"Les membres féminines du personnel de peuvent être déposées ou reprises sur leur lieux de travail par un homme, autre que leur père, leur frère ou leur mari" /photo dr
Parmi les membres du Quartet figurent l'UGTT, l'Union Générale Tunisienne du Travail, représentée par son Secrétaire Général Houcine Abassi.
Il était aussi accompagné par des représentants syndicaux du transport aérien tunisien, particulièrement auprès de Tunisair.
On peut dire, sans jeu de mots improbables, qu'ils ont jeté un peu de froid en Norvège.
Et comme ces gens-là sont profondément attachés aux libertés et aux droits de l'homme, farouchement convaincus que l'établissement de la véritable démocratie dans leur pays sera source de progrès économique, s'élèvent avec force contre l'expansion de Qatar Airways en Tunisie.
Cette compagnie, affirment-ils en substance "est une menace pour la stabilité économique et démocratique de notre pays. Elle viole les droits de ses salariés et les empêche systématiquement de se syndiquer.
Dans notre voyage vers la Démocratie, nous avons prouvé que les syndicats ont contribué fortement à l'établissement d'une économie forte.
Les pratiques de compagnies telles Qatar Airways représentent un gros risque pour tout ce que nous avons obtenu. Nous ne les voulons pas en Tunisie tant qu'ils n'auront pas changé leurs façons de procéder".
Clair, net et sans bavures…
Et de citer quelques règles en vigueur sur la compagnie quatareuse, qui, s'ils en avaient un, devraient remuer solidairement nos bons camarades syndiqués pilotes d'Air France.
Au choix, parmi plusieurs pages, chez Qatar, on est instantanément viré si l'on porte le moindre petit tatouage, même lorsqu'ils ne sont pas visibles…
Il était aussi accompagné par des représentants syndicaux du transport aérien tunisien, particulièrement auprès de Tunisair.
On peut dire, sans jeu de mots improbables, qu'ils ont jeté un peu de froid en Norvège.
Et comme ces gens-là sont profondément attachés aux libertés et aux droits de l'homme, farouchement convaincus que l'établissement de la véritable démocratie dans leur pays sera source de progrès économique, s'élèvent avec force contre l'expansion de Qatar Airways en Tunisie.
Cette compagnie, affirment-ils en substance "est une menace pour la stabilité économique et démocratique de notre pays. Elle viole les droits de ses salariés et les empêche systématiquement de se syndiquer.
Dans notre voyage vers la Démocratie, nous avons prouvé que les syndicats ont contribué fortement à l'établissement d'une économie forte.
Les pratiques de compagnies telles Qatar Airways représentent un gros risque pour tout ce que nous avons obtenu. Nous ne les voulons pas en Tunisie tant qu'ils n'auront pas changé leurs façons de procéder".
Clair, net et sans bavures…
Et de citer quelques règles en vigueur sur la compagnie quatareuse, qui, s'ils en avaient un, devraient remuer solidairement nos bons camarades syndiqués pilotes d'Air France.
Au choix, parmi plusieurs pages, chez Qatar, on est instantanément viré si l'on porte le moindre petit tatouage, même lorsqu'ils ne sont pas visibles…
Faut pas porter non plus trop de gel (à cheveux) ou porter la casquette de façon trop désinvolte. On peut aussi être viré pour ça.
Bien entendu, l'usage du téléphone mobile, lorsque l'on porte l'uniforme de Qatar Airways est strictement interdit.
Les "crew members" de Qatar n'ont surtout pas le droit de témoigner si jamais un passager émet une réclamation. Oh là, c'est aussi grande cause de virage…
Et celle-là, ça vaut aussi son pesant de chameau. Figurez-vous que les salariés de Qatar (étrangers à 90%), doivent demander un "permis de sortie du territoire", afin de rentrer chez eux lors des congés annuels.
Ceux qui se seraient mal conduits, et pour lesquels des avertissements auraient été formulés par leur direction, peuvent parfaitement (et légalement) se voir refuser leur autorisation de sortie…
Et le plus fort pour la fin, qui concerne bien évidemment les femmes, je cite : "Selon le code de la compagnie, les membres féminines du personnel ne peuvent être déposées ou reprises sur leur lieux de travail par un homme, autre que leur père, leur frère ou leur mari" !
Y'avait bien auparavant la clause pour les hôtesses qui ne devaient pas tomber enceintes sous peines d'être éjectées comme des malpropres. Sous la pression de l'Organisation Internationale du Travail, cette clause a disparue de tous les nouveaux contrats. Ouf !
A travers tout ceci, on comprend aisément que ce type de compagnie aérienne, au service absolument impeccable, du moins pour le passager, puisse à terme, poser un véritable problème dans le transport aérien. Notamment au niveau de la concurrence.
Au niveau aussi de la plus élémentaire attention aux principes des droits du travail.
Il est vrai que ces derniers, si je reprends les récents propos tenus par des dirigeants internationaux, "devraient être contents d'avoir du travail" ! (sic).
Et que nos bons amis salariés des compagnies aériennes françaises ont bien de la chance d'être employés dans leurs compagnies…
Bien entendu, l'usage du téléphone mobile, lorsque l'on porte l'uniforme de Qatar Airways est strictement interdit.
Les "crew members" de Qatar n'ont surtout pas le droit de témoigner si jamais un passager émet une réclamation. Oh là, c'est aussi grande cause de virage…
Et celle-là, ça vaut aussi son pesant de chameau. Figurez-vous que les salariés de Qatar (étrangers à 90%), doivent demander un "permis de sortie du territoire", afin de rentrer chez eux lors des congés annuels.
Ceux qui se seraient mal conduits, et pour lesquels des avertissements auraient été formulés par leur direction, peuvent parfaitement (et légalement) se voir refuser leur autorisation de sortie…
Et le plus fort pour la fin, qui concerne bien évidemment les femmes, je cite : "Selon le code de la compagnie, les membres féminines du personnel ne peuvent être déposées ou reprises sur leur lieux de travail par un homme, autre que leur père, leur frère ou leur mari" !
Y'avait bien auparavant la clause pour les hôtesses qui ne devaient pas tomber enceintes sous peines d'être éjectées comme des malpropres. Sous la pression de l'Organisation Internationale du Travail, cette clause a disparue de tous les nouveaux contrats. Ouf !
A travers tout ceci, on comprend aisément que ce type de compagnie aérienne, au service absolument impeccable, du moins pour le passager, puisse à terme, poser un véritable problème dans le transport aérien. Notamment au niveau de la concurrence.
Au niveau aussi de la plus élémentaire attention aux principes des droits du travail.
Il est vrai que ces derniers, si je reprends les récents propos tenus par des dirigeants internationaux, "devraient être contents d'avoir du travail" ! (sic).
Et que nos bons amis salariés des compagnies aériennes françaises ont bien de la chance d'être employés dans leurs compagnies…
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