Encouragée par la crise sanitaire, Maïlys*, conseillère voyage a choisi de quitter l'industrie du tourisme pour les assurances. - Depositphotos
« Ma décision de quitter le monde du tourisme a été prise au moment du premier confinement, mais avait été réfléchie et mûrie en amont.
Le monde du tourisme avait changé à mes yeux, notamment avec le recul de l'intérêt des clients : une vente d'un voyage ne se résume plus qu'à un prix et non aux conseils.
Je ne voyais plus ma valeur ajoutée, les échanges étant uniquement orientés sur le tarif, la négociation vis-à-vis d'un site Internet…
Le manque de reconnaissance des clients, le sentiment d'être utilisée par eux afin d’obtenir toutes les informations nécessaires et des avis pour réserver leur voyage via un autre biais.
Les clients de confiance qui ne regardaient pas la concurrence se comptaient sur les doigts d'une main.
Le monde du tourisme avait changé à mes yeux, notamment avec le recul de l'intérêt des clients : une vente d'un voyage ne se résume plus qu'à un prix et non aux conseils.
Je ne voyais plus ma valeur ajoutée, les échanges étant uniquement orientés sur le tarif, la négociation vis-à-vis d'un site Internet…
Le manque de reconnaissance des clients, le sentiment d'être utilisée par eux afin d’obtenir toutes les informations nécessaires et des avis pour réserver leur voyage via un autre biais.
Les clients de confiance qui ne regardaient pas la concurrence se comptaient sur les doigts d'une main.
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Au manque de motivation s’est ajoutée une perte de dynamisme, puisqu'il n'y a aucune perspective d'évolution dans une agence de voyages classique. Au mieux une montée de niveau, mais rien de bien gratifiant.
La remise en question a été totale pendant le confinement : étais-je toujours utile ? Ma mission donnait-elle un sens à ma vie ?
Et ma rémunération était bien trop basse pour me motiver et donner envie de rester, je gagnais 1 450€ nets par mois. D’autant que tout n'est qu'objectifs, chiffres, tableaux...
C'est pour toutes ces raisons que le tourisme a cessé d’être une passion. J'ai donc décidé de le quitter après 10 ans d'expérience. Je travaille désormais en tant que gestionnaire sinistre chez un assureur. »
* le prénom a été modifié.
La remise en question a été totale pendant le confinement : étais-je toujours utile ? Ma mission donnait-elle un sens à ma vie ?
Et ma rémunération était bien trop basse pour me motiver et donner envie de rester, je gagnais 1 450€ nets par mois. D’autant que tout n'est qu'objectifs, chiffres, tableaux...
C'est pour toutes ces raisons que le tourisme a cessé d’être une passion. J'ai donc décidé de le quitter après 10 ans d'expérience. Je travaille désormais en tant que gestionnaire sinistre chez un assureur. »
* le prénom a été modifié.
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