Compliqué de visiter le sud-est de l'Angleterre ? Que nenni ! Il existe un moyen ultrapratique et assez écologique puisqu'une partie du trajet (mais une partie seulement, bien sûr !) se fait en train sous la Manche.
Il faut filer avec sa voiture jusqu'à Calais, puis l'embarquer sur LeShuttle, qui emprunte l’Eurotunnel.
Trente-cinq minutes plus tard, on est à Folkestone, dans le comté du Kent, une ville (45 000 habitants) qui est bien plus qu'un port ou même une station balnéaire, avant de filer à travers la verte campagne anglaise du Kent, pour rallier Canterbury. Cette escapade est idéale pour des petites vacances et même un grand week-end.
Pour voyager avec LeShuttle,, il faut s'y prendre à l'avance et réserver une place pour son véhicule. Il en coûte b[à partir de 71 € l'aller simple si vous vous déplacez avec une petite voiture, nettement plus si vous avez une grosse cylindrée et encore plus si, étant agent de voyage ou association, vous affrétez un bus pour un groupe.
Car, si le Kent est approprié pour se mettre au vert quelques jours en couple ou en famille, c'est aussi une destination agréable, peu lointaine quoique dépaysante pour des salariés d'entreprise partant avec leur CE ou des seniors voyageant avec une association.
Bon à savoir : en principe, on réserve son passage pour une heure précise. Mais, pour ceux qui ne sont pas sûrs de leur heure d'arrivée à Calais, une formule (plus coûteuse) Flexiplus assure une flexibilité sur l'heure d'embarquement sur le train.
Une fois arrivé, il faut un petit temps d'adaptation. En effet, chez nos voisins britanniques, on continue de rouler à gauche de la chaussée !
Il faut filer avec sa voiture jusqu'à Calais, puis l'embarquer sur LeShuttle, qui emprunte l’Eurotunnel.
Trente-cinq minutes plus tard, on est à Folkestone, dans le comté du Kent, une ville (45 000 habitants) qui est bien plus qu'un port ou même une station balnéaire, avant de filer à travers la verte campagne anglaise du Kent, pour rallier Canterbury. Cette escapade est idéale pour des petites vacances et même un grand week-end.
Pour voyager avec LeShuttle,, il faut s'y prendre à l'avance et réserver une place pour son véhicule. Il en coûte b[à partir de 71 € l'aller simple si vous vous déplacez avec une petite voiture, nettement plus si vous avez une grosse cylindrée et encore plus si, étant agent de voyage ou association, vous affrétez un bus pour un groupe.
Car, si le Kent est approprié pour se mettre au vert quelques jours en couple ou en famille, c'est aussi une destination agréable, peu lointaine quoique dépaysante pour des salariés d'entreprise partant avec leur CE ou des seniors voyageant avec une association.
Bon à savoir : en principe, on réserve son passage pour une heure précise. Mais, pour ceux qui ne sont pas sûrs de leur heure d'arrivée à Calais, une formule (plus coûteuse) Flexiplus assure une flexibilité sur l'heure d'embarquement sur le train.
Une fois arrivé, il faut un petit temps d'adaptation. En effet, chez nos voisins britanniques, on continue de rouler à gauche de la chaussée !
Folkestone : trois visages à découvrir dans le Kent
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Première étape dans le sud-est de l'Angleterre : Folkestone où débouche le tunnel sous la Manche.
Cette ville ville côtière du Kent, à seulement 35 minutes de Calais via l’Eurotunnel ne permet pas d'apercevoir la côte française contrairement à sa voisine, Douvres.
Juchée comme cette dernière sur des falaises et bordée par la Manche, Folkestone a été aux avant-postes pendant les conflits qui ont opposé la Grande-Bretagne à des puissances européennes, par exemple sous Napoléon Ier qui voulait envahir la "perfide Albion", mais aussi pendant la Première guerre mondiale puisque quelque 10 millions de soldats et infirmières y ont embarqué sur des Ferries pour aller combattre dans la Somme ou encore pendant la Seconde guerre mondiale, lorsqu' Hitler a copieusement bombardé le sud de l'Angleterre avant de s'en prendre à Londres...
C'est une jolie station balnéaire à l'ambiance est paisible. L'air marin y est revigorant. Réputée être la place la plus ensoleillée d'Angleterre, Folkestone mérite qu’on s’y attarde un peu car elle abrite trois villes en une ! Le quartier du port pour commencer.
On peut se balader sur la jetée, aller jusqu'au phare respirer les embruns, ensuite découvrir l'ancienne gare réaménagée en promenade jardinée agrémentée d'oeuvres d'art, et, bien sûr, admirer les maisons à colombage alignées sur la côte, non loin de la plage et des falaises qui, ici, sont plutôt grises !
Au passage on s'offrira un déjeuner sur le port au Rocksalt qui a une belle terrasse. Sa soupe de poisson est succulente, ses fish and ships accompagnés de french fries aussi.
Folkestone possède deux autres quartiers qui valent tout autant le coup. Le centre historique pour commencer. Il est sillonné par des ruelles pentues et un peu tortueuses, bordées de bars, de restaurants, de galeries d'art, de librairies, de jolies boutiques colorées. Les maisons sont très colorées, les murs portent des fresques de street art, notamment celles du célèbre Bansky...
A ne pas rater non plus le très chic Leas. Ce quartier ouvre sur une belle promenade en haut des falaises, sur la ligne d'une mer aux couleurs souvent changeantes. Juste derrière se dressent les résidences chics construites par la riche élite aristocratique britannique au début du XXe siècle. A cette époque, le roi Edouard VII -fils et successeur de la célèbre reine Victoria- séjournait en famille à Folkestone.
A cette époque aussi, deux hôtels ultra chics s'y faisaient une concurrence féroce, The Metropol et The Grand, construit peu après son rival juste ... de l'autre côté de la rue. La petite histoire veut qu'Edouard VII dansait la première valse du premier bal de la saison avec son épouse au Metropol avant d'aller virevolter au bras de sa maîtresse, pour la seconde danse, dans l'hôtel concurrent... Autre temps, autre moeurs : ces hôtels ont désormais été convertis en appartements très chics.
Cette ville ville côtière du Kent, à seulement 35 minutes de Calais via l’Eurotunnel ne permet pas d'apercevoir la côte française contrairement à sa voisine, Douvres.
Juchée comme cette dernière sur des falaises et bordée par la Manche, Folkestone a été aux avant-postes pendant les conflits qui ont opposé la Grande-Bretagne à des puissances européennes, par exemple sous Napoléon Ier qui voulait envahir la "perfide Albion", mais aussi pendant la Première guerre mondiale puisque quelque 10 millions de soldats et infirmières y ont embarqué sur des Ferries pour aller combattre dans la Somme ou encore pendant la Seconde guerre mondiale, lorsqu' Hitler a copieusement bombardé le sud de l'Angleterre avant de s'en prendre à Londres...
C'est une jolie station balnéaire à l'ambiance est paisible. L'air marin y est revigorant. Réputée être la place la plus ensoleillée d'Angleterre, Folkestone mérite qu’on s’y attarde un peu car elle abrite trois villes en une ! Le quartier du port pour commencer.
On peut se balader sur la jetée, aller jusqu'au phare respirer les embruns, ensuite découvrir l'ancienne gare réaménagée en promenade jardinée agrémentée d'oeuvres d'art, et, bien sûr, admirer les maisons à colombage alignées sur la côte, non loin de la plage et des falaises qui, ici, sont plutôt grises !
Au passage on s'offrira un déjeuner sur le port au Rocksalt qui a une belle terrasse. Sa soupe de poisson est succulente, ses fish and ships accompagnés de french fries aussi.
Folkestone possède deux autres quartiers qui valent tout autant le coup. Le centre historique pour commencer. Il est sillonné par des ruelles pentues et un peu tortueuses, bordées de bars, de restaurants, de galeries d'art, de librairies, de jolies boutiques colorées. Les maisons sont très colorées, les murs portent des fresques de street art, notamment celles du célèbre Bansky...
A ne pas rater non plus le très chic Leas. Ce quartier ouvre sur une belle promenade en haut des falaises, sur la ligne d'une mer aux couleurs souvent changeantes. Juste derrière se dressent les résidences chics construites par la riche élite aristocratique britannique au début du XXe siècle. A cette époque, le roi Edouard VII -fils et successeur de la célèbre reine Victoria- séjournait en famille à Folkestone.
A cette époque aussi, deux hôtels ultra chics s'y faisaient une concurrence féroce, The Metropol et The Grand, construit peu après son rival juste ... de l'autre côté de la rue. La petite histoire veut qu'Edouard VII dansait la première valse du premier bal de la saison avec son épouse au Metropol avant d'aller virevolter au bras de sa maîtresse, pour la seconde danse, dans l'hôtel concurrent... Autre temps, autre moeurs : ces hôtels ont désormais été convertis en appartements très chics.
Ashford et Chilham : escapade champêtre dans le Kent
Après la découverte de Folkestone, la route serpente à travers la campagne anglaise du Kent. Aujourd'hui comme hier, elle est faite de forêts giboyeuses, de prairies, de vergers, mais aussi -de plus en plus- de champs de céréales et de colza.
Cette campagne est parfois un peu pluvieuse mais le réchauffement climatique y fait aussi son œuvre : il y neige moins l'hiver et les étés paraissent torrides aux habitants car le thermomètre y a marqué jusqu'à 34 degrés ! Cela explique aussi que l'on y trouve désormais des vignes, notamment celles de la célèbre Maison de champagne Taittinger qui a entrepris de produire sur place du vin à bulles...
Dans les replis de ces paysages bucoliques où tout appelle au calme, se cachent d'innombrables maisons en briques aux toits de petites tuiles, parfois très cossues -les Anglais restent très attachés aux maisons individuelles- et des petits villages, plus jolis les uns que les autres. Il en est un au moins à ne pas rater : Chilham.
C'est un des plus beaux d’Angleterre ! Un lieu de tournage de films aussi, notamment d'une adaptation cinématographique d'Emma, roman de Jane Austen.
À seulement 30 minutes de Folkestone, Chilham s’organise autour d'une place centrale pittoresque bordées de maisons à colombages bien préservées et classées monuments historiques, datant pour beaucoup du Moyen-Âge. D’un côté de cette place, se dresse une église fortifiée du XVe. De l'autre, un imposant château XVIIe.
La visite de ce petit bijou ne serait pas complète sans une halte, toujours sur la même place, pour prendre un thé (avec un gâteau, of course !) au Church Mouse Tea Room ou s'offrir une pinte de bière au White Horse Inn.
À proximité, le château de Leeds mérite lui aussi une visite. Construit en 1119, transformé par Henri VIII (1491-1547) en retraite luxueuse, plus tard un peu abandonné, il a été racheté en 1926 par Lady Baillie qui a englouti des sommes colossales pour le réhabiliter. Ce château qui se visite tout comme son magnifique parc, propose des promenades en barque dans les douves, des spectacles de fauconnerie et activités familiales.
Pour une ambiance plus urbaine, on fera halte à Ashford. C'est une ville moderne. Pendant des siècles, elle a servi de place de marché pour les villages avoisinants. Depuis l'avènement du tunnel sous la Manche, elle connaît un essor impressionnant. En effet, sa gare est le premier arrêt Outre-Manche de l'Eurostar qui conduit les voyageurs de Lille à Londres. Du coup, des entreprises s'y sont installées, notamment la firme française Givaudan, et des (nouveaux) habitants ont afflué : Ashford en compte désormais 83 000.
A Ashford, on peut néanmoins s'offrir une halte typiquement anglaise en descendant, si l'on a quelque moyens, au Boys Hall. Cet hôtel (historique) 4 étoiles à colombages possède un restaurant, des salons au mobilier et au décor so British très cosy et quelques chambres qui ne le sont pas moins. Evidemment -mais c'est presque toujours la règle dans l'hôtellerie Outre-Manche-, ce n'est pas donné : pas moins de 270 livres (315 €) la chambre double et souvent plus beaucoup plus. C'est en tous cas là, qu'il y a trois ans, Sir Paul McCartney a fêté ses 80 ans !
Cette campagne est parfois un peu pluvieuse mais le réchauffement climatique y fait aussi son œuvre : il y neige moins l'hiver et les étés paraissent torrides aux habitants car le thermomètre y a marqué jusqu'à 34 degrés ! Cela explique aussi que l'on y trouve désormais des vignes, notamment celles de la célèbre Maison de champagne Taittinger qui a entrepris de produire sur place du vin à bulles...
Dans les replis de ces paysages bucoliques où tout appelle au calme, se cachent d'innombrables maisons en briques aux toits de petites tuiles, parfois très cossues -les Anglais restent très attachés aux maisons individuelles- et des petits villages, plus jolis les uns que les autres. Il en est un au moins à ne pas rater : Chilham.
C'est un des plus beaux d’Angleterre ! Un lieu de tournage de films aussi, notamment d'une adaptation cinématographique d'Emma, roman de Jane Austen.
À seulement 30 minutes de Folkestone, Chilham s’organise autour d'une place centrale pittoresque bordées de maisons à colombages bien préservées et classées monuments historiques, datant pour beaucoup du Moyen-Âge. D’un côté de cette place, se dresse une église fortifiée du XVe. De l'autre, un imposant château XVIIe.
La visite de ce petit bijou ne serait pas complète sans une halte, toujours sur la même place, pour prendre un thé (avec un gâteau, of course !) au Church Mouse Tea Room ou s'offrir une pinte de bière au White Horse Inn.
À proximité, le château de Leeds mérite lui aussi une visite. Construit en 1119, transformé par Henri VIII (1491-1547) en retraite luxueuse, plus tard un peu abandonné, il a été racheté en 1926 par Lady Baillie qui a englouti des sommes colossales pour le réhabiliter. Ce château qui se visite tout comme son magnifique parc, propose des promenades en barque dans les douves, des spectacles de fauconnerie et activités familiales.
Pour une ambiance plus urbaine, on fera halte à Ashford. C'est une ville moderne. Pendant des siècles, elle a servi de place de marché pour les villages avoisinants. Depuis l'avènement du tunnel sous la Manche, elle connaît un essor impressionnant. En effet, sa gare est le premier arrêt Outre-Manche de l'Eurostar qui conduit les voyageurs de Lille à Londres. Du coup, des entreprises s'y sont installées, notamment la firme française Givaudan, et des (nouveaux) habitants ont afflué : Ashford en compte désormais 83 000.
A Ashford, on peut néanmoins s'offrir une halte typiquement anglaise en descendant, si l'on a quelque moyens, au Boys Hall. Cet hôtel (historique) 4 étoiles à colombages possède un restaurant, des salons au mobilier et au décor so British très cosy et quelques chambres qui ne le sont pas moins. Evidemment -mais c'est presque toujours la règle dans l'hôtellerie Outre-Manche-, ce n'est pas donné : pas moins de 270 livres (315 €) la chambre double et souvent plus beaucoup plus. C'est en tous cas là, qu'il y a trois ans, Sir Paul McCartney a fêté ses 80 ans !
Canterbury : la cathédrale emblématique du Kent

Devant la cathédrale de Canterbury, une plaque rappelle qu'elle est le point de départ de la Via Francigena © PB
Après 23 kilomètres depuis Ashford, on atteint Canterbury, capitale historique du Kent et haut lieu spirituel de l’Angleterre médiévale.
Cette ville de 55 000 habitants, est l'une des plus anciennes du pays. Elle a été la capitale du royaume de Kent, du temps où l'Angleterre était divisée en sept royaumes. Augustin de Canterbury l'a convertie au christianisme, ainsi que le roi saxon Æthelbert de Kent et en a fait un siège épiscopal en 597.
Par la suite, Canterbury est devenue le siège de l'archevêque primat d'Angleterre qui, cela surprendra peut-être les Français, se nomme depuis quelques semaines ... Sarah Mullally. C'est la première fois qu'une femme est la plus haute responsable religieuse de l'Eglise d'Angleterre et la cheffe spirituelle des Anglicans !
Ce qui fait la renommée de Canterbury, c'est sa cathédrale gothique mâtinée de roman construite en pierre de Caen. Réputée être l'une des plus anciennes églises d'Angleterre, elle possède à coup sûr sa nef la plus longue. La cathédrale de Canterbury est d'ailleurs classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Même si l'entrée coûte 18 livres (20,74 €) par personne (gratuit cependant jusqu'à 17 ans), il ne faut pas rater ce splendide monument, son cloître, sa crypte et ses vitraux. Il est aussi terriblement chargé d'histoire ! C'est dans cette cathédrale qu'en 1170 fut sauvagement assassiné l'archevêque de l'époque, Thomas Becket : il était en conflit avec le nouveau roi d'Angleterre, Henri II Plantagenêt à propos des droits et privilèges de l'Eglise catholique. Trois ans plus tard, Becket fut canonisé, bientôt des miracles se produisirent et les pèlerins affluèrent de l'Europe entière !
Devant la cathédrale, une plaque rappelle aussi que de Canterbury part la Via Francigena, célèbre route médiévale de pèlerinage qui mène jusqu'à Rome !
Cette ville de 55 000 habitants, est l'une des plus anciennes du pays. Elle a été la capitale du royaume de Kent, du temps où l'Angleterre était divisée en sept royaumes. Augustin de Canterbury l'a convertie au christianisme, ainsi que le roi saxon Æthelbert de Kent et en a fait un siège épiscopal en 597.
Par la suite, Canterbury est devenue le siège de l'archevêque primat d'Angleterre qui, cela surprendra peut-être les Français, se nomme depuis quelques semaines ... Sarah Mullally. C'est la première fois qu'une femme est la plus haute responsable religieuse de l'Eglise d'Angleterre et la cheffe spirituelle des Anglicans !
Ce qui fait la renommée de Canterbury, c'est sa cathédrale gothique mâtinée de roman construite en pierre de Caen. Réputée être l'une des plus anciennes églises d'Angleterre, elle possède à coup sûr sa nef la plus longue. La cathédrale de Canterbury est d'ailleurs classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Même si l'entrée coûte 18 livres (20,74 €) par personne (gratuit cependant jusqu'à 17 ans), il ne faut pas rater ce splendide monument, son cloître, sa crypte et ses vitraux. Il est aussi terriblement chargé d'histoire ! C'est dans cette cathédrale qu'en 1170 fut sauvagement assassiné l'archevêque de l'époque, Thomas Becket : il était en conflit avec le nouveau roi d'Angleterre, Henri II Plantagenêt à propos des droits et privilèges de l'Eglise catholique. Trois ans plus tard, Becket fut canonisé, bientôt des miracles se produisirent et les pèlerins affluèrent de l'Europe entière !
Devant la cathédrale, une plaque rappelle aussi que de Canterbury part la Via Francigena, célèbre route médiévale de pèlerinage qui mène jusqu'à Rome !
De Canterbury à Londres : prolonger son week-end dans le Kent
Après (ou avant) la cathédrale, il faut prendre le temps de "déguster" tranquillement Canterbury. Cette cité est terriblement charmante avec ses rues pavées, ses maisons en briques et à colombages, ses petites boutiques, ses pubs, ses Westgate Gardens aux arbres pluri-centenaires. Elle mérite de lui consacrer deux jours. Sur place, on trouve à se loger à prix raisonnables, par exemple au Hampton By Hilton.
Comme Canterbury est traversée par plusieurs bras du fleuve Stour, il ne faut pas rater une balade bucolique de 40 minutes en petites barques à fond plat. Cela coûte à partir de 25 livres (près de 30 euros) par personne, mais on est assuré d'être dépaysé dans la verdure. Bien sûr, il faudra se courber sous les ponts car les arches sont fort basses !
Après avoir exploré Canterbury, il est possible de revenir tranquillement vers Folkestone pour reprendre LeShuttle vers Calais. Mais à seulement 86 km de là, Londres est une alternative séduisante.
Surtout ne pas prendre sa voiture pour s'y rendre ! Se garer à Londres est un véritable casse-tête. Le train à grande vitesse relie Canterbury à la gare de St Pancras en 55 minutes, avec des départs chaque heure.
C'est une occasion rêvée de passer une journée dans la capitale britannique sans avoir besoin de se ruiner pour s'y offrir une nuit d'hôtel !
A lire aussi : Nouveaux looks à bord : Eurostar rhabille ses équipes !
Comme Canterbury est traversée par plusieurs bras du fleuve Stour, il ne faut pas rater une balade bucolique de 40 minutes en petites barques à fond plat. Cela coûte à partir de 25 livres (près de 30 euros) par personne, mais on est assuré d'être dépaysé dans la verdure. Bien sûr, il faudra se courber sous les ponts car les arches sont fort basses !
Après avoir exploré Canterbury, il est possible de revenir tranquillement vers Folkestone pour reprendre LeShuttle vers Calais. Mais à seulement 86 km de là, Londres est une alternative séduisante.
Surtout ne pas prendre sa voiture pour s'y rendre ! Se garer à Londres est un véritable casse-tête. Le train à grande vitesse relie Canterbury à la gare de St Pancras en 55 minutes, avec des départs chaque heure.
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