ces quatre aéroports, telles que Air France, Hop, Corsair, Air Caraïbe Atlantique, French Bee, easyjet… Les compagnies étrangères ainsi que les compagnies low cost opérant sur des aéroports secondaires ne seront que peu ou pas impactées. Cela créera inévitablement une distorsion de la concurrence au détriment du pavillon français ou des compagnies basées en France."
Le SNPL France ALPA "exhorte" le Gouvernement à revoir sa copie. "Le secteur aérien français ne doit pas être encore et toujours le bouc émissaire du changement climatique ! "
Il poursuit "ces taxes seront principalement supportées par les compagnies aériennes françaises, ainsi que celles basées sur ces quatre aéroports, telles que Air France, Hop, Corsair, Air Caraïbe Atlantique, French Bee, easyjet… Les compagnies étrangères ainsi que les compagnies low cost opérant sur des aéroports secondaires ne seront que peu ou pas impactées. Cela créera inévitablement une distorsion de la concurrence au détriment du pavillon français ou des compagnies basées en France."
Le SNPL France ALPA "exhorte" le Gouvernement à revoir sa copie. "Le secteur aérien français ne doit pas être encore et toujours le bouc émissaire du changement climatique ! "