La guerre commerciale de Donald Trump contre la Chine pourrait avoir de graves conséquences sur le tourisme - photo wikicommons Gage Skidmore
Les propos de Donald Trump ne sont jamais sans conséquence !
Ses attaques répétées, à tort ou à raison, contre la politique commerciale chinoise a eu notamment pour effet de réduire la présence des touristes chinois aux États-Unis.
L'analyste ForwardKeys estime une baisse de 9,6% des réservations sur l'année globale 2018, quand au contraire ce taux augmente de 5,5% dans le monde.
"nous n'avons pas le choix, cela aurait du être fait depuis des années !" - à propos de la guerre commerciale des États-Unis contre la Chine
Ses attaques répétées, à tort ou à raison, contre la politique commerciale chinoise a eu notamment pour effet de réduire la présence des touristes chinois aux États-Unis.
L'analyste ForwardKeys estime une baisse de 9,6% des réservations sur l'année globale 2018, quand au contraire ce taux augmente de 5,5% dans le monde.
.@POTUS on China tariff threat: "We have no choice, this should have been many years ago." pic.twitter.com/XIHNxuegRY
— FOX Business (@FoxBusiness) 20 juin 2018
"nous n'avons pas le choix, cela aurait du être fait depuis des années !" - à propos de la guerre commerciale des États-Unis contre la Chine
Une baisse des réservations globale de près de 10%
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Si les paroles de l'actuel président des États-Unis sur le sujet ne datent pas d'hier, la guerre commerciale qui s'installe entre les deux géants pourrait réduire drastiquement la présence des touristes chinois sur le territoire américain.
Fin février 2018, après le nouvel an chinois, les réservations de touristes chinois aux États-Unis étaient en hausse de 2%. Mais dès le 23 mars, lorsque les premières mesures tarifaires contre la Chine ont été mises en place, la chute s'est faite sentir.
Entre août 2017 et août 2018, les pros du tourisme ont fait face à une baisse de 8,4% des réservations, et la baisse de la monnaie chinoise, conséquences des mesures américaines, n'a pas amélioré la situation.
Fin février 2018, après le nouvel an chinois, les réservations de touristes chinois aux États-Unis étaient en hausse de 2%. Mais dès le 23 mars, lorsque les premières mesures tarifaires contre la Chine ont été mises en place, la chute s'est faite sentir.
Entre août 2017 et août 2018, les pros du tourisme ont fait face à une baisse de 8,4% des réservations, et la baisse de la monnaie chinoise, conséquences des mesures américaines, n'a pas amélioré la situation.
Un coût estimé à un demi milliard $
Ce sont avant tout les groupistes qui pâtissent de la situation, avec une baisse de 34,4% par rapport à l'année précédente.
Une grosse perte quand on sait qu'au total, l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) évalue à 258 milliards $ les dépenses des touristes chinois à l'étranger, et que le WTTC estime que le tourisme international a rapporté quelque 200,7 milliards $ aux États-Unis en 2017.
Pour Olivier Jager, cofondateur de ForwardKeys, il ne fait aucun doute que la guerre commerciale menée par Donald Trump est la cause de cette chute. Il estime à un demi milliard $ en 2018.
Toujours selon l'analyse développée par Olivier Jager, le tourisme est le principal biais permettant des échanges monétaires de la Chine vers les États-Unis. La situation est donc très préoccupante pour les professionnels du secteur, déjà peu enclins à soutenir le président.
Une grosse perte quand on sait qu'au total, l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) évalue à 258 milliards $ les dépenses des touristes chinois à l'étranger, et que le WTTC estime que le tourisme international a rapporté quelque 200,7 milliards $ aux États-Unis en 2017.
Pour Olivier Jager, cofondateur de ForwardKeys, il ne fait aucun doute que la guerre commerciale menée par Donald Trump est la cause de cette chute. Il estime à un demi milliard $ en 2018.
Toujours selon l'analyse développée par Olivier Jager, le tourisme est le principal biais permettant des échanges monétaires de la Chine vers les États-Unis. La situation est donc très préoccupante pour les professionnels du secteur, déjà peu enclins à soutenir le président.