La tribune a été signée par 70 associations environnementales - Depositphotos @3Dillustrations
L'aérien continue d'attirer les foudres des associations environnementales.
Alors que la France connait une sécheresse précoce et pourrait connaître des vagues de chaleur, en raison du retour du phénomène "El Nino", des organisations de défense de l'environnement ont signé une tribune sur le site de FranceInfo.
Elles appellent à "réduire progressivement le trafic aérien" et aussi à manifester, dès ce mardi 9 mai et jusqu'à la fin de a semaine. L'aérien est depuis quelques années pointé du doigt, quant à son impact sur le climat et son rôle dans le réchauffement climatique.
"La pollution de l'air tue.
Elle est même la troisième cause de mortalité en France derrière l'alcool et le tabac (...) l'aviation commerciale contribue à hauteur de 7% aux émissions de CO2 de la France, et à cela il faut ajouter l'impact climatique des émissions autres que le CO2, notamment les traînées de condensation, qui multiplient au moins par deux l'impact du seul CO2," rappellent les signataires de la tribune.
Face à ce constat, le Haut Conseil pour le climat a bien indiqué qu'il était indispensable de réduire le trafic aérien pour tenir les engagements climatiques de la France.
Alors que la France connait une sécheresse précoce et pourrait connaître des vagues de chaleur, en raison du retour du phénomène "El Nino", des organisations de défense de l'environnement ont signé une tribune sur le site de FranceInfo.
Elles appellent à "réduire progressivement le trafic aérien" et aussi à manifester, dès ce mardi 9 mai et jusqu'à la fin de a semaine. L'aérien est depuis quelques années pointé du doigt, quant à son impact sur le climat et son rôle dans le réchauffement climatique.
"La pollution de l'air tue.
Elle est même la troisième cause de mortalité en France derrière l'alcool et le tabac (...) l'aviation commerciale contribue à hauteur de 7% aux émissions de CO2 de la France, et à cela il faut ajouter l'impact climatique des émissions autres que le CO2, notamment les traînées de condensation, qui multiplient au moins par deux l'impact du seul CO2," rappellent les signataires de la tribune.
Face à ce constat, le Haut Conseil pour le climat a bien indiqué qu'il était indispensable de réduire le trafic aérien pour tenir les engagements climatiques de la France.
Aérien :" pas d'autre solution à court et moyen terme"
Et comme, nous vous l'avons maintes fois partagées, les progrès technologiques et les SAF (Carburant durable d'aviation) ne seront pas suffisants.
A lire : GIEC : "L'aérien actuel n'est pas compatible avec l'Accord de Paris"
Dans ces conditions, les 70 associations environnementales demandent à la France de suivre la "voie courageuse" des Pays-Bas en limitant le nombre de vols.
"Il n'y a donc pas d'autre solution à court et moyen terme que de mettre un coup d'arrêt à la croissance du trafic aérien et de le réduire progressivement pour limiter ses impacts à la fois sanitaires et climatiques.
Un tel changement de cap n'étant pas sans conséquence sur l'emploi, il doit impérativement prendre en compte la reconversion des travailleurs concernés."
Ce n'est pas tout, elles veulent s'assurer aussi que le bruit, la pollution de l'air et les émissions de CO2 soient durablement orientés à la baisse.
Ces organisations organiseront et/ou soutiendront les manifestations qui se tiendront du 9 au 14 mai 2022 dans le cadre d'une mobilisation européenne.
Elles appellent aussi à l'instauration d'un couvre-feu dans tous les aéroports, aérodromes et héliports de France, afin de réduire les nuisances sonores pour les populations environnantes.
A lire : GIEC : "L'aérien actuel n'est pas compatible avec l'Accord de Paris"
Dans ces conditions, les 70 associations environnementales demandent à la France de suivre la "voie courageuse" des Pays-Bas en limitant le nombre de vols.
"Il n'y a donc pas d'autre solution à court et moyen terme que de mettre un coup d'arrêt à la croissance du trafic aérien et de le réduire progressivement pour limiter ses impacts à la fois sanitaires et climatiques.
Un tel changement de cap n'étant pas sans conséquence sur l'emploi, il doit impérativement prendre en compte la reconversion des travailleurs concernés."
Ce n'est pas tout, elles veulent s'assurer aussi que le bruit, la pollution de l'air et les émissions de CO2 soient durablement orientés à la baisse.
Ces organisations organiseront et/ou soutiendront les manifestations qui se tiendront du 9 au 14 mai 2022 dans le cadre d'une mobilisation européenne.
Elles appellent aussi à l'instauration d'un couvre-feu dans tous les aéroports, aérodromes et héliports de France, afin de réduire les nuisances sonores pour les populations environnantes.
