L’information, plutôt du type promotionnel et même si elle ne bouleverse pas la face du monde du tourisme, a son importance pratique. Etonnés, nous avons contacté Top Resa mardi pour savoir s’il s’agissait bien d’un communiqué afin d’en informer nos lecteurs.
« On vous l’envoie tout à l’heure », nous informe-t-on. Dans le courant de la soirée, nous recevons un mail de la responsable marketing nous expliquant que « Le communiqué est entre les mains de notre Direction Générale qui souhaite le compléter avant diffusion, je pense pouvoir vous le faire parvenir demain matin (mercredi, ndlr). »
Ceci alors même que le communiqué figurait déjà depuis 12h10 sur un site de la presse pro (sic).
Ce mercredi matin à l’heure de bouclage de la Newsletter, toujours pas de communiqué… sauf chez un 2e confrère de la presse pro. Un oubli regrettable ? Non, plutôt un acte de « censure » de la part de la direction générale du Salon.
En effet, la semaine dernière, un article de Michel Ghesquière (LIRE) avait eu l’outrecuidance de critiquer (si l’on peut dire) le concept Top Resa et d’écrire tout haut ce que d’aucuns pensent tout bas.
Que disait-il ? Tout simplement que « L’un des reproches régulièrement faits à TOP Resa se situe dans sa localisation à Deauville. » ou encore « que ce salon qui se veut professionnel ressemble de plus en plus non pas à un endroit où l'on travaille mais plutôt à une immense opération de relations publiques. »
« On vous l’envoie tout à l’heure », nous informe-t-on. Dans le courant de la soirée, nous recevons un mail de la responsable marketing nous expliquant que « Le communiqué est entre les mains de notre Direction Générale qui souhaite le compléter avant diffusion, je pense pouvoir vous le faire parvenir demain matin (mercredi, ndlr). »
Ceci alors même que le communiqué figurait déjà depuis 12h10 sur un site de la presse pro (sic).
Ce mercredi matin à l’heure de bouclage de la Newsletter, toujours pas de communiqué… sauf chez un 2e confrère de la presse pro. Un oubli regrettable ? Non, plutôt un acte de « censure » de la part de la direction générale du Salon.
En effet, la semaine dernière, un article de Michel Ghesquière (LIRE) avait eu l’outrecuidance de critiquer (si l’on peut dire) le concept Top Resa et d’écrire tout haut ce que d’aucuns pensent tout bas.
Que disait-il ? Tout simplement que « L’un des reproches régulièrement faits à TOP Resa se situe dans sa localisation à Deauville. » ou encore « que ce salon qui se veut professionnel ressemble de plus en plus non pas à un endroit où l'on travaille mais plutôt à une immense opération de relations publiques. »
Un mépris évident pour nos 26 000 abonnés quotidiens
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Bref, une phrase anodine que l’on a entendu des dizaines et des dizaines de fois et qui justifient d’ailleurs la réflexion actuelle sur l’avenir et l’évolution de la manifestation. Le lendemain, Joël Gangnery, DG de Top Resa nous adressait un mail s’interrogeant : « Que signifie cette attaque en règle contre Top Résa, qui est vraiment hors sujet ?
C'est inutilement agressif, la comparaison entre un salon belge à Bruxelles et un salon français à Deauville n'a aucun sens. Je croyais que nous fonctionnions avec toi et ton équipe sur un registre de communication intelligente et de partenariat, toute l'équipe de Top Résa tombe des nues. A te lire, si tu le souhaites ; Merci… » signé Joël Gangnery
Manifestement, pour Top Resa et pour son directeur général, fonctionner « sur un registre de communication intelligente et de partenariat » signifie « surtout tu t’abstiens de toute critique » et subliminalement « sinon on pourra sévir… »
C’est petit, et cela témoigne d’un mépris évident pour nos 26 000 abonnés professionnels quotidiens et pour notre métier de journaliste. Quelle en sera l’étape suivante ? Nous ne serons plus invités à Top Resa parce que nous avons été (à peine) insolents ?
La rédaction de TourMaG.com n’entend pas se laisser dicter sa ligne rédactionnelle ni se laisser intimider par ce genre de brimades. Il faudrait que Top Resa et ses dirigeants redescendent de leur nuage et arrêtent de se comporter en roitelets, distribuant les points aux « bons » et aux « mauvais » média. C’est une attitude qui ne grandit pas la profession.
Nous demandons instamment au Comité d’organisation de dénoncer ce type de procédé indigne d’un grand salon professionnel comme Top Resa et d’un groupe comme Reed Expo.
C'est inutilement agressif, la comparaison entre un salon belge à Bruxelles et un salon français à Deauville n'a aucun sens. Je croyais que nous fonctionnions avec toi et ton équipe sur un registre de communication intelligente et de partenariat, toute l'équipe de Top Résa tombe des nues. A te lire, si tu le souhaites ; Merci… » signé Joël Gangnery
Manifestement, pour Top Resa et pour son directeur général, fonctionner « sur un registre de communication intelligente et de partenariat » signifie « surtout tu t’abstiens de toute critique » et subliminalement « sinon on pourra sévir… »
C’est petit, et cela témoigne d’un mépris évident pour nos 26 000 abonnés professionnels quotidiens et pour notre métier de journaliste. Quelle en sera l’étape suivante ? Nous ne serons plus invités à Top Resa parce que nous avons été (à peine) insolents ?
La rédaction de TourMaG.com n’entend pas se laisser dicter sa ligne rédactionnelle ni se laisser intimider par ce genre de brimades. Il faudrait que Top Resa et ses dirigeants redescendent de leur nuage et arrêtent de se comporter en roitelets, distribuant les points aux « bons » et aux « mauvais » média. C’est une attitude qui ne grandit pas la profession.
Nous demandons instamment au Comité d’organisation de dénoncer ce type de procédé indigne d’un grand salon professionnel comme Top Resa et d’un groupe comme Reed Expo.