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Conseiller en voyage d’affaires : ''On peine à recruter...''

un métier au service des grandes entreprises


Lié à l’univers du voyage d’affaires, ce poste requiert rigueur et autonomie afin de pouvoir intégrer les grandes plateformes des leaders du secteur. D’autant que de nombreux recrutements sont en cours.


Rédigé par Laury-Anne CHOLEZ le Dimanche 23 Janvier 2011

Le plateau d'affaires du centre Paris Nation d'American Express
Le plateau d'affaires du centre Paris Nation d'American Express
Le conseiller en voyage d’affaires, parfois appelé billettiste d’affaires, est comme son nom l’indique un métier de conseil.

Le salarié travaille souvent sur un grand plateau et s’occupe par téléphone ou par mail de la réservation des séjours pour les voyageurs d’affaires.

Il réalise aussi le suivi des opérations ainsi que l’après-vente.

« Il faut une bonne connaissance de l’aérien ainsi qu’une maîtrise parfaite d’Amadeus » explique Virginie Lubais, responsable recrutement chez Carrefour Voyages .

Son entreprise recrute actuellement une personne.

« Mais je n’ai pas eu beaucoup de retours suite à mon annonce » regrette-t-elle. « Les candidats qualifiés sont difficile à trouver ».

Recrutements en cours

En effet, dans ce métier, le turn over reste limité. D’autant plus qu’il est possible de monter en grade, comme le prouve le parcours de Nathalie Benesti, la directrice des opérations au centre d’affaires de Paris-Nation d’American Express.

Elle a intégré l'entreprise il y a 20 ans avec un BTS tourisme, avant de grimper les échelons. Désormais à la tête du centre de Nation, elle gère aujourd’hui 150 collaborateurs et embauche en ce moment une dizaine de personnes.

« Nous vérifions que les postulants possèdent une formation de base d'agents de voyage, puis nous leur faisons passez un test technique » détaille Nathalie Benesti. Le résultat du test servira ensuite de support pour définir la grille de salaire.

Mais elle peine également à recruter. « Les postulants ne répondent pas à nos critères » se désole-t-elle. « Il faut connaître en profondeur notre métier, pas simplement être bon au téléphone ».

L’autre grand acteur du secteur, Carlson Wagonlit, recrute des profits plus expérimentés sur Belfort et Lille. Au sein de ces grands plateaux, les conseillers devront répondre aux demandes des clients qui ont des grands comptes, comme certaines grosses entreprises ou les institutions publiques.

Les jeunes acceptés

Carlson Wagonlit travaille également avec des débutants en contrat de professionnalisation. « Certains organismes de formation font même des promotions entièrement Carlson » assure Julie Gabbaï, responsable recrutement chez CWT France.

Le groupe collabore avec de nombreuses écoles, comme l'ESCAET d’Aix-en-Provence. « Nous avons beaucoup d’anciens de cette institution, très ouverte sur le voyage d’affaires » confirme Julie Gabbaï. Cette formation est également plébicitée chez American Express, qui prend aussi des élèves ayant suivi les cours de l'EPT/IFAV.

Cependant avec l’évolution constante des processus et des outils, les salariés doivent se former constamment.

Chez American Express, cette tâche incombe aux collaborateurs eux-mêmes, appelés les line-instructor. Il consacrent 25% de leur temps de travail pour aider leurs collègues.

« Grâce à cette organisation, nous pouvons former nos salariés de façon rapide et homogène » assure Nathalie Benesti.

Quelques diplômes

Les étudiants intéressés par ce métier peuvent suivre plusieurs formations.
L’AFT propose un contrat de 13 mois en apprentissage pour obtenir un titre certifié professionnel, l’équivalent d’un bac+2. L’année dernière, 75% de ses élèves ont été embauchés suite à l’obtention de leur diplôme.

Ceux qui veulent poursuivre leurs études suivront la licence management des organisations, option tourisme d'Affaire, proposée conjointement par l’INFA, l’université Paris 12 et l’académie de Créteil.

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Commentaires

1.Posté par dissy le 31/01/2011 11:09 | Alerter
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Ces recruteurs oublient de dire qu'ils ont souvent trop de demandes (amadeus parfait, langues, expérience, horaires décalés, salaires proches du smic etc).La motivation dans de telles conditions est faible et ou ne dure pas.Il y a 95 pct de femmes et parfois une ambiance assez 'people ou cours de récréation'.Tout cela ne donne guère envie.Comment voulez-vous vivre ou survivre seul avec des salaires de 1400 à 1800 euros brut?

2.Posté par yann le 01/02/2011 10:15 | Alerter
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je suis jeune ( 22 ans), depuis 2ans en agence traditionelle, sorti d'un BTS tourisme.
Parfaite connaissance d'Amadeus air, rail, hotel... bilingue francais/anglais et pourtant cela ne m'attire pas du tout.
POURQUOI ?

LE salaire... on me propose ( j'ai déjà postulé pour CWT) le même salaire que j'ai actuellement en agence, en m'enlevant le contact physique que j'ai avec ma clientèle...

Le téléphone oui... mais à quel prix?

3.Posté par patrice le 02/05/2011 21:15 | Alerter
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Ces recruteurs ont aussi la fâcheuse tendance à diminuer les compétences de chacun. Avec 5 années d'expérience dans l'aérien, il est d'autant plus difficile de recommencer à zéro avec un salaire de 1400 euros net. C'est une histoire sans fin.Tu parles d'une évolution de carrière...

4.Posté par Pilou le 02/11/2012 14:06 | Alerter
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Voici quelques explications: Des agents de voyages il en a beaucoup, mais avec des propositions de salaires de 1435.87 eur brut. Il est fort probable qu'il n'y aura pas beaucoup de monde.
En suite le terme Line Instructor sonne bien, mais il ne faut pas rever. Ce sont des missions qui sont proposées aux collaborateur et une façon de leur dire: Voilà vous pouvez évoluer chez nous. FAUX!
90% des Lines n'ont pas de vocation formatrice. Certaines sont même perdue et abandonnée. Cela dit l'entreprise et la seule gagnante, car cela évite le recrutement d'un collaborateur par site.
25% de temps consacré et mais sans retour financier. Voilà pour completer votre reportage.

5.Posté par Bernie le 10/01/2017 11:50 | Alerter
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Il y a beaucoup de candidats parfaitement formés et compétents, le problème c'est que ce travail est très très mal payé et la perspective d'évolution est également très faible... Etre billettiste d'affaires à l'heure actuelle, c'est la garantie de très mal gagner sa vie en organisant pour les clients des voyages que l'on n'a pas les moyens de réaliser soi-même... Les salaires sont des salaires de compléments qui ne permettent pas de vivre correctement. Et si la reconnaissance existe, elle n'est jamais financière pour l'employé (dernier exemple de prime trimestrielle : 63.75 € brut !) On se moque du monde... Avis aux jeunes, fuyez le monde du tourisme, ludique mais merdique !

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