Lufthansa va mettre en vente ses sièges « premium Economy » sur Airbnb. Non, c’est pas une blague, bien que, pour le moment, tout ceci ne concerne que le marché allemand - DR : Capture d'écran Airbnb
Der Klasse, comme on dit dans les bonnes cours de récré.
Ils n’ont vraiment pas d’état d’âme les coquins fripons de Lufthansa.
Et ils sont visiblement prêts à tout pour vendre leurs sièges par tous les moyens, pourvu que ça ne passe pas par les GDS .
Voilà en effet une sacrée nouvelle que nous a livré CBS News en début de semaine.
Lufthansa va mettre en vente ses sièges « premium Economy » sur Airbnb.
Non, c’est pas une blague, bien que, pour le moment, tout ceci ne concerne que le marché allemand, sur la route entre Frankfurt et New York City.
Parce que chez Lufthansa, comme chez ses copines aériennes européennes, c’est pas la joie non plus, particulièrement sur le long-courrier et encore plus sur la liaison vers les Etats-Unis.
Ils n’ont vraiment pas d’état d’âme les coquins fripons de Lufthansa.
Et ils sont visiblement prêts à tout pour vendre leurs sièges par tous les moyens, pourvu que ça ne passe pas par les GDS .
Voilà en effet une sacrée nouvelle que nous a livré CBS News en début de semaine.
Lufthansa va mettre en vente ses sièges « premium Economy » sur Airbnb.
Non, c’est pas une blague, bien que, pour le moment, tout ceci ne concerne que le marché allemand, sur la route entre Frankfurt et New York City.
Parce que chez Lufthansa, comme chez ses copines aériennes européennes, c’est pas la joie non plus, particulièrement sur le long-courrier et encore plus sur la liaison vers les Etats-Unis.
Un dollar particulièrement agressif, des attentats qui se répètent, de quoi rendre les voyageurs particulièrement frileux…
Et l’avenir, en termes de réservations pour la compagnie allemande ne semble pas particulièrement engageant.
D’où cette brillante idée, assortie d’un slogan amusant, que je vous livre traduit de l’anglais : « Notre cabine (cabane) n’est pas dans les bois, mais dans le ciel » !
Ach so, ça c’est de l’humour, mais pas à cent balles...
Non, car tout a un prix et il en coûtera au voyageur airbnbesque la somme de 790$ l’aller-retour pour un trajet entre Frankfurt et New York City. Mais c’est environ 30% moins cher que le tarif « officiel ».
Plus, parce qu’il faut bien que le bnb vive aussi, une taxe pour le service de 95$. Soit un total de 885$.
Quant à Lufthansa, elle reverse à Airbnb la modeste commission de 3%... et se charge, apparemment, de toutes les formalités, y compris l’émission de billets.
Et l’avenir, en termes de réservations pour la compagnie allemande ne semble pas particulièrement engageant.
D’où cette brillante idée, assortie d’un slogan amusant, que je vous livre traduit de l’anglais : « Notre cabine (cabane) n’est pas dans les bois, mais dans le ciel » !
Ach so, ça c’est de l’humour, mais pas à cent balles...
Non, car tout a un prix et il en coûtera au voyageur airbnbesque la somme de 790$ l’aller-retour pour un trajet entre Frankfurt et New York City. Mais c’est environ 30% moins cher que le tarif « officiel ».
Plus, parce qu’il faut bien que le bnb vive aussi, une taxe pour le service de 95$. Soit un total de 885$.
Quant à Lufthansa, elle reverse à Airbnb la modeste commission de 3%... et se charge, apparemment, de toutes les formalités, y compris l’émission de billets.
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Ce qui ne doit pas être tout simple et mérite quand même une sacrée prudence, parce que le « suivi de la commande » (en grand breton, le back office) doit être mené de main de maître…
Car, une fois la réservation « demandée » par le voyageur sur le site d’hébergement, va falloir transmettre au call center de Lufthansa, laquelle va se mettre en relation avec son client.
Ben, très franchement, je me demande si tout ceci est franchement raisonnable… mais bon, à chacun sa galère.
Quant aux agents de voyages, bien évidemment, ils sont une fois de plus gentiment « poussés vers la sortie » par la Grosse Kompagnie.
En revanche, je me demande si la commission accordée de 3%, assortie d’un « barnum » en ce qui concerne la réservation aérienne, va être de toute rentabilité.
Encore que, il vaut mieux un siège occupé à tarif peu cher, qu’un fauteuil vide, n’est-il pas ?
Cependant, c’est après tout une tentative marketeuse intéressante. Il faut savoir que la réservation n’est pas remboursable et que la période de réservation dure quatre mois, du 23 août prochain au 15 décembre !
Et puis, pourquoi n’y aurait-il que les hébergeurs qui fassent de l’économie collaborative ? Tiens, pour le président Janaillac, voilà un nouveau projet aussi pour Air France, une future compagnie aérienne collaborative ?
Non ? Ah, je m’ai encore trompé…
Car, une fois la réservation « demandée » par le voyageur sur le site d’hébergement, va falloir transmettre au call center de Lufthansa, laquelle va se mettre en relation avec son client.
Ben, très franchement, je me demande si tout ceci est franchement raisonnable… mais bon, à chacun sa galère.
Quant aux agents de voyages, bien évidemment, ils sont une fois de plus gentiment « poussés vers la sortie » par la Grosse Kompagnie.
En revanche, je me demande si la commission accordée de 3%, assortie d’un « barnum » en ce qui concerne la réservation aérienne, va être de toute rentabilité.
Encore que, il vaut mieux un siège occupé à tarif peu cher, qu’un fauteuil vide, n’est-il pas ?
Cependant, c’est après tout une tentative marketeuse intéressante. Il faut savoir que la réservation n’est pas remboursable et que la période de réservation dure quatre mois, du 23 août prochain au 15 décembre !
Et puis, pourquoi n’y aurait-il que les hébergeurs qui fassent de l’économie collaborative ? Tiens, pour le président Janaillac, voilà un nouveau projet aussi pour Air France, une future compagnie aérienne collaborative ?
Non ? Ah, je m’ai encore trompé…