
Michel Morauw, Managing Director Hyatt Northern Europe, et Gorka Bergareche, Area Vice-president Operations Luxury Hotels Europe, Africa & Middle East ©David Savary
« Chez Hyatt, nous nâavons pas connu une pĂ©riode aussi passionnante que celle que nous traversons aujourdâhui.
Nous sommes dans une phase de dĂ©veloppement, avec beaucoup de projets qui sont alignĂ©s avec notre culture dâentreprise » rĂ©sume le Belge Michel Morauw, chez Hyatt depuis dĂ©jĂ plus de 40 ans.
« Nous sommes dans la bienveillance, tant vis-Ă -vis de nos employĂ©s, fournisseurs, quâauprĂšs bien sĂ»r de nos clients. Et câest cette bienveillance qui nous guide dans chacune de nos dĂ©cisions », poursuit en introduction le dirigeant.
Nous sommes dans une phase de dĂ©veloppement, avec beaucoup de projets qui sont alignĂ©s avec notre culture dâentreprise » rĂ©sume le Belge Michel Morauw, chez Hyatt depuis dĂ©jĂ plus de 40 ans.
« Nous sommes dans la bienveillance, tant vis-Ă -vis de nos employĂ©s, fournisseurs, quâauprĂšs bien sĂ»r de nos clients. Et câest cette bienveillance qui nous guide dans chacune de nos dĂ©cisions », poursuit en introduction le dirigeant.
Groupe Hyatt : une croissance soutenue par lâactivitĂ© MICE

En France, le groupe hĂŽtelier possĂšde de belles rĂ©fĂ©rences sur ce crĂ©neau avec notamment le Hyatt Regency Paris Ătoile, et pour de plus petits groupes le Park Hyatt Paris VendĂŽme, ou lâhĂŽtel du Palais by Hyatt Ă Biarritz.
LâactivitĂ© MICE Ă©quivaut Ă 20% du chiffre dâaffaires de Hyatt en France, « avec des rĂ©sultats en hausse depuis le dĂ©but de l'annĂ©e et un rythme qui s'annonce soutenu pour la fin de l'annĂ©e 2024 et le dĂ©but de l'annĂ©e 2025 ».
« Aujourdâhui la demande sur le MICE est supĂ©rieure Ă ce quâelle Ă©tait en 2019. Et en 2023, nous avons enregistrĂ© une croissance de 20% en Europe-Afrique-Moyen-Orient par rapport Ă 2022 » se fĂ©licite Michel Morauw. Dâautant quâen France, la demande reste soutenue, « mĂȘme aprĂšs les Jeux Olympiques ».
Lire aussi : Barcelone : Grand Hyatt Barcelona ouvre officiellement ses portes
Avec les Jeux Olympiques, « Paris va ĂȘtre magnifique »
Le Managing Director Hyatt Northern Europe se veut dâailleurs enthousiaste Ă lâapproche des Jeux. « Paris va ĂȘtre magnifique, ce sera un trĂšs bel Ă©vĂšnement » et « il nây aura pas forcĂ©ment plus de monde que dâhabitude ».
Au niveau commercialisation, le groupe Hyatt a fait le choix de ne pas attendre la derniÚre minute et pratiquer des tarifs élevés.
« DĂšs quâon a pu signer des chambres, on lâa fait. On ne voulait pas reproduire lâerreur de Londres en 2012 oĂč tous les hĂŽtels nâĂ©taient pas complets » commente Gorka Bergareche qui prĂ©fĂšre « remplir les hĂŽtels avec des prix moyens plutĂŽt quâespĂ©rer des prix Ă©levĂ©s en derniĂšre minute ».
Il sâavĂšre toutefois que les Jeux Olympiques apportent « une certaine incertitude sur le marchĂ© du luxe avec un public ciblĂ© trĂšs diffĂ©rent de l'habituel pendant l'Ă©tĂ© ».
Au niveau commercialisation, le groupe Hyatt a fait le choix de ne pas attendre la derniÚre minute et pratiquer des tarifs élevés.
« DĂšs quâon a pu signer des chambres, on lâa fait. On ne voulait pas reproduire lâerreur de Londres en 2012 oĂč tous les hĂŽtels nâĂ©taient pas complets » commente Gorka Bergareche qui prĂ©fĂšre « remplir les hĂŽtels avec des prix moyens plutĂŽt quâespĂ©rer des prix Ă©levĂ©s en derniĂšre minute ».
Il sâavĂšre toutefois que les Jeux Olympiques apportent « une certaine incertitude sur le marchĂ© du luxe avec un public ciblĂ© trĂšs diffĂ©rent de l'habituel pendant l'Ă©tĂ© ».
« La demande en loisirs est résiliente à toutes les crises »
Si le segment MICE renaĂźt de ses cendres, le segment loisirs revient aussi sur le devant de la scĂšne post-Covid.
« La demande en loisirs est rĂ©siliente Ă toutes les crises » confirme Michel Morauw. Afin de rĂ©pondre Ă cette demande, « il faut y rĂ©pondre avec un large choix de destinations ». Et le responsable de citer en exemple lâArabie Saoudite.
Si lâune des tendances observĂ©es est la rĂ©duction des frontiĂšres entre les voyages dâaffaires et de loisirs dans le paysage post-Covid, elle sâagrĂšge Ă la montĂ©e en puissance de lâoffre bien-ĂȘtre, couplĂ©e aussi avec la rĂ©duction de lâempreinte carbone.
« Nous personnalisons les expĂ©riences voyage de nos clients pour rĂ©pondre Ă leurs attentes ». Sans compter que le bleisure - associer loisirs et travail - devient trĂšs prĂ©gnant aujourdâhui.
« La demande en loisirs est rĂ©siliente Ă toutes les crises » confirme Michel Morauw. Afin de rĂ©pondre Ă cette demande, « il faut y rĂ©pondre avec un large choix de destinations ». Et le responsable de citer en exemple lâArabie Saoudite.
Si lâune des tendances observĂ©es est la rĂ©duction des frontiĂšres entre les voyages dâaffaires et de loisirs dans le paysage post-Covid, elle sâagrĂšge Ă la montĂ©e en puissance de lâoffre bien-ĂȘtre, couplĂ©e aussi avec la rĂ©duction de lâempreinte carbone.
« Nous personnalisons les expĂ©riences voyage de nos clients pour rĂ©pondre Ă leurs attentes ». Sans compter que le bleisure - associer loisirs et travail - devient trĂšs prĂ©gnant aujourdâhui.
Des ouvertures Ă Reims et Rouen
Fort de 10 hĂŽtels en France rĂ©partis sur 7 marques, parmi lesquels des Ă©tablissements iconiques comme l'HĂŽtel Martinez In The Unbound Collection By Hyatt Ă Cannes, lâHĂŽtel du Louvre The Unbound Collection by Hyatt Ă Paris, lâhĂŽtel du Palais by Hyatt Ă Biarritz, le groupe hĂŽtelier va sâenrichir de deux nouvelles adresses avec un Ă©tablissement de 85 chambres Ă Rouen cet Ă©tĂ© et un Hyatt Centic Ă Reims lâan prochain.
« Nous avons une volonté affirmée de grandir en France » indique Michel Morauw, sans donner davantage de précisions.
Une ambition confortĂ©e par une Ă©tude commandĂ©e auprĂšs de lâInstitut Ipsos qui montre quâun voyageur français sur quatre prĂ©voit d'augmenter son budget voyage en 2024.
De mĂȘme, un voyageur sur deux choisit sa destination en fonction des conditions mĂ©tĂ©orologiques. Enfin un voyageur français sur quatre dĂ©clare que son budget de voyage pour 2024 dĂ©passe les dĂ©penses de l'annĂ©e derniĂšre.
« Nous avons une volonté affirmée de grandir en France » indique Michel Morauw, sans donner davantage de précisions.
Une ambition confortĂ©e par une Ă©tude commandĂ©e auprĂšs de lâInstitut Ipsos qui montre quâun voyageur français sur quatre prĂ©voit d'augmenter son budget voyage en 2024.
De mĂȘme, un voyageur sur deux choisit sa destination en fonction des conditions mĂ©tĂ©orologiques. Enfin un voyageur français sur quatre dĂ©clare que son budget de voyage pour 2024 dĂ©passe les dĂ©penses de l'annĂ©e derniĂšre.
Un portefeuille dâhĂŽtels qui a augmentĂ© de 173% sur les cinq derniĂšres annĂ©es
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« Nous avons 15 projets en Europe dÚs cette année, et 75, soit plus de 16 000 chambres, dans les années à venir » résume Gorka Bergareche qui implante « des établissements dans le haut du marché sur chaque segment ».
Sur la zone EAME (Europe-Afrique-Moyen-Orient), Hyatt affirme sur les cinq derniĂšres annĂ©es avoir augmentĂ© son portefeuille dâhĂŽtels de 173% (de 75 Ă 206) et son portefeuille de chambres de 141% (de 19 032 Ă 46 253).
Les cinq premiers marchĂ©s de l'EAME en nombre d'Ă©tablissements sont lâEspagne (50 biens), l'Allemagne (32), les Emirats Arabes Unis (21), le Royaume-Uni (15) et donc la France (10).
Concernant les chambres, elles sont au nombre de 129 000 Ă travers le monde, dont 46 250 en EMEA et 2 837 en France.
« Dans ce mĂ©tier, nous sommes passionnĂ©s par lâhospitalitĂ©, notre marque de fabrique, câest la bienveillance », conclut Michel Morauw.
Sur la zone EAME (Europe-Afrique-Moyen-Orient), Hyatt affirme sur les cinq derniĂšres annĂ©es avoir augmentĂ© son portefeuille dâhĂŽtels de 173% (de 75 Ă 206) et son portefeuille de chambres de 141% (de 19 032 Ă 46 253).
Les cinq premiers marchĂ©s de l'EAME en nombre d'Ă©tablissements sont lâEspagne (50 biens), l'Allemagne (32), les Emirats Arabes Unis (21), le Royaume-Uni (15) et donc la France (10).
Concernant les chambres, elles sont au nombre de 129 000 Ă travers le monde, dont 46 250 en EMEA et 2 837 en France.
« Dans ce mĂ©tier, nous sommes passionnĂ©s par lâhospitalitĂ©, notre marque de fabrique, câest la bienveillance », conclut Michel Morauw.