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La case de l’Oncle Dom : Grève TUI France, la grosse colère des salariés !

L’édito de Dominique Gobert


Sale temps chez TUI France ! A force de tirer sur la ficelle et de croire que « tout va aller au mieux », c’est la grosse cata. De plan social en plan social, on vide la force vive de l’entreprise sans pour autant préparer l’avenir…


le Jeudi 12 Avril 2018

Point important et à souligner : ce sont les salariés eux-mêmes, à la sortie de cette réunion, qui ont jugés que « trop, c’est trop » et envisagés cette ultime épreuve que représente la grève.
Point important et à souligner : ce sont les salariés eux-mêmes, à la sortie de cette réunion, qui ont jugés que « trop, c’est trop » et envisagés cette ultime épreuve que représente la grève.
Cette fois, après avoir avalé toutes les couleuvres possibles et imaginables, c’est la grande indigestion chez les collaborateurs de TUI France.

3 syndicats (la CFDT, FO et la CGT) ont appelé à une grève générale, à la demande des salariés eux-même.

Les négociations, menées entre 18h et 18h30 jeudi 12 avril 2018 n'ont a priori pas abouti, la grève est donc maintenue.

Elle débutera ce vendredi à 10h45, juste avant la tenue des négociations annuelles obligatoires (NAO).

Ils dénoncent, non sans en avoir averti leurs dirigeants, les conditions de travail déplorables, le manque d’effectifs, l’incroyable défaillance des outils technologiques et les graves manquements d’organisation de la part des instances dirigeantes.

« Ordres, contre-ordres », me confiait un collaborateur, que l’on ne peut sûrement pas qualifier de syndicaliste pur et dur. Juste quelqu’un qui entend faire son boulot dans une entreprise leader sur le marché européen (à l’exception de la France) et qui s’aperçoit que les paroles n’engendrent pas forcément les actes.

Le projet « One » ? Balivernes et billevesées, pour parler Président Macron.

Rien ou peu de choses ont avancé et tout ce qui en est ressorti, c’est un plan social… Sans aucune avancée, ne serait-ce que pour combler les « trous » parmi les effectifs.

Faut dire que depuis quelques semaines, la situation est plutôt tendue au siège de TUI France, à Levallois. A tel point que, mardi dernier, les représentants du personnel ont exigé (et obtenu) un entretien avec Bruyninckx, le patron « opérationnel » de l’entreprise.

Dominique Gobert
Dominique Gobert
Parce qu’ils en ont ras-le-bol, les « rescapés » du plan social...

Ras-le-bol de ne pas obtenir - à défaut de la moindre compensation de salaire - la moindre reconnaissance vis-à-vis de leur job, vis-à-vis des déficiences caractérisées des systèmes de réservation.

Des systèmes qui buggent à un point que c’en est navrant (et ce sont des gros TO fournisseurs qui s’en plaignent), vis-à-vis du manque d’effectif caractérisé et d’une grande « insouciance » (mais ça, c’est moi qui le dit) de la part de leurs dirigeants.

On se souvient des quelques réflexions désinvoltes de Fred Joussen, le « Grosse Patron » du groupe récemment, à propos de la situation de la filiale française

Ben pour l’instant c’est toujours le zéro… Vers l’infini !

Tout ce que le nouveau patron de TUI France, (du moins celui qui est opérationnel, bien que le stratège soit exceptionnellement sorti de son placard) leur aura dit c’est que et je cite avec traduction : « le meilleur est pour bientôt.

Pour l’instant, il n’y a pas de gâteau à partager »
(Traduction libre) !

Point important et à souligner : ce sont les salariés eux-mêmes, à la sortie de cette réunion, qui ont jugé que « trop, c’est trop » et envisagé cette ultime épreuve que représente la grève.

Cette option, reprise par FO et la CFDT, (encore que la CFDT n’ait pas été impliquée dans les négociations) et qui regroupe beaucoup de forces venues de l’ex-Transat, devrait être effective ce jour, dès 10h45 pour la journée.

En prélude à la réunion sur les NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) qui devrait être pour le moins sympathique… ou animée, l’un n’empêchant pas l’autre...

En attendant, c’est la grève, malgré une réunion de dernière minute qui n’aura pu que constater la crise profonde que rencontre TUI France.

A l’issue de cette réunion, tout ce que nous avons pu apprendre, c’est que la direction estimait qu’il n’y « avait rien de particulier (dans le fonctionnement de l’entreprise, ndDG), qu’elle ne « comprenait rien à ces problèmes et trouvait ces évènements précipités » (sic).

Par mesure d’objectivité, j’ai, bien entendu, essayé de joindre le Basque Bondissant, et même la directrice de la communication de TUI France. Ni l’un, ni l’autre n’auront eu la courtoisie de sortir de leur placard, histoire de me parler…

Je ne mords pourtant pas !

A moins que le Président de la stratégie du groupe TUI France ne finalise le contrat de vente de Corsair... vers des chinoas ?

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