''Les clientèles étrangères, davantage affectées par la crise économique, se sont faites plus rares'' a déclaré Hervé Novelli lors de sa présentation
Les 80 % des touristes français qui partent en vacances en France assurent 80 % des fréquentations des hébergements touristiques. Avec la crise cette tendance s'accentue.
Ils assurent aussi 60 % des recettes qui seront, sans surprise, à la baisse pour cette saison estivale 2009. La France gardera certainement sa troisième position derrière les Etats-Unis et l'Espagne. Aucun chiffre n'est encore sorti.
Restée dans l'Hexagone, la clientèle française a donc sauvé la saison touristique. Le mois de juillet était en hausse (+3,6 %) et le moins d'août en légère baisse (-1,2 %).
De leur côté les principaux marchés européens ont chuté... jusqu'à 21,5 % en juillet pour se rétablir à + 6,3 % en août.
Malgré le contexte les Français n'ont pas renoncé à leurs vacances. Ils se sont surtout portés vers des hébergements à coût modéré (campings, hébergements collectifs et meublés).
Ils assurent aussi 60 % des recettes qui seront, sans surprise, à la baisse pour cette saison estivale 2009. La France gardera certainement sa troisième position derrière les Etats-Unis et l'Espagne. Aucun chiffre n'est encore sorti.
Restée dans l'Hexagone, la clientèle française a donc sauvé la saison touristique. Le mois de juillet était en hausse (+3,6 %) et le moins d'août en légère baisse (-1,2 %).
De leur côté les principaux marchés européens ont chuté... jusqu'à 21,5 % en juillet pour se rétablir à + 6,3 % en août.
Malgré le contexte les Français n'ont pas renoncé à leurs vacances. Ils se sont surtout portés vers des hébergements à coût modéré (campings, hébergements collectifs et meublés).
L'hôtellerie de plein air et les villages de vacances sauvent la mise
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En juillet dernier leur nombre de nuitées aurait progressé de + 8,2 % pour les clientèles françaises mais chuté de – 9,2 % pour les 5 principales clientèles européennes par rapport à 2008.
« Les clientèles étrangères, davantage affectées par la crise économique, se sont faites plus rares dans ces hébergements à coûts modérés, privilégiant vraisemblablement des vacances à l'intérieur de leurs frontières » a déclaré Hervé Novelli lors de sa présentation.
De son côté la fréquentation hôtelière classique a chuté pour l'ensemble des marchés en juillet et août : de – 2,5 % pour les Français et - 4,6 % pour les étrangers selon le baromètre Atout France/TNS Sofres.
Enfin, les hébergements collectifs du type résidences de tourisme et villages de vacances tirent leur épingle du jeu. La fréquentation sur la saison juillet-août serait en hausse de + 2,2 % avec une forte avance du marché français par rapport aux clientèles étrangères qui ont chuté de – 43,7 % en juillet et de – 9,6 % en août.
« Les clientèles étrangères, davantage affectées par la crise économique, se sont faites plus rares dans ces hébergements à coûts modérés, privilégiant vraisemblablement des vacances à l'intérieur de leurs frontières » a déclaré Hervé Novelli lors de sa présentation.
De son côté la fréquentation hôtelière classique a chuté pour l'ensemble des marchés en juillet et août : de – 2,5 % pour les Français et - 4,6 % pour les étrangers selon le baromètre Atout France/TNS Sofres.
Enfin, les hébergements collectifs du type résidences de tourisme et villages de vacances tirent leur épingle du jeu. La fréquentation sur la saison juillet-août serait en hausse de + 2,2 % avec une forte avance du marché français par rapport aux clientèles étrangères qui ont chuté de – 43,7 % en juillet et de – 9,6 % en août.
Les Français ne renoncent pas
Selon l'étude du Crédoc réalisée à la demande du Secrétaire d'Etat au Tourisme sur le comportement des consommateurs dans la crise, les Français ne semblent pas renoncer à leurs vacances. Au contraire.
La proportion des Français à être partis en vacances au cours des 12 derniers mois a augmenté de 2 points par rapport à l'année précédente. Elle est en effet passée de 52 % en juin 2008 à 54 % en juin 2009. « Cette tendance haussière semble pérenne jusqu'à l'horizon des 6 prochains mois. 56 % de la population envisagent de partir soit 2 points de plus que l'an dernier » a avancé Hervé Novelli.
S'ils sont plus nombreux à partir ou vouloir partir, nous le disions, les budgets ne suivront pas. Les vacances sont l'un des postes de dépenses les plus fréquemment mentionnés parmi ceux à réduire en priorité s'ils doivent faire des économies.
Paradoxalement, c'est bien ce souci d'économie qui profite à la destination France. Parmi les principaux ajustements le choix de privilégier la France domine plutôt que l'étranger (39 % des partants). Vient ensuite le choix de voyager hors saison (33 %).
La France possède une important réserve de clientèle composée d'indécis typiquement confrontés au phénomène de décision de départ de dernière minute. Les régions françaises et le modèle économique français du tourisme ont de quoi rafler la mise.
Il reste à savoir quelle part de marché restera au autres professionnels du tourisme, tour-opérateurs et agents de voyages qui vendent aussi les destinations étrangères. Les derniers chiffres du CETO ne sont guère encourageants.
La proportion des Français à être partis en vacances au cours des 12 derniers mois a augmenté de 2 points par rapport à l'année précédente. Elle est en effet passée de 52 % en juin 2008 à 54 % en juin 2009. « Cette tendance haussière semble pérenne jusqu'à l'horizon des 6 prochains mois. 56 % de la population envisagent de partir soit 2 points de plus que l'an dernier » a avancé Hervé Novelli.
S'ils sont plus nombreux à partir ou vouloir partir, nous le disions, les budgets ne suivront pas. Les vacances sont l'un des postes de dépenses les plus fréquemment mentionnés parmi ceux à réduire en priorité s'ils doivent faire des économies.
Paradoxalement, c'est bien ce souci d'économie qui profite à la destination France. Parmi les principaux ajustements le choix de privilégier la France domine plutôt que l'étranger (39 % des partants). Vient ensuite le choix de voyager hors saison (33 %).
La France possède une important réserve de clientèle composée d'indécis typiquement confrontés au phénomène de décision de départ de dernière minute. Les régions françaises et le modèle économique français du tourisme ont de quoi rafler la mise.
Il reste à savoir quelle part de marché restera au autres professionnels du tourisme, tour-opérateurs et agents de voyages qui vendent aussi les destinations étrangères. Les derniers chiffres du CETO ne sont guère encourageants.